décroissance

Dans le cadre de cette enquête, l'association a fait analyser une dizaine de produits alimentaires.

Résultats : 75% des échantillons analysés contenaient des résidus de pesticides.

Il s’agissait de biscuits au blé complet, de céréales complètes, de pain complet, de pain de mie Harris, de pâtes, de viennoiserie, autrement dit, des produits à base de blé.

Parmi ces échantillons, tous contenaient une ou plusieurs substances, organophosphorées ou pyrèthrinoides, suspectées d’être perturbatrices du système endocrinien.

Pourquoi ? Selon Générations Futures, avant d'être transformé, ce blé a été stocké dans des silos agricoles traités parblé de puissants insecticides pour lutter notamment contre les champignons.

L’association a également analysé 181 produits non alimentaires (insecticides ménagers ou pour le jardin, antiparasitaires à usage vétérinaire ou humain et acaricides) et 108 contenaient une ou plusieurs substances organophosphorées ou pyrèthrinoides, suspectées d’être perturbateurs endocriniens.

Cette enquête, qui a fait l’objet d’un rapport, met clairement en évidence notre exposition quotidienne aux pesticides.

L’objectif de Générations Futures est de faire prendre conscience aux responsables politiques de l’urgence d’une action préventive dans ce domaine.

Elle a donc demandé au gouvernement français de faire de l’élimination de tous les perturbateurs endocriniens de notre environnement un axe majeur de sa politique de santé environnementale, afin de protéger la population générale, et surtout les plus sensibles tels que les femmes enceintes et les enfants.

Ce rapport sera remis au comité qui travaille sur la mise en place de la future Stratégie Nationale sur les perturbateurs endocriniens lors de la réunion du 22 mars prochain ainsi qu’aux différents ministères concernés.

SOURCE: WWW.générations-futures.fr