Créer un jardin collectif
Un jardin partagé tout en haut de Paris
http://dai.ly/c7QOLl
- Qu’est-ce qu’un jardin partagé ?
la biodiversité.C’est un lieu ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre les générations et les cultures. Il permet de tisser des relations entre les différents lieux de vie de l'arrondissement : écoles, maisons de retraite, hôpitaux… Dans ce jardin, respect de l'environnement et développement de la biodiversité sont de mise.Ces jardins se fondent sur des valeurs de solidarité, de convivialité, de lien et de partage entre les générations et les cultures, qui figurent dans la Charte des Jardins en Partage. Produire ensemble légumes, fleurs, fruits, aromatiques, médicinales..., leur donne une saveur particulière et c’est une ressource bien utile en ces temps de crise.
Un jardin partagé tout en haut de Paris
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Vidéo jardins collectifs Amélie : http://dai.ly/bRdKHm
envoyé par jardins-de-la-solidarite.
- Une démarche participative
-jardins collectifs d'habitants
- La création de lien social
Il contribue à valoriser les ressources locales en tissant des relations avec d'autres structures (associations, établissements d'enseignement, maisons de retraite, centres sociaux, hôpitaux…).
qui autrement ne se rencontrent pas vraiment"
sociale des jardins collectifs d’habitants. Il était perçu comme dangereux ; très mal entretenu, non pas par négligence des jardiniers de la Ville, mais parce que c’était devenu une zone difficile en termes de deal, de trafics de toutes sortes, d’affrontements même. Les jardiniers osaient à peine y aller et l’entretien y était effectué a minima, le jardin subissant des dégradations importantes. Au milieu du jardin, on a créé un petit jardin partagé et ce sont essentiellement des mères de famille qui ont pris en charge ce jardin. L’état d’esprit du lieu a alors complètement changé. Ce n’est pas le paradis, mais le lieu est respecté. Il a retrouvé sa “dignité” et est devenu beaucoup plus calme. Ces exemples montrent bien que ces projets créent du lien social, toutes générations et toutes catégories sociales confondues..." Yves Contassot,
adjoint au maire de Paris, chargé de l’Environnement,de la Propreté, des Espaces verts et du traitement
des déchets / Programme La Main Verte.
- Le respect de l'environnement
Les jardins passagers nés de l’exposition « le jardin planétaire » ont testé la technique du Bois Raméal Fragmenté (BRF). Des parcelles avec BRF, et d’autres sans, sont cultivées avec les mêmes plantes afin
d’observer les différences de développement. Les plantes cultivées sont des tomates, concombres, haricots verts, courgettes…Cette technique, mise au point au Canada, consiste à recréer un sol forestier à partir de broyat de branches (rameaux). Ce sol reconstitué héberge une microfaune et des champignons dont les activités enrichissent naturellement le sol.
Le BRF est épandu sur le sol sur une épaisseur de 3 à 5 cm (10 cm si le broyat est grossier) en automne ou au printemps. Il faut le recharger tout les ans 1 ou 2 ans suivant la vitesse de décomposition.Les avantages du BRF sont : amélioration des qualités du sol (ameublissement, enrichissement…), suppression du travail du sol (bêchage, désherbage…) et de l’arrosage. Le BRF présente deux inconvénients. Il est impossible de faire des semis directs de graines très fines, et une faim d’azote apparaît la première année. Elle peut être évitée en faisant une culture de légumineuses avant d’épandre le BRF, ou bien en épandant un compost semi mûr avant la couche de BRF (compensation de la consommation d’azote).
Au jardin Crimée Thionville, on pratique le compostage de proximité depuis février 2008. Quatre composteurs construits à partir de palettes de récupération sont à la disposition des riverains pour y déposer leurs déchets de cuisine, sous le contrôle avisé de Bruno (référent compost) et Stéphanie. "Cette activitéa fonctionnédès le début, surtout après l’annonce dans la gazette du 19e. Tout le monde peut y participer et si le jardin est fermé, leshabitantslaissentleur sac plastique de l’autre côtéde la clôture. Mais attention, on ne peut pas tout récupérer…" En effet, seuls les déchets végétaux peuvent être utilisés : épluchures, coquilles d’oeufs, marc de café ; on évite les épluchures d’agrumes et la viande. Astuce : couper les déchets en petits morceaux accélère la décomposition. Le travail pédagogique et l’affichage sont importants pour que les bons réflexes deviennent naturels. Stéphanie intervient aussi dans les écoles pour expliquer le compostage et le processus de dégradation des déchets par les vers de terre et les insectes… Cette année le jardin Crimée Thionville va distribuer des affichettes informatives à destination de tous les habitants souhaitant s'investir dans ce projet de compostage de proximité.
- Un accompagnement
L'association partenaire se verra alors proposer par la Ville(Direction des Espaces Verts et de l’Environnement) :
- Si nécessaire, un accompagnement méthodologique assuré par une association référente, ayant compétence dans le domaine.
