Montage d’un mur végétal
Via Autarcies.com
http://www.autarcies.com/Alimentation/un-mur-vegetal.html
Mur végétal et autonomie alimentaire
Article écrit par Vincent Guillot
Vous pouvez faire un mur végétal avec un feutre horticole imputressible (Env 3.50€ le mètre carré) inséré en double épaisseur entre deux grilles à béton ou sur un vieux volet roulant en PVC. Vous pouvez coudre alors le feutre à travers les trous en créant ici et là des poches qui pourront accueillir vos futurs plants.
Placez en bas de l’installation une gouttière (fermée d’un côté) et de l’autre côté un bac qui reçoit l'eau. Une pompe à aquarium sans filtre suffit pour réinjecter l’eau au sommet du mur végétal dans un tube percé tous les 5 cm (avec une tige chauffée) par des trous de 2mm de diamètre. (voir aussi les pompes solaires...) Passez dans le tuyau un furet de plombier pour bien ébarber les trous à l'intérieur, sinon les bactéries s'y installent et cela se bouche régulièrement. Si vous projetez un mur végétal de plus de 2m50 placez deux tubes percés dont un à mi- hauteur.
Il est impératif de bien assujettir le tuyau horizontal car les plantes vont tout faire pour prendre sa place, et si il gondole, il y aura des parties non arrosées.
L’ensemble peut être maintenu par des rampes de bibliothèques disposant d’un système de fixation par vissage et serrage en haut et en bas. Si c’est possible vous pouvez vous en servir comme cloison de séparation avec la possibilité de faire 2 faces cultivées. Si votre plafond est solide et bétonné vous pouvez réaliser une fixation chevillée.
Vous pouvez planter:
- tomates,
- poivrons,
- aubergines,
- patates douces,
- salades,
- courgettes...
- et des fleurs (toutes les convolvulacées conviennent, la patate douce en est une), mais aussi capucines.
A l’intérieur, pour l'éclairage n'importe quelle lampe convient et il est possible de se chauffer partiellement l'hiver avec une lampe horticole beaucoup moins chère qu'un convecteur électrique et elle aura un double usage.
Pour nourrir les plantes et créer un circuit fermé, vous pouvez placer quelques tortues d'eau, des poissons ou des batraciens dans le réservoir. Le système peut-être autonome un mois avec des insectes (yules, drosophiles, araignées vers de terre et un couple de zostérops (oiseaux insectivores). Cela évite de mettre des engrais car les déjections des animaux sont immédiatement assimilées par les plantes lors de la mise en route de la pompe et cela ne sent rien du tout.
Intégrez vos plants sur le mur avant de mouiller le feutre: soit vous l'avez doublé et cousu ou agrafé tout les 20 cm2 environ et vous faite alors un petite incision horizontale, vous retirez les 2/3 de la motte et vous insérez la plante et vous agrafez ou cousez à gauche de la motte, à droite et en dessous de la motte. Soit vous avez choisi de coudre des poches et vous insérez simplement la motte raccourcie des 2 /3 dans la poche et complétez si besoin avec de l'humus.
Avec un pulvérisateur rempli d'eau chaude (environ 60° C) vous mouillez la totalité du feutre jusqu'à ce qu'il dégouline! C'est très important et chaque fois qu'il séchera pour une raison ou une autre (ce qui n'est pas souhaitable) il faudra procéder ainsi, sinon c'est l'inondation assurée car le feutre sec ne s'empreigne pas immédiatement de l'eau des tuyaux.
Compléter l'eau du bac et mettre en route la pompe pendant quelques heures pour que les micro organismes s'installent et pour que les plantes se réhydratent.
Suivant la luminosité de la pièce on peut utiliser des lampes horticoles, des néons ou rien, mais attention en général en intérieur, même avec une grande fenêtre, il ne pénètre que 10% de la luminosité naturelle.
Le principe du mur végétal est exactement le même en extérieur.
