décroissance

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Végétarisme et survie de la planète

Surconsommation de viande et survie de la planète

 

Marjolaine Jolicoeur - AHIMSA, 2004


L'industrie de la viande est une catastrophe écologique pour notre planète et une source de souffrance autant pour les humains que pour les animaux.

  1. La viande est un gaspillage d'eau, de céréales. 
  2. Elle est liée à une dégradation des sols, à la déforestation, à la contamination des eaux par les nitrates, les engrais, les pesticides et à la destruction des forêts tropicales . 
  3. Elle a un impact sur l'effet de serre par les gaz polluants des élevages d'animaux provoquant ainsi de graves changements climatiques. 
  4. L'industrie de la viande affame les plus pauvres , contribuant à la famine et à une mauvaise répartition des ressources.


  • GASPILLAGE DE L'EAU


La pénurie d'eau potable menace à l'échelle mondiale :

  1. 40% de la population, répartie dans 24 pays, souffrent de pénurie d'eau, tant en quantité qu'en qualité. (Banque mondiale) 
  2. Plus de 3 millions d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année dans le monde de diarrhées causées essentiellement par les eaux contaminées et les pathogènes transmis par les aliments. (International Food Policy Research Institute)
  3. 25 pays africains devraient manquer d'eau d'ici les 25 prochaines années tandis que la Chine et l'Inde seraient soumises au stress hydrique.
  4.  D'ores et déjà 70% des ressources en eau douce sont dégradées ou polluées. (Comité des Nations Unis pour l'environnement)


Attention ! un pays peu être considéré comme riche en eau, mais avoir une eau non potable à la consommation !

Source de l'image : Centre d'Information sur l'EAU-"La maîtrise de l'eau en France".

L’eau est très abondante sur la planète Terre, puisque Mers et Océans occupent 71% de la surface du globe.

En quoi l’eau peut-elle donc poser problème en ce début de troisième millénaire ?

Sur les 71 % d’eau présente sur la planète bleue il faut savoir que 97,4 % de cette eau est salée 

(1 200 000 000 de km3) et seulement 2,6% douce (36 960 985,62 km3).

 

La plus grande partie de cette eau douce (les 4/5) est stockée sous forme de glace dans l’antarctique et est donc inutilisable. Le reste repose en grande partie dans le sol sous forme de nappes phréatiques et dans l'atmosphère sous forme de vapeur d'eau.

Seule une infime partie, 1% (soit 0,03% de toute l’eau du monde), constitue  la ressource en eau disponible (lacs, étangs, rivières...) pour les activités humaines tant dans les économies traditionnelles  que dans tous les pays industrialisés.

 

Considérée depuis longtemps, comme un bien naturel « inépuisable », les mentalités n’envisagent pas sa disparition. Pourtant, l’eau constitue un milieu complexe et fragile, à la fois ressource et écosystème, un bien épuisable, et fragile qu’il nous faut protéger

Actuellement, dans toute la planète, nous analysons des phénomènes qui nous préoccupent et qui concernent la molécule H2O.

Nouvelles technologies, industrialisation en masse, agriculture et élevage, consommation de tous les jours, barrage hydroélectrique…l’eau est très sollicitée dans tous les domaines.


On estime que la moitié de la consommation d'eau potable mondiale est destinée à la production de viande et de produits laitiers.

Aux États-Unis, 80% de l'eau potable sert à l'élevage des animaux.


  • TOUJOURS PLUS DE GASPILLAGE ET DE DESTRUCTION

Source de l'image : Agences de l'eau : "l'eau souterraine, une richesse à partager et à protéger".

 

Aujourd’hui, les scientifiques sont inquiets, notre planète ne peut plus se défendre toute seule, l’homme l’étouffe par ses pollutions multiples et variées. 

 

Nous devons en tant que parents, grands-parents, penser aux générations suivantes et préserver cette ressource chacun à notre échelle.

