un arbrepour demain...
association les projets 2010
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L'association Un arbre pour demain soutient les agricultures familiales des pays du Sud en intégrant ses plantations d'arbres dans une démarche participative. Qu'importe le nombre de plants installés chaque année, notre ambition est d'inciter les planteurs à l'échange d'idées, aux discussions et à une réflexion sur les notions de coopération et de solidarité. Nos plantations fruitières et forestières doivent être comprises comme autant d'éléments susceptibles de déclencher une réaction collective en faveur d'une agriculture plus juste et durable, et non comme la simple expression d'une volonté de planter pour planter ou de planter pour compenser nos rejets de CO².
Nous avons bien conscience que nous ne changerons pas radicalement le monde, mais nous avons la satisfaction d'apporter à travers les milliers de plants d'arbres que nous installons chaque année, un peu d'espoir à tous ceux qui les reçoivent.
projet Rio Ruidoso 2006 |
projet Wad Zokch 2008 |
Les programmes de plantations : mode d'emploi
Les projets internationaux soutenus par l'association Un arbre pour demain sont le fruit d'un travail de terrain effectué par des bénévoles français et étrangers.
Dans un premier temps, nous réalisons un diagnostic de territoire. Trois thèmes sont privilégiés :
- l'arbre dans le système agricole
- les représentations sociales de l'arbre
- la dynamique des paysages arborés
Sur cette base, nous élaborons un programme de plantations d'arbres à destination des agriculteurs. Le programme est soumis à l'ensemble des acteurs pour approbation. Notre comité scientifique veille à la cohérence d'ensemble des programmes et aux priorités à donner.
En respect avec cette procédure, l'Association Un arbre pour demain s'engage à mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour financer lesdits programmes et assurer leur suivi technique jusqu'à la première récolte (fruits ou bois).
projet Rio Huixtla 2010 |
Rio Ruidoso - Présentation du site
Projet Rio Ruidoso 2007-2008
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Le lotissement agricole Velasco Ibarra (1961) est situé dans l’Equateur méridional, sur les rives gauches de l’estuaire du Rio Guayas, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Guayaquil. La plaine sédimentaire alternativement marine et continentale est l’objet d’une exploitation agricole intensive (riz, canne à sucre, bananes plantains, cacao). Les terres cultivées se partagent entre d’anciennes haciendas sucrières et des lotissements créés dans les années 1960 à partir d’opérations de colonisation ou de réforme agraire.
Un méandre du Rio Churute |
Le paysage est façonné par un important système d’irrigation connecté aux principales artères du réseau hydrographique. Avant de se jeter dans le Golf de Guayaquil, le Rio Ruidoso, rivière longue d’une quarantaine de kilomètres et orientée est-ouest, draine de nombreux cours d’eau dont le Rio Churute. À leur confluence, s’étend au sud et à l’ouest une mangrove vaste de 35.000 ha, l’estuaire formé est parcouru par une chevelure de voies navigables aménagées (Estero del Churute, Estero Soledad Chica) ou non (Rio Taura et affluents). La forêt de palétuviers est bordée au nord-est par la lagune El Canclón et par un marais associé, l’ensemble couvre 8.800 ha. Cette immense zone humide a été classée Réserve Ecologique en juillet 1979, inscrite à la liste de Ramsar et au réseau national des aires protégées (SNAP). Plus au nord, se dresse une chaîne de hautes collines formée de roches siliceuses compactes et d’argile rouge. En décembre 1987, les 5.500 ha de forêt primaire protégeant les Cerros, dont plusieurs sommets avoisinent 700 m (Cerro Pancho Diablo : 696 m, Cerro Simalón : 684 m), ont été intégrés au périmètre protégé. Il en a été de même de toutes les terres situées au-delà d’une altitude de 100 m. La Réserve Ecologique des Mangroves de Churute s’étend depuis sur près de 50.000 ha.
La famille Pincay devant leur plantation de cacaoyers |
Durant les années 1960-1970, le taux de rotation des terres dans le lotissement Velasco Ibarra est faible. Le départ des exploitants ou le partage d’un lot de terres solde le plus souvent une faillite économique ou un divorce entre les époux. Dans les deux cas, de nouvelles familles investissent les lieux, leur accès étant facilité par une loi interdisant les regroupements de lots. À partir de 1980, la superficie moyenne des fermes se réduit de façon significative à la faveur de regroupements familiaux et de partages de succession. Le nombre important d’héritiers directs et les mariages fréquents entre les enfants des « colons » fragilisent l’unité du lotissement en favorisant le morcellement et l’éparpillement des terres.
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