La clé de la réussite provient donc d'une installation efficace et minutieuse et du choix des plantes et de leur emplacement. En effet avec un éclairage par le dessus par exemple, le haut du mur est plus chaud, et plus lumineux et le bas est plus humide et plus sombre. Donc dans la cas d'un mur fait de plantes tropicales ou subtropicales on mettra en haut celles qui vivent prêt de la conopée et en bas celles des sous bois. Et les lianes à 1/3 de hauteur (convolvulacées en particulier).
Pour un mur extérieur il en va de même avec la prise en compte en plus des courants d'air et de l'orientation du mur.
1) vous pouvez passer plus de temps à couper les plantes qu'autre chose.
2) pensez à une bonne aération !
Le résultat en vaut la chandelle: c'est beau, vivant, sans aucune odeur et tout vos visiteurs seront scotchés sur votre mur végétal !
De plus et c'est la finalité du projet vous pourrez disposer d'un système de production autonome alimentaire.
Ne jamais traiter chimiquement (en cas d’attaque d'acariens, il suffit de pulvériser de l'eau chaude), si ce sont des champignons, coupez les parties malades et aérez la pièce.
Vous ne devez en aucun cas utiliser de filtres, sinon les matières organiques sont piégées par le filtre, ce qui est son rôle en aquariophilie et les débrits végétaux et insectes le bloquent.
Vous pouvez doubler le feutre en y insérant des poches pour y placer des nutriments.
Vous pouvez également, ce qui donne un bon rendu à l'oeil, régulièrement badigeonner le feutre avec un compost délayé dans de l'eau (boue liquide) cela fertilise bien et les micro organismes colonisent cette boue, faisant apparaître ainsi des mousses, micro algues, champignons et lichens. pour ce faire, le plus simple et de ramasser de l'humus en forêt.
Cela semble très technique, mais une fois la peur de se lancer dépassée, c'est facile très fiable et tout est possible pour un investissement très modeste !
Il faut régulièrement apporter de l'eau "neuve" qui peut être de l'eau de pluie. En résumé faites 1/3 de changement d'eau lorsque la réserve baisse de 1/5 environ. Ce qui est sûr c'est que comme dans tout bassin colonisé, le PH baisse régulièrement et se stabilise ensuite aux alentours de 7 voir un peu en dessous si il n'y a pas sur apport de nitrites. Sinon celles-ci se transforment en nitrates, les animaux meurent et il y a aussi généralement constitution de colonies d'algues brunes (un bon test pour cela reste en eau chaude (in door) les cardinalis particulièrement sensibles aux changements physico chimiques de l'eau, ou les vifs de pêche en extérieur. Attention, ne les introduire qu'après plusieurs semaines de fonctionnement, c'est à dire lorsque les colonies de micros organismes sont bien visibles sur le feutre).
L’expérimentateur du concept n’a jamais connu de problèmes important y compris avec un bassin de 8000 litres qui fonctionne depuis plus de 10 ans maintenant dans un jardin de la banlieue Toulousaine (c'est à dire en conditions extrêmes: plein soleil, différences thermiques très fortes et vent d'autan). Pour autant, même dans des conditions défavorables (absence d'un mois en août par exemple au retour, presque plus d'eau et une soupe au fond du bac et il n’a perdu aucun animal. La seule chose étant que du fait de la sécheresse relative, les yules ont mangé tout le bois mort et une partie des micro organisme: sciure sur la moquette. Pour les bassins, parfois suite à la négligence des propriétaires, on constatera de la soupe verdâtre au fond, mais jamais les poissons, batraciens et escargots aquatiques n'ont totalement disparu (ce qui aurait été forcément le cas en cas de nitrates)
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Via Planet.fr
http://www.planet.fr/jardin-creer-un-mur-vegetal.19140.1529.html
Créer un mur végétal en 9 étapes
Les murs végétaux ont la cote ces dernières années. D'une allure sophistiquée, ils sont pourtant facile à concevoir. Le matériel nécessaire, le choix des plantes et leur positionnement, le système d'arrosage... Voici comment créer votre propre mur végétal !
