décroissance

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pollution des océans...

Les substances solides, généralement des déchets, que l’on trouve dans le milieu
marin s’appellent débris marins. Pour la plupart, nous sommes probablement
convaincus que les débris marins ne sont constitués que de quelques détritus
éparpillés sur les plages et qu’ils ne font de mal à personne. Ce n’est
malheureusement pas le cas. Les débris marins sont devenus un problème de
pollution généralisé qui affecte tous les océans du monde. Ils sont la cause de lésions
et de décès de nombreuses espèces marines (tortues, albatros, phoques, baleines ou
poissons), soit parce que ceux-ci y restent emprisonnés soit parce qu’ils les prennent
pour des proies et les avalent.
Les débris marins les plus courants sont constitués de matières plastiques et
synthétiques, qui ont des effets désastreux sur la faune marine et les oiseaux de
mer. Au moins 267 espèces différentes ont souffert d’enchevêtrement ou d’ingestion
de débris marins, parmi lesquelles, des oiseaux de mer, tortues marines, phoques,
otaries, baleines et poissons.
L’ampleur de la contamination du milieu marin par les déchets plastiques est énorme.
Ils flottent dans tous les océans du monde, des régions polaires à l’équateur. Le lit
marin, spécialement à proximité des régions côtières, est lui aussi contaminé –
principalement par les sachets en plastique. Le plastique est aussi omniprésent sur les
plages du monde entier, tant dans les régions peuplées que sur les rives d’îles désertes
très lointaines.
La lutte contre les débris marins va de la législation internationale pour empêcher
les bateaux de jeter du plastique en mer et de campagnes contre les effets diffus des
mauvaises pratiques industrielles, aux opérations de nettoyage des plages et du lit
marin et à des actions de sensibilisation à grande échelle. Les déchets plastiques ont
de nombreuses origines. On estime que la plus grande partie de ce qu’on trouve en
mer provient de la terre. Les conséquences des poubelles et des décharges côtières
sont aggravées par d’autres facteurs, comme le fait que rivières et déversoirs d’orage
déchargent les déchets provenant des zones urbaines de l’intérieur des terres. Ce sont
justement les caractéristiques du plastique qui le rendent si utile, sa stabilité et sa
résistance à la dégradation, qui sont la cause du problème une fois qu’il a servi. Ces
matériaux demeurent dans l’environnement et ne sont pas facilement dégradés ou
traités par des mécanismes biologiques naturels. Toutefois, dans l’océan, les matières
plastiques sont effritées, déchirées mécaniquement ou par l’action de la lumière
solaire en des morceaux de plus en plus petits, jusqu’à devenir, au fil du temps, de la
taille de grains de sable. Ces particules ont été retrouvées en suspension dans l’eau
de mer et sur le lit marin sous forme de sédiments. Même si petites, ces particules
peuvent nuire à l’environnement marin car elles sont avalées par des créatures
marines de petite taille et peuvent concentrer les polluants organiques persistants
(POP) présents dans les mers.
D'ici à 2050, on estime que la population mondiale atteindra environ 12 milliards. Environ 60 % des habitants de la planète vivront à moins de 60 km de la mer. Les activités agricoles et industrielles nécessaires pour subvenir aux besoins de cette population augmenteront les pressions déjà considérables sur les zones côtières fertiles.

 


Ocean plastique Mortelle Pollution (1)

 


Ocean plastique Mortelle Pollution (2)


  
Ocean plastique Mortelle Pollution (3)

 

Ocean plastique Mortelle Pollution.
1/http://www.dailymotion.com/video/xcqg59_ocean-plastique-mortelle-pollution_webcam
2/http://www.dailymotion.com/video/xcqfub_ocean-plastique-mortelle-pollution_webcam
3/http://www.dailymotion.com/video/xcqfvg_ocean-plastique-mortelle-pollution_webcam