- Un label Main Verte. Le jardin sera intégré dans le réseau Main Verte des jardins partagés de Paris. Il bénéficiera ainsi d'échanges et de documentation, et recevra une information sur les programmes de cours de jardinage. Il pourra être associé aux manifestations organisées par la Ville.
- Une expertise technique, ainsi que des conseils sur les pratiques respectueuses de l'environnement adaptées à Paris.
- Une convention d’usage qui précisera pour chaque jardin toutes les modalités d'application de la présente Charte.
Exemple de Charte et des points autour desquels elle peut s'articuler:
- Ouverture au public : Ouvrir le jardin quand l'un des membres de l'association est présent ; une ouverture de deux demi-journées par semaine dont une le week-end est souhaitable.
- Convivialité : Organiser au moins un événement public par saison de jardinage.
- Communication : Afficher de manière visible son nom, les modalités d'accès au jardin, les activités proposées et les dates de réunion ; Apposer le logo Main Verte sur le jardin
- Fonctionnement : Elaborer collectivement et porter à connaissance les règles de fonctionnement du jardin.
- Gestion du site : Maintenir le jardin en bon état, enlever les détritus, privilégier une gestion écologique du site (éviter les produits phytosanitaires, les pesticides et les engrais chimiques, les gaspillages en eau, développer le compostage de proximité, planter des essences adaptées au sol et au climat,...), veiller à la conformité des usages avec la destination pour laquelle le jardin a été attribué (pas de stationnement, pas d’habitation,…).
- Divers : Prendre une assurance responsabilité civile.
Les habitants qui désirent fonder un jardin partagé doivent se regrouper en association.
Une concertation est mise en route, entre la mairie, les services de la ville et l’association, pour le déploiement d’un projet cohérent, selon les principes définis (Charte Main Verte). Le projet est validé ou non, au vu de son contenu, de sa faisabilité et de son coût.
Les jardins sont généralement pérennes, mais peuvent également être éphémères, installés sur des terrains destinés à être construits par exemple.
La parcelle identifiée pour accueillir le projet est viabilisée et sécurisée par son propriétaire ou l’organisme mandaté à cet effet. Les services de la ville fournissent la terre végétale et installent une arrivée d’eau, une clôture et un panneau informatif.
Une convention est signée entre la ville et l’association, à laquelle sont remises les clés.
L’association entretient le jardin partagé et assure son animation, dans l’esprit de la Charte : respect de l’environnement, bonne gestion du site, ouverture régulière aux habitants et au public, communication transparente...
Le financement des projets
Contenu de la Mesure 10B et accompagnement des porteurs de projets
Isabelle Médou-Marère et Erell Hamroun de la FNARS Île-de-France.
Le dispositif d’appui aux micro-projets associatifs financé dans le cadre du Fonds social européen (FSE) est
un dispositif dérogatoire du droit commun applicable en matière de subvention européenne avec une prise en charge à 100 % du projet. En effet aucun co-financement n’est demandé. L’appui aux micro-projets associatifs est l’héritier du “capital social à finalité locale” lancé en 1998 à titre expérimental par la Commission européenne.
En Île-de-France, ce fonds est géré par trois organismes intermédiaires :
- la FNARS Île-de-France,
- Projets-19
- l’ARDEVA Île-de-France.
• Favoriser l’insertion sociale et professionnelle de publics en difficulté. Les projets concernant les personnes handicapées sont éligibles.
• Permettre la création d’activité ou le développement de l’économie sociale et solidaire.
• Promouvoir l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
Un comité de sélection assure l’examen des dossiers. Il comprend des institutions publiques comme la DRTEFP, le Conseil régional Île-de-France, la Préfecture, la DIREN(10)…, mais aussi des associations inscrites dans le champ de l’insertion et de l’économie solidaire comme l’ACPES(11), la Fédération des CIGALES(12), le COORACE(13), France Active, l’URIOPSS(14), la Fédération nationale des régies de quartier…
L’animation du dispositif par la FNARS Île-de France
La FNARS Ile-de-France a créé de nouveaux outils de gestion de suivi des projets en remplacement de ceux proposés initialement par l’Europe qui apparaissaient moins bien adaptés à la réalité de terrain.
L’association organise des rencontres entre porteurs de projets pour confronter les initiatives et les méthodes.
Présentation du dispositif d’appui aux micro-projets associatifs du Fonds social européen (Objectif 3 - Mesure 10B).
Le financement des projets de jardins partagés peut trouver une réponse dans le dispositif d’aide aux micro-projets associatifs mis en place par le Fonds social européen.
(10). Direction régionale de l’Environnement.
(11). Appel pour une Conférence permanente de l’économie solidaire en Île-de-France.
(12). Clubs d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire.
(13). Fédération des comités et organismes d’aide aux chômeurs par l’emploi.
(14). Union régionale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux.
Méthodologie
- Définition du projet.
- Un outil d'insertion
- Un outil de gestion et d'aménagement de l'espace
- Un espace de loisir etc.
