décroissance

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Kenny arkana : les chemins du retour

 

Prisonnier dans la peur qu'on nous inculque
Laisse-les nous mépriser nous appeler jeunes et incultes
C'est la maladie du siècle, dans le cœur : des surins
Les terriens sont en terreur, ont enterré ce qui faisait d'eux des humains
Ca fait un bail qu'on a tout balancé dans la fosse
Comment a-t-on pu zapper que l'amour était le moteur de notre propre force ?
On se renferme tous malheureux dans nos petites cases
La vie se cache dans chaque recoin même des plus petites phrases
veille sur ton cœur, il peut vite glacé de froid
Il faut garder sa vigilance pour ne pas s'éloigner de soi
Chaque instant est une prière
Prends soin de tes pensées
Demeure-les sensées pour ne plus broyer de la pierre
Le système est un mirage, les barrières illusoires
Les angoisses sont des pailles auxquelles Babylone veut nous faire croire
Le cœur détaché tout commence dans la tête
La révolution totale n'est pas qu'un but c'est un chemin et une quête

~Refrain~
On doit redevenir humain. Whoo oye oye ! (x4)

Les barrières sont dans nos têtes, les limites dans nos cœurs
Le travail est profond pour s'émanciper de l'horreur
Après des siècles d'aliénation
Après des siècles d'aberration
On s'est construit nos propres prisons
Enfermés dans les forteresses de nos égos
La vie ne passe plus à travers ; on se sent mourir, on sort les crocs
On s'entretue et on s'oublie en accusant autrui
On brûle nos rêves de notre plein gré pour libérer nos cris
Demis-Hommes, on a des clous au bout de nos ailes
La vraie révolution sera le changement de nos êtres
La force est en nous-même, secret de la création
Entends des anges à ton oreille te souffler la mission
Cherche la pureté en ton cœur vu que l'horreur nous encercle
Trésor enfoui, secret de nos ancêtres
Mémoire oubliée dans un coin d'évolution
Enfant de l'humanité on porte en nous la solution

~Refrain~

La machine nous a appris à ne pas sourire dans la rue
A ne pas voir le pauvre qui crève en demandant de l'aide
Elle nous a enseigné que l'amour était une faiblesse
Tout comme les larmes, les faiblesses
N'ont pas de place dans leur système
Violente elle nous a formé à encaisser les coups
Clamant le « Chacun pour soi et le diable pour tous »
Elle nous a appris à ne pas regarder son voisin
A voir pour comparer et puis pour jalouser son pain
Elle nous a dénaturé jusqu'à ce qu'on banalise le mal
Qu'on glorifie le diable et qu'on en sous-estime le drame
Elle nous a convaincu que pour vivre à Babylone
Il ne fallait plus être humain mais être un robot ou un clone
Elle a fait de nous ses enfants
Redessinés à son image, aussi gris que l'ensemble de son rivage
Enfant de Dieu, l'amour et la mémoire seront nos armes
Sur le chemin du retour vers la vérité de nos âmes



29/01/2011
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