  • Sources des débris marins

La pollution marine constitue également un impact significatif de l'activité humaine sur les océans. Ce n'est pas seulement la pollution par les hydrocarbures liée à des accidents et à des dégazages illégaux visant à se débarrasser de divers déchets. Malgré la forte visibilité des fuites de mazout sur les environnements marins, les quantités totales impliquées sont minimes par rapport aux polluants provenant d'autres sources (y compris les eaux usées domestiques, les rejets industriels, les fuites provenant de déversements de déchets, les écoulements urbains et industriels, les accidents, les déversements, les explosions, les opérations de dégazage sauvage, la production pétrolière, l'exploitation minière, les pesticides et les engrais agricoles, les sources de chaleur résiduelle et les décharges radioactives).

 

pollution eau


On estime que parmi les polluants retrouvés dans la mer ont pour environ 44 % des sources terrestres et pour 33 % une origine atmosphérique. En revanche, le transport maritime représente seulement aux alentours de 12 %. Catégories de déchets:


• les déchets provenant du tourisme sur les côtes : détritus abandonnés par les
usagers des plages, comme les restes de pique-niques, les emballages de boissons,
mégots, paquets de cigarettes et jeux de plages en plastique.
rejets d’eaux usées : eaux provenant des déversoirs d’orage et des trop-pleins
d’égouts combinés rejetant les eaux usées directement dans la mer ou les rivières en
période de forte pluie. Ces eaux usées entraînent avec elles des déchets tels que les
ordures abandonnées dans les rues, des préservatifs et des seringues.
• débris liés à la pêche : cordages et filets de pêche, nasses et élastiques des boîtes à
appâts perdus accidentellement par les bateaux de pêche ou volontairement jetés à
l’eau.
• les déchets des navires et des bateaux : ordures déversées par mégarde ou
délibérément par-dessus bord.

 

 

pollution


Des quantités démesurées de déchets non-organiques, dont des matières plastiques et synthétiques, sont produites dans les pays industrialisés les plus développés. Inversement, les économies moins développées et plus rurales produisent généralement bien moins de déchets persistants non-biodégradables. Toutefois, dans le futur, au fur et à mesure que les pays moins développés s’industrialiseront, ils se mettront probablement à produire plus de déchets plastiques et synthétiques, ce qui augmentera encore les risques de pollution du milieu marin.

 

  • L'ombre de la mort : des zones qui meurent lentement

pollution ocean



Les impacts de la pollution varient. La pollution par les engrais provenant des eaux usées et de l'agriculture peut entraîner des " fleurs d'eau " qui poussent de manière peu esthétique et sont éventuellement dangereuses dans les eaux côtières. À mesure que ces algues meurent et pourrissent, elles consomment l'oxygène de l'eau. Dans certains endroits, ceci a conduit à des " zones qui meurent lentement " (CDZ), où le taux d'oxygène dans l'eau tombe à des niveaux incompatibles avec la vie marine. La pollution industrielle contribue également au développement de ces zones mortes en déversant des substances qui, à mesure qu'elles se dégradent, utilisent également tout l'oxygène dissout dans l'eau.

  • Noyés sous la fission


La contamination radioactive de la mer est liée à de nombreuses causes. Par le passé, les essais d'armes nucléaires y ont contribué. Le fonctionnement normal des centrales nucléaires pollue également la mer mais les sources ponctuelles qui sont de loin les plus importantes en termes d'éléments radioactifs fabriqués par l'homme sont les usines de retraitement des déchets de La Hague (France) et de Sellafield (Royaume-Uni). Ces déversements ont entraîné une contamination généralisée des ressources marines vivantes dans une large zone ; des éléments radioactifs traçables devant être retraités peuvent être retrouvés dans les algues aussi loin que sur la côte ouest du Groenland et le long de la côte de Norvège.

  • Les métaux lourds

pollution chimique



Le rejet de produits chimiques produits par l'homme dans les océans implique potentiellement un nombre incommensurable de substances diverses. On considère que 63 000 produits chimiques différents sont utilisés dans le monde dont 3000 correspondant à 90 % du tonnage total fabriqué. Chaque année, jusqu'à 1000 nouveaux produits chimiques de synthèse peuvent être mis sur le marché.