>Un jardin collectif d'insertion par exemple nécessitera un terrain à proximité des centres de vie, à 500m maximum du lieu d'habitation du public en réinsertion...Un terrain isolé ne conviendra pas.
Différentes formes de gestion:
- Gestion communale par les services espaces verts et insertion
- Gestion associative Loi 1901
- Comité local de quartier
- Centres sociaux
- Conventionnement offices HLM
- Comité d'entreprises
- Faisabilité foncière : informations sur les disponibilités de terrains.(contacter les communes, la DDE,les établissements publics d'aménagement, les SAFER, les chambres d'agriculture, les DDAF,les notaires etc.).
Le PLU présente une analyse du territoire (choix politique de préservation, gestion,développement), les plans de zonage en fonction de son urbanisation actuelle et de sa vocation future (règles spécifiques en fonction dela surface,hauteur,emprise et construction..) et le règlement de la zone (toute construction ou transformation du mode d'occupation des sols-abris de jardin- doivent être en accord avec ce dernier..).
4 sortes de Zones:
Zones ND (préservées de toute construction, à intérêt écologique)
Zones NC et NB (agricoles)
Zones NA (naturelles à urbanisation future)
Zone U (urbanisées)
En absence de PLU, c'est le code d'urbanisme qui s'applique...(cf DDE).
- Evaluation du public concerné (situation, nombre...)
- Evaluation des besoins en encadrement et leurs coût
- Identification et quantification des besoins en matériel/aménagement avec évaluation des coûts en fonction des terrains.
>Investissement
*Coût de l'ensemble des matériels nécessaires à l'aménagement du site:
- Alimentation en eau:investissement raccordement au réseau, récupération d'eaux pluviales...
- La construction d'abris (couverture, murs, dalles béton..)
- Les clôtures
- Les plantations
- Les amendements et divers apports en terre et matériaux (graviers, sable..)
- Les matériels divers de jardinage
- Le mobilier éventuel
- Le terrassement
- Les honoraires d'un éventuel cabinet d'étude
>Fonctionnement:
- Engrais et amendements
- Graines et autres plants
- Consommation d'eau
- Entretien des clôtures et bâtiments
- Renouvellement des outils collectifs
- Renouvellement des plantes ornementales
- Amortissement des différentes installations
- Remboursements des emprunts
- Paiements des frais financiers liés aux éventuels emprunts
- Location du terrain
- Assurances
- Evaluation des financements possibles en fonction de la nature du projet.
>investissement:
*Subventions directes pour travaux clairement identifiés.
*Réalisation en interne de certains travaux
La majorité des aides dépend du montant total des travaux et doivent apparaitre au même titre que les emprunts contractés.
>fonctionnement:
*Subvention de fonctionnement= budget sous forme de financement d'une quote-part du coût réel de fonctionnement ou par prise en charge d'un poste donné (rémunération animateur par ex.).
*Cotisations des jardiniers = couvrent partie des frais + provision pour futurs investissements, renouvellement matériel etc.
>Le plan de financement établira échéances pour les remboursements de la dette et amortissement du matériel sur une période adaptée.
>Aides à la création:
*financements communaux
*DIREN pour les projets pilotes
*DDE : aide sustentielle dans les quartiers classés en Grand Projet de Ville.
*Fondations: Vivendi, Nature et Découvertes, Ushaïa, de France etc.Tout engagement avec des partenaires doit faire l'objet d'un document écrit.
S'assurer que l'ensemble des responsables techniques et des élus sont bien informés et en accord avec la démarche.
- Dépôt du dossier administratif de demande de subvention
- Présentation des porteurs du projet (expérience, formations, motivations, rôle de chacun...)
- Présentation du projet (description de la nature du projet, de la forme juridique et de ses objectifs, spécificité, description de la demande et de l'intérêt du projet...)
- Convention avec les différents partenaires , notamment les communes (approbation du conseil municipal)
- Acte de propriété et convention de mise à disposition du terrain (ou engagement écrit) avec durée minimale et conditions de renouvellement:
- 10 ans minimum pour les jardins familiaux
- 2 à 3 ans pour les jardins d'insertion
- Extrait du règlement d'urbanisme
- Etude de faisabilité avec estimation financière et plan de financement
- Plan de situation à 1/5000°
- Etat des lieux à 1/500° (présentation site avant aménagement -photos-, plan avec infrastructures ...)
- Plan d'aménagement détaillé
- Document descriptif de l'insertion de cet aménagement dans le quartier (photos, plans montrant montrant l'insertion paysagère et relations avec espaces publics)
- Plan de masse à 1/5000° pour les voies et réseaux/Parcelles/Plantations/Parkings
- Plan à 1/50° des abris
- Schéma de détails montrant la spécificité du jardin (récup des eaux pluviales, utilisation d'énergie solaire etc.)
