décroissance

décroissance

Viande et effet de serre....

Effet de serre selon l'alimentation

Ces militants ont publiés le communiqué de presse suivant.

L’élevage émet davantage de gaz à effets de serre que tous les transports réunis. Pourtant, le rôle majeur de la surconsommation de viande et de l'élevage est systématiquement ignoré. Des solutions simples existent mais vont à l'encontre d'intérêts économiques. Face à l’inertie des pouvoirs publics, des citoyens, des personnalités et des organisations se mobilisent.

Les 10 grévistes de la viande exigent dès aujourd'hui une reconnaissance de l'impact de la viande sur l'environnement, la sous-alimentation et la souffrance animale. Ils réclament un moratoire sur l’élevage intensif et des mesures énergiques pour faire baisser la consommation de viande.

La surconsommation de viande passée sous silence

La surconsommation de viande passée sous silence

Même si des initiatives se dessinent aujourd’hui pour freiner la catastrophe écologique, le gouvernement français passe sous silence un élément majeur de notre responsabilité : la surconsommation de viande.

La production mondiale de viande a quintuplé entre 1950 et 2000. Celle de l’aquaculture est passée quant à elle de 1 million de tonnes en 1950 à 52 millions de tonnes en 2006. Or il n’y a pas un mot sur les sites du ministère de l'Écologie, pas une action en vue sur ce sujet.

Le pouvoir des filières agroalimentaires

Ressources mondiales de l'élevage

L’élevage industriel intensif gagne l’ensemble du monde. Considérés comme de simples protéines sur pattes, les animaux souffrent en intensité et en nombre comme jamais. Rien n’est venu enrayer l’extension de ce modèle et la toute puissance des filières agroalimentaires qui le portent.

Aujourd’hui, la sous-alimentation et la crise environnementale s’aggravent et les responsables politiques français ne s’aventurent toujours pas sur ces questions : l’éthique passe après la viande ; la souffrance et l’environnement après les intérêts économiques. Ce système industriel perdure contre toute logique et contre l’opinion publique, en bénéficiant largement de l’argent des contribuables et de la complicité des pouvoirs publics.

L'échec du Sommet de Rome sur la sécurité alimentaire et la nomination de Luc Guyau, ancien président de la FNSEA, à la présidence du Conseil de la FAO sont de mauvais augure.

Une grève de la viande pendant le sommet

C’est pourquoi, des acteurs de la lutte contre la faim et de la protection environnementale et animale s'allient aujourd'hui pour que l’impact des productions animales ne soit plus passé sous silence. Pendant la durée du sommet, des personnalités se mettent en grève de la viande.

Besoin en eau des aliments

Elles exigent dès à présent des mesures énergiques pour faire baisser la consommation de viande et un moratoire sur l’élevage intensif. Elles lancent un appel pour que les citoyens prennent conscience de l'ampleur du problème et expriment leur soutien à cette initiative.

 Le site viande.info aborde l’abérration de la viande :

  • L’effet de serre et la déforestation
  • La souffrance animale
  • La faim dans le monde
  • Le gaspillage et la pollution de l’eau
  • Les risques pour la santé
  • L’argent du contribuable

Surfaces de sol nécessaires par aliment

 

Fin du Communiqué de presse.

A propos des subventions aux éleveurs, on peut y lire : «Ces subventions sont allouées en fonction de leur production (animaux ou leur sous-produits). Les autorités européennes déclarent que ces aides ont disparu, qu’elles sont aujourd’hui conditionnées notamment par des critères liés à l’environnement. En se penchant sur les budgets, il est facile de se rendre compte qu’il n’en est rien. Les secteurs ovins, caprins et bovins (viande et lait) en ont bénéficié ces dernières années

buvettedesalpages.be



16/10/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 982 autres membres