 

  1. Les troupeaux d'animaux utilisent la plus grande partie des terres agricoles dans le monde: en 1999, quelque 3 460 millions d'hectares étaient utilisés régulièrement comme pâturages, soit plus du double des terres agricoles cultivées en permanence. (UVE) 
  2. Pour produire l kg de viande, il faut la même surface de terre que pour cultiver 200 kg de tomates ou l60 kg de pommes de terre ou l20 kg de carottes ou 80 kg de pommes . (Jeremy Rifkin) 
  3. Sur 1 acre de terre (2 1/2 acres = 1 hectare):20 végétaliens peuvent se nourrir ou 1 carnivore

 

 

  •  Les forêts tropicales humides

Les forêts tropicales couvrent environ 720 millions d'hectares et abritent quelque 50% de la biodiversité de la planète.


En sachant qu'il faut 10 kilos de végétaux pour produire un kilo de viande, il est

facile de comprendre le taux actuel très élevé de déboisement des forêts tropicales reconverties en pâturages et culture fourragères.

Car le bétail est nourri de céréales, qui sont une des principales causes de déforestations, au Brésil notamment où c'est en grande partie pour l'alimentation du bétail que la forêt disparaît un peu plus chaque jour. « En Amazonie, 70 % des zones précédemment couvertes de forêts sont occupées par des pâturages »

Le sacrifice des forêts tropicales fait peser une grave menace pour le bien être de l'humanité. A elles seules, ces forêts abritent 50 % de toute la biodiversité de la Terre. Sources de nourriture, médicaments, protection des sols, épuration des eaux, production d'oxygène, cycle de l'eau et du CO2... les forêts tropicales sont vitales pour le maintien de la vie sur Terre.

Le déboisement intensif des forêts tropicales pour le pâturage a de nombreux impacts environnementaux souvent peu médiatisés :
* assèchement et érosion des sols qui perdent rapidement leur fertilité naturelle ;
* diminution des précipitations avec installation de sécheresse et désertification ;
* utilisation à grande échelle de pesticides, d'hormones et d'engrais ...


 

Le soja d'importation est la principale nourriture de notre bétail. Au Brésil l'an dernier la déforestation de l'Amazonie a augmenté de 70%, la principale cause: les cultures de soja...

  1. Plus de 200 millions d'hectares de ces forêts ont été détruites depuis 1950, notamment pour faire place à des pâturages ou des fermes de bovins. 
  2. Cette déforestation a été liée à la perte de certaines espèces végétales et animales uniques en Amérique du Sud et du Centre, la plus riche source de biodiversité du monde. En Amérique centrale, les aires de pâturage sont passées de 3,5 millions à 9,5 millions d'hectares depuis 1950 et la population de bovins a plus que doublé, passant de 4,2 à 9,6 millions d'animaux (Kaimonitz 1995).
  • Le Brésil possède le deuxième plus grand troupeau de bovins du monde, après l'Inde, avec l60 millions d'animaux.
  • Pour un hamburger , on transforme en pâturage: 6 mètres carrés de forêts vierges.

-Si la viande vient d'un bovin sud-américain, on détruit : 75 kilogrammes de matière vivante, 20 espèces végétales, l00 insectes et des douzaines d'espèces d'oiseaux , de reptiles et de mammifères. (Jeremy Rifkin)

-Les États-Unis importe 200 millions de livres de boeuf de l'Amérique centrale chaque année . (Steve Boyan, University of Maryland)

 

 



Profit déforestation et Mondialisation au nom du progrès 1/2
envoyé par nature-boy-79. - L'info internationale vidéo.