3. Mise en oeuvre du projet
>Concertation avec les différents partenaires
Négociation et clarification des objectifs et apports de chacun. Gestion des éventuels conflits d'intérêt ou des conflits liés aux différences de savoir-faire.
Disponibilité foncière et financements doivent être établis avec les partenaires avant tout travail.
Définition des programmes et qualité de l'aménagement doivent être fixés avec les représentants des jardiniers.
4. Participation du public concerné
Recherche de public grace
> aux moyens de communications tels que journaux locaux
>organisation de réunions publiques
Le groupe concerné par le jardin devra être structuré et posséder un statut juridique, de même qu'une organisation interne spécifique (désignation de reponsables).
5. Définition du programme d'aménagement et de travail.
Implication des futurs jardiniers permet une réduction des coûts (assemblage des abris, préparation des tranchées d'adduction en eau...).
>Situation du jardin : concevoir l'organisation de façon à faciliter les échanges avec l'extérieur. Les circulations doivent permettrent aux passants de profiter du jardin sans nuire à l'intimité des jardiniers d'ou l'importance du positionnement et de la transparence des haies.
> La conception doit favoriser la convivialité entre les jardiniers:
*Souplesse réglementaire relative à l'aménagement du jardin et des abris.
*Création d'espaces ludiques pour les enfants
*Localisation de points de rencontres: Bacs de compostage, alimentation en eau, stockage de fumier..
*Installation d'espaces récréatifs (barbecue, jeux de boules...)
>Que faut-il envisager dans le cadre de la conception d'un jardin?
*Préparation du sol
*Clôtures( entre 1,20m et 1,50m)
*Haies de protection
*Plantation ornementale des parties communes
*Abris individuels
*Type d'alimentation en eau
*Abri ou local commun avec + ou - de confort (douche, sanitaires...)
*Espaces D'échanges et de convivialité (tables, four à pain etc.)
>Déterminer la nature du sol
*Compact, caillouteux, arable, aéré, flitrant? PH?:sol neutre, acide, basique calcaire? Composés azotés, phosphorés?Friche urbaine? Terrain agricole?
*L'épaisseur de terre minimale nécessaire est de 35cm de profondeur
*Références:
-coût apport terre végétale: 16 à 20 € HT/m3
-coût moyen déblais remblais: 16 à 20€ HT/m3
-coût minimum pour un décapage de terre sur 40cm : 8 à 10€ HT/m3
-analyse classique de terre avec commentaire de fumure 100€ HT et jusqu'à 900€ HT pour une analyse des polluants potentiels du sol.
*Modes de détermination de la nature du sol:
-observation de la végétation présente
-analyse pratique par tests successifs
-analyse pédologique
http://www.espaces-verts-hortion.fr/Nature-du-sol_a49.html
http://www.jardipedia.com/article_Determiner-la-nature-du-sol_157.htm
http://www.toobusiness.com/portail/conseil/maison/determiner-nature-sol.htm
http://www.femmeactuelle.fr/jardin/amenagement-jardin/olivia-adriaco-jardin/conseils-video-olivia-adriaco-nature-des-sols
*Le compost est un amendement intéressant et très bon marché.
Faire son propre lombricomposteur
envoyé par TVVendee. - http://dai.ly/hBfilT
>L'eau
*Pompage dans une nappe phréatique (à 18m de profondeur maximum):
-par un système de puits collectifs ou individuels avec pompe à main
-par une installation composée d'une pompe immergée avec un surpresseur composé d'un ou plusieurs ballons.Dans le coût de revient d'un pompage automatique, il faut prévoir: le forage (400€HT si < à 7m et avec pompe manuelle et jusqu'à 8000€ si 25m et pompe immergée solaire)/ amortissement et entretien du matériel/Consommation en énergie
*Raccordement au réseau public (280 à 400€ par parcelle). Il est préférable d'installer des sous-compteurs individuels pour facturer la consommation réelle de chaque jardinier.
L'existence de deux compteurs: un pour l'eau potable, l'autre pour l'assainissement permet l'exonération de la taxe d'assainissement et de pollution pour l'eau d'arrosage.Exonération totale si assainissement autonome.
*Récupération d'eau de pluie
*Installation d'un système d'arrosage économique type goutte à goutte ou par aspersion.
>L'abri de jardin
*Collectif :Entre 17 et 30m2 pour une trentaine de jardiniers.
*Individuel: entre 2 et 6m2
*Coût moyen : entre 600 et 3000 € HT en fonction de la qualité des matériaux, capacité à négocier prix avec les fournisseurs,intervention d'une entreprise ou autoconstruction, réalisation d'une dalle ou de 4 dés en béton, regroupement des abris (par 2 ou 4)...