Parmi tous ces produits, environ 4500 appartiennent à la catégorie la plus dangereuse. Ceux-ci sont connus sous le nom de polluants organiques persistants (POP). Ils sont résistants à la dégradation et peuvent s'accumuler dans les tissus des organismes vivants (toute la vie marine), entraînant des dérèglements hormonaux qui peuvent, à leur tour, provoquer des problèmes en termes de reproduction, causer le cancer, immunodéprimer le système immunitaire et interférer avec le développement normal des enfants.

Les POP peuvent également être transportés sur de longues distances dans l'atmosphère et déposés dans les régions froides. Par conséquent, les populations Inuit qui vivent dans l'Arctique, très loin des sources de ces polluants figurent parmi les peuples les plus contaminés de la planète car ils dépendent de sources d'alimentation marines riches en graisses comme les poissons et les phoques. Les POP incluent les dioxines hautement toxiques et les PCB (biphényles polychlorés), ainsi que divers pesticides comme le DDT et la dieldrine. On pense que ces produits chimiques sont également responsables de la difficulté à se reproduire de certaines populations d'ours polaires.

  • " Fish and POP " pour ce soir?


Il est effrayant de constater que les produits de la mer consommés par les peuples vivant dans les régions tempérées sont également affectés par les POP. Le corps des poissons gras a tendance à stocker les POP et ceux-ci peuvent être transmis aux consommateurs humains. Lorsque les poissons gras sont transformés en farines de poisson et en huiles de poisson et qu'ils sont ensuite utilisés dans l'alimentation d'autres animaux, ceux-ci peuvent également servir de vecteurs et transmettre les POP à l'homme. Les mollusques et crustacés et les poissons d'élevage, les vaches laitières, la volaille et les porcs sont nourris avec des farines de poisson dans certains pays ; de cette façon, la viande et les produits laitiers, ainsi que les poissons sauvages et d'élevage, peuvent constituer d'autres sources de produits chimiques pour l'homme.

  • Exploitation minière


La pollution par métaux-traces provenant de mines et des industries de production et de traitement des métaux peuvent nuire à la santé des plantes et des animaux marins et rendre certains produits de la mer impropres à la consommation humaine. La contribution des activités humaines peut varier de manière très significative : la quantité de mercure introduite dans l'environnement par les activités industrielles correspond à environ quatre fois la quantité rejetée par les processus naturels comme le vieillissement climatique et l'érosion.

  • Pétrole


La forme de pollution la plus commune et la plus visible est la pollution pétrolière causée par les accidents de navires pétroliers et le nettoyage des soutes en mer et, outre les effets visibles à court terme, de graves problèmes peuvent survenir à long terme. Dans le cas d'Exxon Valdez qui s'est échoué en Alaska en 1989, l'impact biologique de la marée noire est encore tangible 15 ans après l'événement. Le Prestige, qui a coulé au large des côtes espagnoles fin 2002, a entraîné d'énormes pertes économiques lorsqu'il a pollué plus de 100 plages en France et en Espagne et qu'il a méthodiquement détruit le secteur de la pêche local

 

pollution


  • Nuisances pour la faune et la flore marine

D’innombrables animaux marins et oiseaux de mer restent emprisonnés dans les débris marins ou les avalent. Les conséquences peuvent être dramatiques et entraîner leur mort.

 

  • Enchevêtrement dans les débris marins

 

pollution

 

Les débris marins, qui provoquent, on le sait, l’enchevêtrement, sont également composés de déchets de matériel de pêche comme des filets et lignes mono-filament mais aussi des élastiques et cerclages de boîtes à appâts. Ces débris peuvent entraîner la mort des animaux par noyade, étouffement, strangulation ou des suites de blessures, ou encore simplement de faim, puisqu’ils n’arrivent plus à se nourrir.