PARTIE 2 http://www.dailymotion.com/user/nature-boy-79/video/x8za6u_profit-deforestation-et-mondialisat_news

  1. Une terre nourrit 20 fois plus de personnes à partir de produits végétaux qu'à partir viande. 
  2. En énergie consommée derrière tous, production, élevage, sacrifice, le transport, le conditionnement: il faut de 1 kg de viande pour 7 kg de pétrole. 
  3. Le fermier qui nourrit une vache et des cochons de blé et avoine en gaspille à peu prés 85%, pour nous fournir en fin de compte une qualité minime de jambon. 
  4. Ainsi la méthode officielle d’affamer une population, c’est de lui donner sous forme de viande, l' équivalent d’un 12 unîtes de ce qu’elle produit pour nourrir le bétail. Car  l'elevage consomme une nourriture, qui aux USA suffirait à subvenir aux besoins de 5 millions d’hommes femmes et enfants.
  • 16 unité de végétaux nous donnent 1 unite de viande
  • 12 unités de végétaux nous donnent 1 unité de lait
  • 8 unités de végétaux nous donnent 1 unité de jambon

-Ainsi aux USA le bétail qui se nourrit de végétaux ne peut sustenter que 40 millions de personnes.
-Une alimentation carnee qui suffirait aux 2/5 du globe nous ferait perdre une qualité de végétaux suffisante à 5 fois la population mondiale.
-Pour 100 kg d' organe digestible la vache nous rend 18 kg de lait seulement, n’est-ce pas une perte énorme de nourrir en premier lieu la vache pour qu’elle nourrisse ào son tour du 6 eme de ce qu’elle a pris ? Il est de même pour la production d’œufs.

  • 1km2 de blé peut nourrir 10 plus de personne que 1km2 de bataille,
  • 1km2 d’autre aliment peut nourrir plus de gens et mieux que 1km2 de blé.

Si on se nourrissait de végétaux l'Europe pourrait nourrir 5.4 fois plus d’habitants, les USA 15.1 fois et tout le monde serait bien nourri. Au lieu de cultiver des patates, légumes,céréales et fruits, l'agriculture capitaliste se préoccupe de nourrir les animaux -destinés à l'alimentation des pays riches- plutôt que de nourrir les hommes

http://www.dailymotion.com/relevance/video/x8blkt_la-terre-devoreedevor-the-earth-dev_news


  • UN SIMPLE HAMBURGER

Il y a plus d’ingrédients dans un hamburger de 115 grammes que l’on ne peut le voir d’un simple coup d’œil.

  1. Pour commencer, 8000 calories d’énergie issue de combustibles fossiles sont utilisées dans la production agricole d’un hamburger de 400 calories, sans compter le petit pain. 
  2. Selon des estimations on détruit 17 mètres carrés de forêt tropicale abritant 75 kilogrammes de plantes et d’animaux vivant pour produire un steak haché de bœuf en Amérique Centrale.

La « connexion hamburger

http://confins.revues.org/5602.

 

Dans leur ensemble, la terre, le combustible et l’eau utilisés pour élever le bétail et transporter le bœuf de la ferme à l’assiette impliquent une dépense d’énergie beaucoup plus grande que le hamburger ne fournit à la personne qui le mange.

Si l’on ajoute les à côtés tels que la pollution de l’eau, l’hypertension artérielle et les maladies cardio-vasculaire, les aspects négatifs du hamburger surpassent de loin leur valeur nutritive.

World Watch http://www.delaplanete.org/article.php3?id_article=150&var_recherche=hamburger



  • RIEN DE PERSONNEL !

Mais que cela vous plaise ou non, le fait de manger de la viande devient un problème pour nous tous sur la planète.

World Watch

 http://www.delaplanete.org/article.php3?id_article=148&var_recherche=viande

 

  • LES CONSOMMATEURS DE VIANDE POMPENT L'EAU MONDIALE

The Guardianhttp://www.veganimal.info/article.php3?id_article=190


  • SUBSTANCES TOXIQUES DANS L'ENVIRONNEMENT ET LA VIANDE

Des traces d'éléments sont souvent ajoutées aux aliments du bétail comme sources d'oligo-éléments.