1. Les avantages du mur végétal
En plus d'un atout esthétique et de la présence d'un petit coin de nature dans votre intérieur ou sur vos mur extérieurs, le mur végétal apporte bien d'autres avantages.
- A l'extérieur, il permet de cacher les défauts d'un mur mal entretenu ou de structurer visuellement les murs de votre maison.
Mais il permet également la régulation thermique du bâtiment et protège contre les rayons ultra-violets.
Un mur végétal sert aussi d'isolation acoustique en absorbant jusqu'à 18 décibels.
- A l'intérieur, un mur végétal améliore la qualité de l'air de votre logement en contribuant à sa dépollution grâce à la fonction chlorophyllienne des feuilles vertes.
Il maintient le taux d'humidité nécessaire et apporte de la fraîcheur au milieu de votre pièce.
Le mur végétal vous permet par ailleurs de faire entrer la nature dans votre intérieur, dans un espace très réduit !
2. Le matériel nécessaire
Si vous décidez de construire votre propre mur végétal, voici le matériel dont vous aurez besoin :
- un panneau en PVC ou en polystyrène extrudé aux dimensions souhaitées
- deux couches de feutre horticole ou feutrine aux dimensions du panneau
- un tuyau rigide de la largeur du panneau
- un tuyau souple 30 cm plus long que la hauteur de votre panneau
- un coude en plastique pour relier les deux tuyaux
- un bac réservoir de la largeur du panneau
- une petite pompe (de type aquarium)
- un programmateur
- un système d'accroche du panneau
3. La préparation de la structure
Percez un petit trou (avec une aiguille) tous les centimètres le long du tuyau rigide.
Fixez une couche de feutre horticole ou de feutrine sur le panneau. En haut de votre structure, attachez le tuyau percé, en prenant soin de diriger les trous vers le bas.
Fixez la seconde couche de feutre sur la première.
Dessinez un quadrillage sur la feutrine avec des agrafes. A l'aide d'un cutter, incisez le haut de chaque carreau afin d'y glisser la plante.
4. La préparation du système d'arrosage et du bac de récupération
Rattachez le tuyau souple au tuyau rigide à l'aide du coude en plastique. Bouchez l'autre extrémité du tuyau rigide avec du ruban adhésif.
Raccordez le tuyau souple à la petite pompe qui sera ensuite placée dans le bac récupérateur d'eau, au pied du mur végétal.
Branchez votre pompe sur le programmateur que vous règlerez en fonction des besoins en eau de vos plantes.
5. Quelles plantes choisir pour mon mur végétal ?
Le lierre est la variété de plante la plus utilisée pour les murs végétaux extérieurs, mais d'autres plantes peuvent très bien s'y adapter.
Préférez des plantes qui ont une petite taille au départ, elles se développeront ensuite en s'adaptant à leur milieu.
- Pour un mur végétal extérieur, évitez les plantes qui risquent de geler.
Il est recommandé d'installer des clématites, des rosiers, du jasmin, de la vigne vierge, un hortensia grimpant...
- Pour un mur végétal intérieur, préférez positionner des aspargus, des pothos, des chlorophytum, et des dracaenas.
En revanche, évitez les orchidées qui ont besoin d'un substrat particulier et qui supportent mal les excès d'arrosage.
Idée pour la cuisine : si vous souhaitez installer un mur ou un tableau végétal dans votre cuisine, pourquoi ne pas opter pour des plantes aromatiques ? Basilic, ciboulette, thym... A vous les aromates fraîches !
6. Bien positionner les plantes sur un mur végétal
En extérieur, pour obtenir le meilleur résultat possible, suivez la stratification naturelle des plantes :
- placez en haut les plantes de canopée (étage supérieur de la forêt)
- au milieu les plantes à lianes
- en bas, les plantes des sous-bois.
Vous devrez également tenir compte de l'orientation de votre mur et des vents dominants.
Toutes les plantes d'intérieur peuvent a priori être cultivées sur un mur végétal placé dans une pièce. Néanmoins pensez à regrouper celles qui ont les mêmes besoins de lumière et d'eau.
Les plantes qui nécessitent beaucoup d'eau doivent se trouver en haut.