Les phoques et otaries sont particulièrement affectés, probablement en raison de leur nature très curieuse qui les pousse à examiner de très près les objets introduits dans leur environnement. Le taux d’enchevêtrement atteint jusqu’à 7,9% chez ces animaux. De plus, dans certains cas, l’enchevêtrement menace le rétablissement de populations déjà en péril. On estime que 58% de phoques et d’otaries ont été affectés par l’enchevêtrement, parmi lesquels les phoques moines hawaïens, les otaries australiennes, les otaries à fourrure de Nouvelle Zélande et certaines espèces de l’Océan Austral.


Baleines, dauphins, marsouins, tortues marines, lamantins et oiseaux de mer
ont tous été touchés par l’enchevêtrement. On a dénombré :

-80 espèces différentes de baleines et 6 espèces de tortues marines piégées dans le plastique.

-Des lamantins portaient des cicatrices ou ont perdu des palmes à cause de l’enchevêtrement.

-56 espèces d’oiseaux de mer en ont également été victimes. 

 

Le matériel de pêche abandonné est également la cause de la détérioration des barrières de corail. En effet, les filets ou cordages s’accrochent aux récifs et les brisent.

Enfin, les filets et nasses de pêche perdus ou jetés peuvent rester actifs et capturer les poissons, même lorsqu’ils ne servent plus. Les filets «fantômes», tels qu’on les surnomme, peuvent capturer d’énormes quantités d’organismes marins. Ils représentent une menace réelle pour la conservation des stocks de poissons dans certaines zones et entraînent des pertes économiques considérables pour la pêche.


  • Ingestion de débris marins

L’ingestion de débris marins touche particulièrement les tortues marines et les oiseaux de mer, mais elle n’épargne pas les autres mammifères marins et poissons. Ceux-ci avalent en général des débris marins car ils les confondent avec des proies. Il s’agit presque toujours de plastique. Différents types de détritus sont avalés par les animaux marins, dont les sacs plastiques, granules de plastique et morceaux de plastique arrachés d’objets plus importants. L’ingestion de ces corps étrangers peut provoquer l’obstruction du tube digestif ou donner à l’animal la sensation qu’il est rassasié, avec pour conséquence la malnutrition, la faim, suivie de la mort par inanition.

 

 

Des études ont démontré que de nombreuses espèces de tortues marines (environ 50 à 80%) ont consommé des déchets marins. Cela peut avoir un impact négatif sur les populations de tortues marines. Chez les jeunes tortues marines, le problème majeur est la dilution alimentaire, où le déchet occupe une partie de l’intestin, les empêchant de se nourrir suffisamment.


Pour les oiseaux de mer, 111 parmi les 312 espèces ont souffert de l’ingestion de détritus, ce qui peut affecter un pourcentage élevé de la population (de 50 à 70%). De plus, les déchets plastiques peuvent être transmis aux petits à travers la nourriture régurgitée par leurs parents. L’un des troubles causés par l’ingestion de plastique chez les oiseaux est la perte de poids. En effet, faussement rassasiés, ils n’emmagasinent pas assez de graisse pour migrer et se reproduire.


  • Invasion potentielle d’espèces étrangères


Les déchets plastiques flottant sur les océans permettent aux petites créatures  marines de se développer et de se déplacer. Le plastique peut voyager sur de longues distances, la faune et la flore marine ont ainsi la possibilité d’atteindre des régions où elles ne sont pas allogènes. Différentes sortes d’organismes transportés par le plastique, ont été retrouvés dans les océans, loin de leur région d’origine. Lorsque
des organismes propres à un certain milieu sont transportés dans une autre partie du monde, cela peut poser un problème de taille pour l’environnement marin, s’ils s’y établissent (à l’instar de la Caulerpa taxifolia en Méditerranée). La lenteur du déplacement des emballages plastiques à travers les océans en fait un véhicule idéal. Les organismes ont tout le temps de s’adapter aux nouvelles conditions climatiques et
à des eaux différentes.