  1. Le cuivre et le zinc sont délibérément mélangés à une variété de concentrés alimentaires du bétail tandis que des métaux lourds comme le cadmium sont introduits involontairement dans les aliments par le biais des phosphates présents dans les ingrédients utilisés.
  2. La digestion concentre ces divers éléments à des taux élevés dans le fumier et le purin des animaux. 
  3. Les sols auxquels sont régulièrement appliqués des déjections de cochons et de volailles peuvent accumuler d'importantes quantités de métaux lourds capables à leur tour de contaminer les cultures et de constituer une menace pour la santé humaine. (International Food Policy Research Institute: L'élevage d'ici 2020: la prochaine révolution alimentaire”) 
  4. Des substances toxiques comme des résidus de pesticides (qui contiennent souvent du mercure ou de l'arsenic), des métaux ( zinc, cadmium et cuivre) et des métaux lourds (comme le mercure contenu dans la viande de cochons nourris avec du maïs traité aux fongicides) contaminent à la fois l'environnement et les humains. (International Food Policy Research Institute)
  • Aux États-Unis, 75% des pesticides vont pour les cultures de soja, de blé, de coton et de maïs.
  • Mondialement 2.5 millions de tonnes de pesticides sont utilisées chaque année. (David Pimental) .
  • A cause du phénomène de la bioconcentration, la viande contient environ l4 fois plus de résidus de pesticides. Les produits laitiers en contiennent plus de 5 ½ fois plus que les végétaux. (Lewis Regenstein)


  • CHANGEMENTS CLIMATIQUES

 

“Le méthane produit par les bovins engendre un effet de serre qui correspond environ aux polluants du transport automobile global” . (Jeremy Rifkin)

 


En 2006, un rapport de la FAO indiquait que l’élevage était responsable de 18% des émissions annuelles des gaz à effet de serre (GES) dans le monde, plus que tous les moyens de transport réunis.

L’élevage génère 9% du CO2 (déforestation pour l’extension des pâturages et des terres arables pour la culture fourragère, carburant, chauffage des bâtiments d’élevage...), 37% du méthane (fermentation entérique ie digestion des ruminants et fermentation des déjections animales) et 65% de l’oxyde d’azote (épandage d’engrais azotés).

L’émission d’une tonne de méthane a un effet équivalent à 25 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) à 100 ans et un effet équivalent à 49 tonnes de CO2 à l’horizon 2050. Une tonne d’oxyde d’azote a un effet équivalent à 275 tonnes de CO2 à 20 ans et à 296 tonnes à 100 ans.

De nouveaux calculs effectués en 2009 par deux experts des questions environnementales auprès de la Banque mondiale démontreraient que la FAO aurait sous-estimé la responsabilité de l’élevage qui représenterait en réalité 51% des émissions mondiales de GES. Des éléments complémentaires ont été intégrés à cette étude, dont l’impact de la pisciculture.

L’élevage extensif et le soja exporté comme aliment du bétail sont la première cause de la déforestation selon Alain Karsenty, économiste au Centre de coopération internationale pour le développement et expert auprès de la Banque mondiale.
Après une enquête de 3 ans publiée en juin 2009, Greenpeace affirme que l’élevage bovin est responsable à 80% de la destruction de la forêt amazonienne.

Avec une superficie de six millions de kilomètres carrés, la forêt amazonienne est la plus grande zone de forêt primaire tropicale de la planète. Durant les quarante dernières années, 800 000 km2 de forêt amazonienne ont été détruits.
Actuellement, ce chiffre est de 14 000 km2 par an et s’accélère à cause de l’augmentation de la production de viande qui oblige à gagner du terrain sur la forêt pour faire plus d’élevage.

L’UE, dont la superficie des forêts augmente, est le 4e importateur de bovins derrière les USA, la Russie, et le Japon. En outre, 80% des importations de bovins de l’UE viennent d’Amérique du Sud. La France est le premier consommateur européen de viande bovine.
Ainsi la consommation de viande en Europe et en France est une cause de la déforestation en Amérique du Sud.