Et pour celles qui demandent beaucoup de lumière, adaptez leur position à la lumière qui entre chez vous.
Après avoir pris connaissance de ces quelques conseils et après avoir planifié l'emplacement de chaque plante, enlevez la terre des racines (le feutre la remplacera), et insérez chaque plante dans les incisions, en prenant soin de laisser une dizaine de centimètres entre deux plantes.
Pour les plantes qui ont tendance à grimper, pensez à les fixer avec des petits morceaux de laine en leur imposant une trajectoire, afin de ne pas gêner le développement des autres plantes.
7. Où placer mon mur végétal
Le lieu que vous choisirez pour l'installation de votre mur végétal sera déterminant quant à la bonne santé de votre plante.
- Pour un mur végétal intérieur, vous devrez placer votre structure au plus près d'une source de lumière. Et si elle vous semble insuffisante, il faudra prévoir l'installation d'un éclairage artificiel.
Par ailleurs, pour éviter tout risque de pourrissement ou de moisissure, choisissez un endroit particulièrement bien aéré.
Vous pouvez choisir d'installer votre mur végétal sous votre véranda ou votre verrière, pour plus de lumière. Vous devrez en revanche être beaucoup plus vigilant aux éventuelles surchauffes, ainsi qu'aux problèmes que peut amener la condensation.
- A l'extérieur, votre mur végétal peut prendre n'importe quelle place.
Cependant, pensez à adapter vos plantes en fonction de leur exposition au soleil (en permanence, seulement le matin, l'après-midi, à l'ombre...), ou pensez à installer votre mur végétal dans un lieu qui correspond aux plantes que vous désirez y voir pousser.
Attention : réfléchissez bien aux plantes que vous souhaitez mettre sur votre mur extérieur. Par exemple, faire grimper du lierre sur un mur endommagé (fissuré, joints sablonneux...) peut endommager la surface !
8. L'entretien du mur végétal
Un mur végétal ne nécessite pas beaucoup plus d'entretien qu'une plante classique.
- Pour un mur végétal extérieur, il suffit de le tailler et désherber régulièrement (2 à 3 fois par an) et de vérifier le bon état du système d'arrosage.
Vous devrez veiller à ce que les plantes n'atteignent pas les tuiles ou les ardoises, et les gouttières. Si les plantes devaient freiner l'évacuation de l'eau de pluie, l'eau pourrait causer des gros dégâts à la structure du mur.
Vous devrez aussi vérifier qu'aucune plante ne s'enroule autour de la gouttière, au risque de la rompre.
- Pour un mur végétal intérieur, il est déconseillé d'utiliser des produits chimiques, hors engrais.
En effet, par le biais de la pompe, le produit chimique réalimenterait indéfiniment l'eau qui arrose les plantes.
Si l'une de vos plantes présente des problèmes de moisissure ou des champignons, il suffit de la vaporiser avec de l'eau chaude.
9. Combien coûte un mur végétal ?
Le mur végétal est très onéreux si vous faites appel à un professionnel : il faut compter entre 300 euros et 1 000 euros le m² (composé parfois de plus de 40 plantes).
Si vous le réalisez vous-même, votre mur végétal vous coûtera bien moins cher. On compte environ 100 euros pour la création d'un mur végétal artisanal d'1 mètre de large sur 2 mètres de haut. Tout dépend des plantes que vous choisissez et du nombre de ces plantes.
Il existe sur le marché des kits tout prêts pour réaliser votre mur végétal.
Vous pourrez, par exemple, facilement trouver les produits de la marque Flowall qui propose un panneau de 42 cm x 40 cm, pour 16 plantes, pour 49 euros
Montage d’un mur végétal
Modérateurs: ricoinfo57
Vous, qui êtes bricoleurs et avez la main verte, avez sûrement songé à monter un mur végétal.
Voici le montage de ce mur végétal étape par étape, à l'aide de croquis techniques :
Sur le mur destiné à supporter le mur végétal, on fixe du bois 6-4 (60 mm X 40 mm) appelé aussi LAMBOURDE.