  • Les débris marins dans le monde

De nombreuses études ont été menées dans différents pays et océans, afin d’évaluer la quantité de plastique sur les plages, le fond océanique, la colonne d’eau et la surface de la mer. La plupart de ces études se sont surtout occupées, pour des raisons pratiques en partie, des macro déchets. Un nombre limité de documents s’intéresse aussi aux petites et minuscules particules (micro déchets). Les résultats montrent que les déchets marins sont omniprésents dans les océans et sur les littoraux du monde entier. On en trouve de plus grandes quantités aux tropiques et aux latitudes moyennes que près des pôles. On a observé que des quantités élevées sont souvent concentrées dans les couloirs de navigation, dans les zones de pêche et dans les zones de convergence océanique.


Débris marins flottants: des études sur différentes régions du milieu marin ont rapporté que l’on trouve généralement de 0 à 10 déchets flottants au km2. Le taux de déchets est supérieur dans la Manche (10 à 100+ objets/km2) et en Indonésie (>4000 objets/km2). On a enregistré des quantités bien supérieures de micro déchets flottants: le tourbillon océanique du Pacifique Nord, zone de convergence de déchets, contient des niveaux maximums, qui, une fois extrapolés, représentent près d’un million d’objets au kilomètre carré.
Fond océanique: selon la recherche, les débris marins sont présents sur le fond océanique de plusieurs mers européennes et également aux USA, dans les Caraïbes et en Indonésie. Dans les eaux européennes, la plus grande quantité enregistrée est de 101’000 objets/km2; en Indonésie, 690’000 objets/km2.
Littoraux: des études sur les littoraux du monde entier ont mesuré la quantité de débris marins par km de littoral et par mètre carré de littoral. Les valeurs les plus élevées ont été enregistrées en Indonésie (jusqu’à 29’100 objets au km) et en Sicile (jusqu’à 231 objets/m2).


  • Solutions

Plusieurs initiatives au niveau mondial, international et national visent à protéger les océans contre les déchets marins. La plus vaste des initiatives internationales est la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL). L’Annexe V de la convention MARPOL a été introduite en 1988 dans le but d’interdire le rejet en mer de la plupart des déchets et de tous les matériaux
plastiques par les navires.
122 pays ont ratifié ce traité. Il apparaît que la mise en oeuvre de la MARPOL a réduit le problème des débris marins mais d’autres recherches montrent qu’elle n’a pas eu l’impact attendu. Il faut rappeler que 80% de débris marins proviennent de sources terrestres. Même si le monde entier se
conformait à la Convention MARPOL, ces sources demeureraient.

 

Parmi les autres mesures de lutte contre les débris marins, des opérations de nettoyage manuel des littoraux et du fond océanique sont organisées, ainsi que des programmes éducatifs pour sensibiliser l’opinion publique et les enfants dans les écoles.


Si ces mesures sont importantes pour prévenir et réduire le problème des débris marins, la solution définitive serait de mettre en oeuvre une stratégie responsable en matière de déchets, à savoir le concept « Zéro Déchets ». Une telle stratégie engloberait la réduction des déchets, leur récupération et recyclage ainsi que la responsabilité de leurs producteurs et l’éco conception. En fin de compte, il faudrait réduire l’emploi des matières plastiques et synthétiques de manière à ce qu’elles ne soient employées que là où elles sont indispensables et qu’elles soient conçues de telle façon que leur recyclage puisse se faire dans les infrastructures de récupération  existantes. On pourrait employer des matières plastiques biodégradables lorsque le plastique est absolument nécessaire, mais elles ne pourraient être considérées comme une solution écologique appropriée à moins qu’il ne soit prouvé qu’elles se transforment rapidement en substances non dangereuses pour l’environnement

 

   <a href="http://cdn1.leweb2zero.tv/download/k2m_484ae1ca521b5d5.mp4" _mce_href="http://cdn1.leweb2zero.tv/download/k2m_484ae1ca521b5d5.mp4"><img src="https://leweb2zero.tv/img/podcast-icon.gif" _mce_src="https://leweb2zero.tv/img/podcast-icon.gif" border="0" alt="Podcast" /></aNous et notre planète (11):http://www.youtube.com/watch?v=8xnQkmh8JoM