>La Biodiversité
*Permet la maitrise du développement des ravageurs tout en conservant et en utilisant les moyens existants dans la nature. Il ne s'agit pas seulement de cultiver de nombreuses espèces différentes de légumes, fruits et plantes aromatiques mais de tendre vers la réintroduction de milieux riches et divers. Il est nécessaire de tenir compte de l'intéraction entre les diverses espèces: http://fr.wikipedia.org/wiki/Cultures_associ%C3%A9es et http://mag.plantes-et-jardins.com/conseils-de-jardinage/fiches-conseils/potager
*Les herbes sauvages, sans utilité apparente, peuvent constituer un habitat pour la faune ( http://fr.ekopedia.org/Liste_d%C3%A9taill%C3%A9e_de_plantes_mellif%C3%A8res ) et posséder des vertus thérapeutiques: http://www.lepetitherboriste.net/ et http://plantes.sauvages.free.fr/pages_medecine/index.html
*Aménagement:
-Conserver des corridors naturels
-Préserver des espaces libres ou l'intervention du jardinier est parcimonieuse
-Aménager des haies bocagères composées d'essences locales créant un habitat naturel pour oiseaux, insectes auxiliaires, hérissons...et contribuant à créer un micro-climat.
-choisir des matériaux et essences adaptés aux aménagements : par ex, haie d'aubépine plus dissuasive qu'une clôture...
*Gestion:
-Couverture par mulchage et paillage
-Utilisation d'engrais vert et compost
-Mise en oeuvre de cultures associées
-Utilisation de pièges sans produits chimiques (pièges à limaces par ex)
-Création d'abris pour les animaux utiles (niches à hérissons, hotel à insectes etc.)
-Fauche tatdive pour permettre reproduction des plantes et des animaux
-Utilisation de décoctions de plantes (orties, prêle, bouillie bordelaise...) pour lutter contre les ravageurs et parasites.
-Mise en place de ruches qui favorisent la pollinisation
Pour aller plus loin:
Source : www.grandlyon.com/fileadmin/user.../Jardins_citoyens.pdf
www.jardincommunautairestfelicien.org/croissance.pdf
http://www.gov.mb.ca/housing/neighbourhoods/toolbox/guide.fr.html
Jardin d'Eole - Une belle récolte multicolore |
Mairie de Paris - Dany Gander Gosse |
- Exemple de jardins partagés :La politique des jardins collectifs de Bordeaux
La ville de Bordeaux a été un précurseur, puisque qu’elle a commencé dès 1987, en privilégiant une approche sociale. Tout est parti d’une demande émanant d’un centre social où des femmes cuisinaient. Elles souhaitaient avoir un jardin collectif pour pouvoir cuisiner les produits cultivés. Le projet est né dans une certaine improvisation mais à partir d’une demande très claire. La municipalité de Bordeaux a continué par la suite.
Ce qui intéresse Véronique Fayet ,adjointe aux Affaires sociales à la Mairie de Bordeaux,dans cette politique de développement des jardins, c’est qu’elle porte en elle une notion philosophique très humaniste. Toute personne, quelles que soient ses difficultés, sa situation sociale, son statut de sans domicile fixe, de bénéficiaire du revenu minimum d’insertion ou d’autres minima sociaux, a en elle des compétences,des richesses que bien souvent elle ignore parce qu’elle se dévalorise ou qu’elle est dévalorisée aux yeux de ses propres enfants, de sa famille…
En proposant à des personnes de jardiner, dans un jardin partagé ou dans des jardins familiaux, on inverse le processus,l’assisté devient producteur. Il y a là un basculement fondamental dans l’approche d’une politique sociale, un changement de regard complet. La personne peut montrer qu’elle a réussi quelque chose à ceux qui l’entourent, elle a des produits du jardin à offrir, on efface l’image du “fainéant qui passe toute la journée à regarder la télé”, car le travail de la terre est difficile.
Un sociologue a dit : “faire, et en faisant, se faire”. Le jardinage débouche sur la question de l’autoproduction, du faire soi-même qui concerne aussi le logement. La Fondation de France a produit récemment un document dans lequel on montre l’intérêt de l’auto-réhabilitation du logement(15) pour aider une personne à se reconstruire.
*Le jardin comme moyen et non comme fin
Le jardinage n’est pas une fin en soi. Ce n’est qu’un moyen, sans que cela soit péjoratif, il représente le coeur d’une politique sociale. Cette dynamique d’autoproduction permet d’inverser le regard et c’est ce que la municipalité de Bordeaux veut développer.
La création de jardins familiaux au pied d’une cité d’habitat social comprenant uniquement des logements sociaux vient illustrer ce propos. Dès les années 1990, la ville de Bordeaux a mis à disposition des habitants qui le souhaitaient une parcelle de jardin. La question de la concertation ne s’est pas posée, elle était “consubstantielle” de la démarche municipale.