Il s'agit de bois spécialement traité, fongicide, pesticide, humidité et isolant.
Il peut se poser sur presque n'importe quelle surface :
- bois (lintau, poutre, chevron, charpente ....etc)
- plâtre (mur en plâttre, GIPROC, BA10 ou BA14)
- pierre (toute nature de pierre, briques, agglo ou parpaing)
- béton, ciment
Attention ! dans le langage technique du paysage, on parle d'une amnière générale de chevron 6-4 !
Attention : Si la pose se fait sur une surface métallique, n'utilisez pas de 6-4 mais plutôt des rails en Aluminium !
Sur les chevrons, on met une plaque de PVC extrudé à clouer ou agrafer puis étanchéfier.
Cette plaque remplace une plaque de bois nécessitant d'y rajouter une couche d'étanchéité. : cela est l'étape suivante si vous ne mettez pas de plaque de PVC extrudé.
Sur la plaque de PVC extrudé (ou la plaque de bois couverte d'une couche d'étanchéité), on met une couche d'aquanappe, et dans laquelle circule le réseau d'irrigation répartie sur toute sa surface.
Une fois cela fixé et installé, on dispose le bac muni d'une étanchéité puis rempli d'eau et dans lequel on immerge la pompe destinée à faire circuler l'eau.
Dans le cas d'un bac avec une pompe, on parle de circuit fermé.
Il est possible de ne pas mettre de bac mais de mettre une pompe directement reliée au réseau d'eau de ville : on parle alors de circuit ouvert.
Remarque : le circuit ouvert est plus gourmand en eau.
Il est possible de faire un circuit fermé avec ce type de pompe en installant une cuve de récupération permettant ainsi d'avoir un circuit fermé.
Nous espérons, que ces renseignements vous auront été utiles.
Nous nous tenons à votre disposition pour de plus amples renseignements.
Toute demande d'informations ou de devis fera l'objet de notre part de la plus grande discrétion.
N'hésitez pas à nous contacter par message privé, ou directement par email à : kloutchihydro@yahoo.fr
Cordialement,
Webmaster et Toute l'équipe de http://www.kloutchi-hydroculture.com et http://www.vegetall-design.com
Tant que la surface du mur reste petite, un circuit fermé composé d'un bac avec une pompe immergée est branchée au réseua d'électricté convient, comme présenté dans le schéma ci-dessous :
Le problème se pose en extérieur dans les régions, où le climat n'est pas avec des hivers doux (risques de gelées de l'eau et donc destruction des racines des plantes).
Il convient alors de ne plus opter pour le bac, mais par un circuit ouvert avec une pompe micro doseuse marchant avec le début d'eau, comme présenté ci-desous dans le schéma :
Ce système devient le seul crédible pour un mur plus important. En effet plus un mur grandit et plus le bac d'un réseau fermé deviendrait massif et poserait des problèmes d'hydraulique et de génie civil.
Enfin il faut savoir tout de même que le circuit ets très gourmand en eau, car l'eau va direct à l'évacuation puis le tout à l'égoût.
Il existe une possibilité de faire un système fermé avec une pompe micro doseuse, comme présenté dans le schéma ci-dessous avec une cuve de récupération de l'eau.
Cependant dans les régions à hiver froid, il faut en extérieur penser à mettre une isolation de tout le circuit d'irrigation.
Le choix des plantes en intérieur est plus varié squ'en extérieur, mais ces plantes ont besoin d'éclairage suffisant : elles en subissent pas les saisons.
Les plantes extérieures, bien que choisies parmi les espèces indigènes, sont soumises aux aléas climatiques : ce qui impose un choix précis de plantes indigènes.
Dans tous les cas, il y a une perte légère d'eau due à l'évapo-transparation des plantes.
Même dans le circuit fermé avec une pompe microdoseuse, il est nécessaire d'avoir une évacuation.
Nous espérons vous avoir donné des informations utiles.
Nous nous tenons à votre disposition pour de plus amples renseignements.