Une énorme île d'ordures plus grande que le Texas flotte dans l'Océan Pacifique, à mi-chemin entre San Francisco et Hawaii. [Il ne faut pas s'affoler, avec ses 692.402 Km2, le Texas est juste un peu plus grand que la France, NDT]


La California Coastal Commission de San Francisco, a dit que la soi-disant Grande Nappe d'Ordures du Pacifique (GPGP) grossit rapidement depuis les années 50.


La gigantesque ratatouille d'ordures, qui se compose de 80% de matières plastiques et pèse environ 3,5 millions de tonnes, disent les océanographes, flotte là où il est rare que les gens voyagent, dans le no man's land entre San Francisco et Hawaii.


Marcus Eriksen, directeur de recherche et d'éducation à la Algalita Marine Research Foundation de Long Beach, a déclaré que son groupe surveillait la GPGP depuis 10 ans [en cachette sans doute car on n'en avait pas entendu parler, NDT]. « Avec les vents qui soufflent et les courants qui s'enroulent en cercle, c'est le milieu idéal pour piéger [les ordures], » a dit Eriksen. « Il n'y a rien que nous puissions faire maintenant, à l'exception de ne pas faire plus de mal. »


La nappe a grossi de plus en plus, avec les débris des océans du monde entier [comment est-ce possible ? C'est pas Rome pourtant ! C'est le trou du cou du monde entre Hawaii et San Francisco ou quoi ? NDT], de dix fois tous les dix ans depuis les années 50, a déclaré Chris Parry, chef de programme d'éducation du public de la California Coastal Commission de San Francisco.


Les modèles actuels de l'océan peuvent garder les épaves flottantes planquées dans une partie du monde, là où personne ne les verra jamais, mais leur majorité est générée à terre, selon un rapport de l'an dernier de Greenpeace intitulé « Les débris de plastique dans les océans du monde. »


Le rapport révélait que 80% des ordures dans les océans étaient originaires de la terre. Alors que les navires laissent parfois tomber des chargements de chaussures ou de gants de hockey dans les eaux (quelquefois exprès et illégalement), la grande majorité des ordures en mer a entamé son voyage comme ordure à terre.


C'est pourquoi faire un marécage potentiellement toxique comme la nappe d'ordures est entièrement évitables, a dit Parry.


« À ce stade, son nettoyage n'est pas une option, » a déclaré Parry. « Il s'agit juste de dépasser notre dépendance prolongée aux plastiques. ... La solution à long terme est d'arrêter de produire autant de produits en plastique chez nous et de changer nos habitudes de consommation. »

Parry a dit qu'utiliser des sacs d'épicerie en panier au lieu de sacs en plastique est une bonne première étape ; l'achat d'aliments sans plastique autour en est une autre.


La GPGP est particulièrement dangereuse pour les oiseaux et la vie marine, a dit Warner Chabot, vice-président de l'Ocean Conservancy, un groupe environnemental.


Les tortues confondent les sacs en plastique clair avec des méduses. Les oiseaux plongent et avalent des tessons de plastique indigestes. Les matières plastiques à base de pétrole prennent des décennies à se décomposer, et aussi longtemps qu'elles flottent à la surface des océans, elles peuvent apparaître comme des bouts de nourriture.


« Ces animaux meurent parce que le plastique bouche par la suite leur estomac, » a dit Chabot. « Il ne passe pas, et ils meurent littéralement de faim. »


Le rapport de Greenpeace constatait qu'au moins 267 espèces marines souffrent de quelque forme d'ingestion des débris marins ou d'enchevêtrement avec eux.

 

Source:

 

*Greenpeace

 

*Original : http://english.pravda.ru/
Traduction approximative de Pétrus Lombard pour Alter Info

http://www.alterinfo.netl



10/01/2011
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