La ville de Bordeaux a mandaté l’association des Jardins d’Aujourd’hui pour faire du porte-à-porte et demander aux habitants, surtout ceux qui ne s’étaient pas manifestés, s’ils étaient intéressés par du jardinage. Les résidents ont osé ouvrir leur porte, c’était la première fois que l’on venait jusqu’à eux. L’objectif était de mobiliser non pas les plus volontaires, ceux qui répondent à toutes les sollicitations, mais ceux qui ne répondent jamais. Cette opération a révélé une mémoire parfois très récente du jardin, de la production alimentaire parmi les Français mais aussi chez ceux qui venaient d’un village de Turquie
ou du Maghreb. À la suite de cette action de mobilisation longue et exigeante, mais qui a permis de rencontrer presque tous les locataires, des réunions ont eu lieu avec les habitants intéressés au centre social. Au cours de ces rencontres, l’association des Jardins d’Aujourd’hui et les jardiniers ont co-produit
un règlement intérieur du jardin et élaboré les critères d’attribution des parcelles. La ville de Bordeaux a choisi de déléguer cette compétence à une association pour mettre un peu de distance entre la Ville et les jardiniers.
faire référence.
Depuis, la municipalité a réalisé une deuxième tranche de jardins familiaux. Dans le même quartier d’habitat social des Aubiers, la mairie prévoit de réaliser une troisième tranche de jardins car la liste d’attente est importante. Ces jardins plus “novateurs”, seront intégrés dans une trame verte et donc plus visibles. Les premiers se trouvaient dans un “petit coin”. Comme il s’agissait d’un projet social, il ne fallait
pas trop les montrer de peur des a priori véhiculés par ces projets. Finalement, l’expérience prouve que lorsqu’il existe des règles du jeu, le résultat peut être montré.
Les bénéfices sociaux des jardins collectifs
L’étude d’un sociologue du PADES(16) a permis d’évaluer en termes sociaux les bénéfices du jardin des Aubiers. C’est un lieu de convivialité où l’on parle avec le voisin qu’il soit d’origine turque, maghrébine ou Français de souche..., où l’on échange sur la façon de cultiver les tomates ou le persil. En termes
de revenu, l’étude a montré que la production équivalait à un treizième mois. C’est une richesse parce que non seulement on nourrit sa famille mais en plus on échange ses légumes contre des services et d’autres biens.
Daniel Cérézuelle et Yann Le Formal, Les jardins collectifs… un outil d’insertion,Talence, Institut régional du travail social Aquitaine, Juin 1990.
Les limites de l’action publique
Pour Véronique Fayet, la seule limite, c’est la difficulté de multiplication de ce type d’expériences car cela suppose de mobiliser l’ensemble des services techniques, les autres élus et les habitants. “Après chaque expérience il faut regagner les personnes une par une”.
Inspirée par le programme parisien Main Verte, la municipalité montpelliéraine a lancé tout récemment son propre programme. Quels en sont les fondements et les premiers résultats ?
Comment mettre en oeuvre une politique publique pour les jardins partagés à l’échelle intercommunale ?
La Vil le de New York a dédié un programme municipal aux “jardins communautaires” dès la fin des années 1970. Sa directrice livre un point de vue comparatif entre les jardins partagés parisiens et les “community gardens” new-yorkais.
- Graine Ile de France
17 rue Capron –
75018 PARIS –
Tél. : 01 45 22 16 33 –
Fax : 08 70 65 75 18
info@graine-idf.org
http://www.graine-idf.org/
- Espaces
Espaces
37, route de Vaugirard
92190 Meudon
Tel 01 55 64 13 40 espaces@globenet.org
www.association-espaces.org
- Graine de Jardins
Graine de Jardins 11bis, passage Ramey
75018 Paris tél./ Fax : 01 42 23 39 25 grainedejardins@wanadoo.fr
- Le Jardin du cheminot
23, rue Yves Toudic
75481 PARIS Cedex 10
Tél. : 01 42 08 78 22 Fax : 01 42 45 48 54
http://www.le-jardin-du-cheminot.asso.fr/
- Fédération Nationale des Jardins Familiaux
FNJF
11, rue Desprez
75014 Paris
01 45 40 40 45
http://www.jardins-familiaux.fr/
- Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF)
84, rue de Grenelle
75007 Paris Tel. : 01 44 39 78 78 - Fax. : 01 45 44 96 57
http://www.snhf.org/
- Groupement National Interprofessionnel des Semences et plants (GNIS)
GNIS
44, rue du Louvre
75001 Paris
- Jardins de Cocagne
2, Grande Rue
25220 Chalezeule
Tél. 03 81 21 21 10
Fax 03 81 47 42 58 rc@reseaucocagne.asso.fr
http://www.reseaucocagne.asso.fr/
30 000 paniers solidaires : un programme national expérimental sur 3 ans pour permettre à 200 familles aux faibles revenus d’accéder aux paniers bio de Cocagne
L’abonnement au panier bio des Jardins de Cocagne permet à 20 000 familles d’adhérents-consommateurs de mieux se nourrir : elles reçoivent ainsi chaque semaine des légumes frais, biologiques et de saison. Malheureusement, de nombreuses familles, faute de moyens ou pour d’autres raisons (habitudes alimentaires, manque de place pour cuisiner …), n’y ont pas recours. Pourtant, la consommation régulière de fruits et légumes frais est un véritable atout santé : fibres, vitamines et minéraux garantis.