Cette déforestation, en pleine accélération, cause 20% des émissions mondiales de GES (combustion massive de matière organique), perturbe le cycle de l’eau (la végétation et l’humus stockent et diffusent l’humidité) et réduit la biodiversité par la destruction de l’habitat de millions d’espèces végétales et animales.
En outre, le compactage des sols, piétinés par le bétail, empêche les infiltrations d’eau et provoque des ruissellements qui érodent les sols et privent d’eau les derniers végétaux, rendant les terres inutilisables.

En octobre 2009, l’ancien vice-président de la banque mondiale, Lord Stern, auteur du rapport Stern sur l’économie du changement climatique publié en octobre 2006, déclarait au Times que « La viande crée beaucoup de GES. Le régime végétarien est meilleur [pour la planète] ».
Le président du GIEC, Rajendra Pachauri, recommandait déjà en 2007 de réduire sa consommation de viande pour faire diminuer les émissions de GES.
Manger plus de végétaux et moins de viande est aussi un des conseils délivrés par La Commission Européenne pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le rapport de Foodwatch propose une illustration de l’effet sur le climat de 3 types de régimes alimentaires. Une alimentation sans produits animaux émet de 7 à 15 fois moins de GES qu’une alimentation qui contient de la viande et des produits laitiers.

Source : http://www.viande.info/

 

L'effet de serre est causé entre autres par trois gaz:

  1. le méthane,
  2. le protoxyde d'azote
  3. le dioxyde de carbone .
  • Le méthane: il affecte la couche d'ozone dans l'atmosphère et contribue au réchauffement de la planète et aux changements climatiques globaux.

Une des sources les plus importantes de production de méthane provient des ruminants: boeufs, vaches, buffles, moutons, chèvres et chameaux .

>Le méthane est rejeté par les animaux comme produit de la digestion.

>Il est exhalé au cours de la respiration, au cours d'éructations ou sous forme de flatulences.

>Il est également rejeté par les déchets solides produits par ces animaux, par la décomposition du fumier .

Le fumier de tous les types d'animaux peut produire du méthane .


>Depuis 2 siècles, la concentration de méthane dans l'atmosphère a plus que doublé.

>Entre l5 à 20% des émissions mondiales de méthane sont liées à l'élevage des animaux.

>Les l.3 milliard de bovins de la planète produisent ll5 millions de tonnes de gaz de méthane annuellement .

>Une molécule de méthane contribue 25 fois plus à l'effet de serre qu'une molécule de dioxyde de carbone. (Jeremy Rifkin)

Un boeuf produit environ 65 kg de méthane par année. Une vache laitière plus de l30 kg soit 500 litres par jour. (R. Desjardins, Agriculture et Agroalimentaire Canada)

  • Protoxyde d'azote : il représente le gaz à effet de serre le plus agressif (320 fois plus agressif que le dioxyde de carbone).

>Il est produit au cours du stockage du fumier ou lorsqu'il est appliqué sur le sol.

>C'est un décomposé stable qui se décompose difficilement et qui possède un temps de séjour dans l'atmosphère de 120 ans.


Les principales sources agricoles de production de ce gaz ,:

  1. les déchets d'élevage comme le fumier,
  2.  les engrais minéraux et la culture des aliments pour animaux.
  • Dioxyde de carbone: provient de la combustion de combustibles fossiles.

>La concentration atmosphérique de ce gaz a augmenté de 30% depuis les deux derniers siècles .

>L'industrie de la viande y contribue largement en raison de sa dépendance à la mécanisation pour produire l'énorme quantité de céréales et d'aliments servant à l'alimentation des animaux.

>Le déboisement - pour faire place aux pâturages et aux cultures - est une source d'émission de ce gaz.

>Les engrais chimiques (hydrocarbures) sont à base de pétrole ainsi que certains pesticides.