Webmaster et Toute l'équipe dehttp://www.kloutchi-hydroculture.com et http://www.vegetall-design.com
- En Vidéos:
- Construction d'un mur végétal à Villeurbanne
- Urban Garden réalise avec le CSTB le premier mur végétal expérimental de traitement des eaux usées from Felix on Vimeo.
Urban Garden a réalisé un mur végétal extérieur dépolluant dans le cadre de la construction du 1er bâtiment européen dédié à l’expérimentation de la gestion de l’eau. (Bâtiment Aquasim) La réalisation de cet ouvrage s’est effectué dans une démarche écologique respectant les critères de haute qualité environnemental.
urbangarden.fr/ news/11/66/ Urban-Garden-realise-avec-le-CSTB-le-premier-mur-vegetal-experimental-europeen-de-traitement-des-eaux-usees.html
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- Conseils lectures via C Durable.info
http://cdurable.info/Creer-un-mur-vegetal-en-interieur-et-en-exterieur,1166.html
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Créer soi-même un mur végétal
L’auteur de cet ouvrage fait le tour de toutes les techniques pouvant être réalisées par les amateurs eux-mêmes, à l’intérieur de leur maison ou sur un mur à l’extérieur.
Après une présentation du principe et du fonctionnement de ces "jardins verticaux", vous trouverez dans ce livre pratique les différentes techniques à la portée des amateurs, ainsi que toutes les étapes pour créer chez vous un mur végétal, en intérieur comme en extérieur. Ces conseils sont accompagnés d’un guide illustré des plantes les plus adaptées à ce type de milieu.
Au sommaire :
Introduction : L’homme qui transforme les murs en jardin
De la nature à la culture : L’eau - Les nutriments - La température - La lumière
Végétaliser un mur en intérieur : Quelle technique ? - Les systèmes préfabriqués de végétalisation - L’hydroponie sur nappe horticole - Les autres techniques - De l’art d’arranger les plantations
Végétaliser un mur en extérieur : La bonne exposition - S’adapter aux températures extérieures - Le vent - Autres facteurs spécifiques - Concevoir le projet - Techniques alternatives - Une paroi végétale sans irrigation ? - Les réglages à effectuer
L’entretien : Nourrir, surveiller, mesurer - Maladies et ravageurs - Tailler et planter
Les meilleures plantes : En intérieur - En extérieur
L’auteur : Jean-Michel Groult est botaniste de formation. Sa passion pour les plantes l’a conduit à devenir aujourd’hui journaliste, spécialisé dans le jardinage et les questions environnementales. Il a écrit en 2007 Jardiner durablement, les solutions bio qui marchent vraiment, pour lequel il a reçu le prix Saint Fiacre, décerné au meilleur livre de jardin de l’année par l’association des journalistes de l’horticulture.
Références : Créer un mur végétal de Jean-Michel Groult - Editeur : ULMER - Parution : 11/07/2008 - 150 illustrations - 192 pages - ISBN : 978-2-84138-330-6 - Prix public : 24,90 €
Achetez cet ouvrage chez notre partenaire Eyrolles pour 23,66 € en cliquant ici.
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Réaliser ET savoir entretenir
L’auteur de ce guide pratique, Léon-Hugo Bonté, spécialiste des plantes, est devenu une référence en matière d’écologie urbaine. Il nous rappelle qu’il n’y a rien de plus logique que d’opter pour ces réalisations totalement naturelles : elles offrent une protection du froid en extérieur ou bien la nature dans son salon. Toutes les raisons sont donc bonnes pour réintégrer les plantes à notre habitat ! Cependant, réaliser un mur végétal ne s’improvise pas totalement et mieux vaut avoir un bon mode d’emploi. Quant à l’entretenir et à le voir prospérer, rien de plus simple quand on est bien conseillé ! Cette deuxième édition revue et actualisée permet, avec un pas à pas complet et détaillé, de comprendre le fonctionnement d’un panneau végétalisé. Grâce à des photos adaptées et des explications claires, vous apprendrez à le réaliser et à l’entretenir.