Tarif modéré
L’opération des « 30 000 paniers solidaires » est un programme expérimental coordonné par le Réseau Cocagne et mis en œuvre localement par 12 Jardins de Cocagne. Le principe : proposer à des familles défavorisées l’abonnement au panier bio à faible coût (environ 30% du prix de vente). A titre d’exemple, pour les bénéficiaires, le panier d’une valeur de 12 € leur coûtera environ 4 €. L’autre partie du coût étant pris en charge par des partenaires publics et privés : l’Etat - Ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction Publique (DGCS), Ministère de l’Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche (DGAL), Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer (DGCS) - et GrDF à l’échelle nationale, mais aussi, à l’échelle locale, des collectivités territoriales partenaires des 12 Jardins engagés dans l’action. Leurs adhérents-consommateurs peuvent également apporter leur soutien (dons, alimentation d’un fonds de solidarité, par exemple).
Crédit photo : C.Goussard
Equilibre et autonomie alimentaire
Parce que la question du coût n’est pas le seul frein à l’accès à des produits frais de qualité, le programme vise également à accompagner les familles dans leur (ré)appropriation de la consommation de produits frais. Le volet « éducation alimentaire » du programme comportera des actions conduisant à l’autonomie alimentaire pour les bénéficiaires (équilibre alimentaire, conservation et préparation des produits…).
Social
Cette action s’inscrit pleinement dans la mission sociale des Jardins contre l’exclusion. Les bénéficiaires sont ainsi des adhérents-consommateurs comme les autres : l’échange, la reconnaissance sociale, l’implication dans la vie associative et la valorisation de l’image de soi sont favorisés, ce qui participe, avec d’autres actions d’accompagnement, à leur insertion socioprofessionnelle. Les deux familles concernées sont des personnes ayant recours à l’aide alimentaire (proposée par les services sociaux de la ville ou du département) ou des bénéficiaires des minima sociaux.
Les premiers « Paniers solidaires » sont distribués cet été.
Au terme des trois années d’expérimentation, si le programme porte ses fruits, il devrait être généralisé à l’ensemble des Jardins de Cocagne.
- Le Jardin dans Tous Ses Etats (JTSE)
Ce site http://www.jardinons.com/ est coordonné au niveau national par :
- Chantier Nature correspondant du Jardin dans tous ses états 16, place Cormontaigne 59000 Lille Tél.: 03.20.17.11.77 Fax : 03.20.17.11.70 rlesne@jardinons.com
- Les Jardins d'Aujourd'hui correspondant du Jardin dans Tous Ses Etats 42, rue Waldeck Rousseau 33220 Sainte Foy la Grande Tél : 05 57 46 04 37 Fax : 05.57.56.19.21 ljda@jardinons.com
- SaluTerre
42, rue Waldeck Rousseau,
33220 Sainte Foy la Grande
05 57 46 04 37
- Jardiniers de France
40 route d’Aulnois BP559
59308 Valenciennes cedex
tel. 03 27 46 37 50
http://www.jardiniersdefrance.com/
- Les Jardins de l'Espérance
Chemin des Poissonniers
13600 LA CIOTAT Tel-Fax : 04.42.08.01.12
http://www.jardinesperance.org/
- Le passe jardin
131, rue Challemel-Lacour 69008 LYON Tel. 04 78 00 22 59 Fax 04 78 00 22 95 e-mail : passe-jardins@jardinons.com pjardins@club-internet.fr
- Vert le jardin
25, rue Dr Poulinquen
29200 BREST tél. : 02.98.46.06.92
Fax : 02.98.46.34.09 vertlejardin@wanadoo.fr
- Les jardins d’Amélie
Julien NADREAU Association Les Jardins d’AMELIE 9bis, avenue Charles de Gaulle 13120 GARDANNE Tel : 04.42.65.98.58 Fax : 04.42.65.93.86 jardinsamelie@club-internet.fr
- Réseau Ecole et Nature
Espace République 20, rue de la République 34 000 Montpellier Tel : 04 67 06 18 70 Fax : 04 67 92 02 58 info@ecole-et-nature.org
http://ecole-et-nature.org/
- Office Central de la Coopération à l’Ecole OCCE
101 bis, rue du Ranelagh
75016 Paris
tel. 01 44 14 93 30
fax : 01 44 79 09 47
- Bailleurs sociaux :OPAC, SIEMP, RIVP…
Contacter les responsables locaux.