>De plus, les animaux sont transportés du lieu de leur naissance, vers l'encan, vers l'abattoir, chez le boucher, l'épicier et ces déplacements se font par camions , une autre source de pollution par l'essence:

  1. 1 kg de viande de cochon équivaut à l'énergie de 4 litres d'essence (David Pimentel, Cornell University)  
  2. 1 kg de viande de boeuf engendre 50 fois plus d'émissions de gaz à effet de serre qu'un kilo de blé. (Jean-Marc Jacovi “L'avenir climatique”) 
  3. Une auto produit 3 Kg/par jour de dioxyde de carbone.
  4. La destruction d'une forêt tropicale pour produire un hamburger produit 75 kg/par jour de dioxyde de carbone. (Steve Boyan, University of Maryland)

Bien que ces gaz soient naturellement présents dans l'atmosphère, leur récente accumulation résulte en grande partie des activités humaines.

Cette augmentation a modifié la composition de l'atmosphère terrestre et aura un impact sur le futur climat mondial .

L'effet de serre est lié à la fonte des glaciers, à la montée des eaux, à une recrudescence des inondations, des tempêtes, des tornades , à une aggravation des problèmes d'eau ainsi qu'à des sécheresses.

Les impacts sur l'agriculture seront considérables.

  • DES SOLUTIONS ?

Le prix de la viande ne reflète pas les désastres environnementaux qu'elle engendre.

>Selon les estimations du Worldwatch Institute, le prix de la viande devrait être doublé ou triplé si on prend en considération ses coûts liés à l'utilisation de l'énergie fossile, du gaspillage de l'eau, des céréales , de la pollution des sols et des émissions de gaz à effet de serre.

>Et ce sans compter les coûts des nombreuses maladies humaines causées par la consommation de produits animaux.

>Au lieu d'être largement subventionnée par les gouvernements, la viande devrait être au contraire lourdement taxée afin d'encourager les consommateurs à se tourner vers une alimentation à base de fruits, de légumes, de céréales, une alimentation moins catastrophique pour la santé de la planète mais aussi pour les humains et les animaux.

>>De plus, une alimentation végétale démontre une plus grande compassion envers la souffrance et l'esclavage des animaux.


Viande biologique ?


Certains se donnent bonne conscience en mangeant de la viande provenant d'élevages dits biologiques.

Cependant, ces animaux consomment aussi de grandes quantités d'eau potable, de céréales, rejettent des tonnes d'excréments et polluent l'atmosphère par le méthane et autres gaz nuisibles .

Ils sont transportés vers l'abattoir, vers l'épicier par des camions fonctionnant à l'essence .

Tous ces animaux finissent dans l'horreur de l'abattoir, car même s'ils sont dits biologiques, ils ne beuglent pas de plaisir sous le couteau du boucher.

Le lait et le fromage dits biologiques proviennent de vaches dont les veaux sont envoyés à l'abattoir afin de fournir l'industrie de la viande.

Idem pour le lait ou le fromage de chèvre.

La chair animale peut être dommageable pour la santé humaine, même si elle est dite biologique.

Elle contient des résidus de la pollution industrielle venant de l'atmosphère, comme les dioxides, le cadmium ou le mercure.

Sous l'effet du stress à l'abattoir, l'animal qu'il soit biologique ou pas , libère de son squelette du plomb.


Écologie vient du mot grec “maison”.

De toute urgence, nous devons prendre soin de notre maison la planète Terre.

Individuellement, notre alimentation a des répercussions globales.

Nous avons tous le pouvoir d'aider à la santé de notre planète et de ses habitants en ayant une alimentation végétale, sans viande et produits animaux.

 

Et

pour ma part

je rajouterais qu'à défaut

faisons au moins l'effort

de réduire

et

de limiter notre consommation de produits carnés à un ou deux repas par semaine...

en privilégiant les producteurs locaux et bio...



27/11/2010
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