Références : Réaliser et entretenir son mur végétal de Léon-Hugo Bonté - Editeur : Eyrolles - Parution : 17/05/2010 - 2ème édition - 96 pages - EAN13 : 9782212127300 - Prix public : 9 €
Achetez cet ouvrage chez notre partenaire Eyrolles pour 8,55 € en cliquant ici.
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Et pourquoi pas aussi un toit végétalisé ?
Vous avez envie d’habiller de vert votre habitation, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? En effet, le domaine de la végétalisation de l’habitat regorge de techniques : façades végétalisées avec des plantes grimpantes, murs végétaux intérieurs et extérieurs, toits végétaux intensifs, extensifs et semi-extensifs, toiture prairie... Et vous hésitez encore entre un toit végétalisé ou un mur végétal ? En fonction de votre habitation, de votre budget et de vos objectifs, cet ouvrage vous guide pour faire le bon choix en vous détaillant toutes ces techniques, leurs atouts et leurs limites, et en vous donnant une multitude de conseils pratiques. En fin d’ouvrage, vous trouverez un carnet d’adresses très fourni proposant une sélection d’entreprises qualifiées pour réaliser ces travaux.
Références : Murs et toits végétalisés de Sylvain Moréteau - Editeur : Rustica éditions - Parution : 29/10/2009 - 112 pages - EAN13 : 9782840389439 - Prix public : 15 €
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Le mur végétal par Patrick Blanc
Le mur végétal a été mis au point au milieu des années 90 par Patrick Blanc, un scientifique reconnu, chercheur au CNRS et docteur d’état ès Sciences à l’université Pierre et Marie Curie. La technique a été mise au point à l’issue de nombreuses années d’observation dans les milieux naturels. Elle repose sur une constatation scientifique : pour prospérer, une plante n’a pas besoin de terre mais d’une surface stable où les racines peuvent se fixer et d’une réserve d’eau et de sels minéraux permettant à la plante sous l’action conjuguée du gaz carbonique ambiant de se nourrir par photosynthèse.
Ses créations peuvent s’admirer entre autres sur la façade du musée du quai Branly à Paris, mais aussi en Inde, au Japon, aux Etats Unis, en Thailande, et dans bien d’autres pays.
Quelques réalisations de Patrick Blanc en France :
D’une surface de 800 m², le mur végétal du Quai Branly se compose d’environ 15000 plantes issues principalement du Japon, de la Chine, des Etats-Unis et de l’Europe centrale.
Autre réalisation de Patrick Blanc, le Mur Végétal des Halles à Avignon : le plus haut niveau de biodiversité jamais installé sur un Mur Végétal. Près de 400 espèces composent ce Mur Végétal qui couvre une surface d’environ 600 m2. Ce très haut niveau de diversité végétale (habituellement, seulement 200 espèces sont sont utilisées) a été choisi en raison du climat méditerranéen et de la configuration du Mur. L’exposition face au Nord soumet le Mur à la force du mistral mais le protège aussi des ardeurs du soleil. C’est pourquoi la gamme des espèces est aussi étendue : vers le haut du Mur, le plus balayé par les vents et le plus exposé à la lumière, on retrouve des espèces arbustives vivant dans la nature sur les hauts des falaises, comme des Cotonéasters, des Buddleias, des Spirées ou des Conifères ; ces espèces vont ainsi constituer une canopée forestière protectrice. Plus on descend le long du Mur, plus le micro-climat devient sombre et humide ; c’est alors le royaume des Heucheras, des Corydalis, des Acanthes ou autres Fougères. Cette stratification végétale, semblable à celle rencontrée dans la Nature, représente donc une succession écologique et non pas géographique. C’est pourquoi les espèces sont choisies en fonction de leur biotope d’origine : un Heuchera d’Amérique du Nord, un Saxifrage de Chine ou un Corydalis d’Europe poussent dans la nature sur le même type de rocher moussu en sous-bois. Ainsi, le Mur Végétal d’Avignon offre au spectateur une vision très large de la biodiversité des espèces végétales poussant sur les rochers et les falaises du monde tempéré et méditerranéen.
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