- Office canadien pour l’agriculture urbaine
http://www.cityfarmer.org/
-
la structure associative « Le Moulin à café »
Une deuxième initiative fut la construction, dans un espace inexploité du 18e arrondissement, d’une maison en terre / paille bioclimatique de 16 m² avec peu de moyens financier (500 euros). Cette maison possède un poêle à bois, des panneaux photovoltaïques, un potager, des toilettes sèches. Cette initiative donne à réfléchir sur un nouveau mode « d’habiter », économe et écologique dans le but de réduire notre empreinte écologique. Une autre initiative concerne l’utilisation des vertus médicinales des plantes sauvages.Michel SCRIVE
-
Association jardins et santé
public, ont décidé de reverser les bénéfices au profit de malades. Cet argent, ainsi que les cotisations des membres de l’association nouvellement créée, permettent d'attribuer des bourses de recherche, de financer des applications cliniques et thérapeutiques sur les affections cérébrales et d'aider à la mise en place de jardins thérapeutiques. Pour faciliter le fonctionnement l’association développe des délégations régionales .
Les jardins thérapeutiques, nombreux aux USA, Canada, Grande Bretagne, Japon… sont apparus ces dernières années en France. Le manque de formation, de résultats sur l'intérêt thérapeutique et de coordination limitent leur développement.En apportant des réponses à ces manques, l'association facilite la mise en place de jardin à but thérapeutique.La naissance d'un projets est souvent due à la volonté d'un soignant qui jardine et s’aperçoit de la complémentarité entre activités de jardinage et médicaments. Il "reste" ensuite à motiver tous les acteurs potentiels des lieux : médecins, personnel soignant, administratifs, résidents. Chaque projet de jardin doit être adapté à la spécificité des malades.Le but d’un jardin thérapeutique est de diminuer le stress, de mobiliser les ressources internes, d'offrir la possibilité d’exercice et de rompre avec le milieu hospitalier habituel. La plante permet de ne pas perdre ses repères quand le patient est enfermé et coupé de son entourage. Le végétal est un centre d’intérêt pour la communication avec autrui. Il permet le partage, la transversalité (ex des jardins intergénérationnels). Les évaluations et les travaux de recherche sont indispensables car ils mettront en évidence les valeurs thérapeutiques de ce nouvel "outil".
Le jardin et le jardinage stimulent les sens, les émotions, la mémoire, diminuent le stress, donnent une raison de vivre.
Prendre soin des jardins permet d'attendre les saisons avec jubilation, l'avenir avec joie...
Face aux multiples facettes de la maladie(Alzheimer)[...] des approches non médicamenteuses sont nécessaires pour prendre en compte les dimensions neurologiques, sociales, familiales de cette affection redoutable. in Jardins & Maladie d'Alzheimer communication du Dr. Thérèse Jonveaux, CHU de Nancy. Cette constatation s'applique bien sûr à d'autres maladies cérébrales comme l'épilepsie, l'autisme...
Le Pr. Dominique Sauvage, pédopsychiatre au CHU de Tours, soulignait lors du même colloque à Nantes « l'offre très diverse de l'horticulture permet de sélectionner pour chacun les combinaisons précises qui répondent le mieux aux nécessités thérapeutiques.... Le développement végétal peut être un centre d'intérêt pour la communication avec autrui » Et encore : « la thérapie horticole... fait appel à tous les aspects des plantes pour soulager les blessures physiques, mentales et sociales ».
- « Les jardins d’insertion »
Les activités sont soutenues par l’état, la région, le département et l’Europe. Les bénéficiaires mettent en place un projet personnel restructurant dont les acquis vont au-delà des techniques de jardinage.
Remobiliser ces personnes permet par la suite l’accès à des formations qualifiantes. Même en l’absence d’emploi en fin de formation le gain est positif : restructuration individuelle et sociale. Ces jardins s’inscrivent parfaitement dans le cadre du développement durable : générateurs d’emplois, favorisant l’insertion et respectant l’environnement.
Un annuaire, avec des fiches techniques, est disponible sur le site internet : http://www.fnarsidf.asso.fr
Créer un jardin partagé
La formation en démarche de projet permet de passer de l'idée jardin à sa réalisation. elle est construite autour du stagiaire pour lui permettre de l'élaborer
Objectifs
- initialiser une dynamique d'échanges entre les acteurs sur le territoire de la région
- produire un document cadre du projet
- s'initier à la charte du jardinier éco-responsable
3 journées au printemps
et 4 journées à l’automne
Sur les sites des participants
Sur le Grand Lyon, Rhône (69)
Toute personne qui se trouve soit en dynamique de jardin dans une structure, soit acteur dans un projet
100 € + adhésion au Passe Jardins
Contact : Catherine CREUZE
Association "le passe-jardins"
131, rue Challemel Lacour
69008 Lyon
Tél : 04 78 00 22 59 / Fax: 04 78 00 22 95
contact@lepassejardins.fr
www.lepassejardins.fr
>Du square coopératif au parc public jardiné, les enjeux publics des jardins partagés
le 30/03/2011 et 31/03/2011
SaluTerre, représentant du réseau JTSE (Jardins dans Tous Ses Etats) en Aquitaine, intervient dans le cadre des formations au domaine de Chaumont sur Loire.
De l’intention à la réalisation, quelles sont les étapes clés pour réussir un projet de jardin partagé ?
Intervenants :
Franck DAVID, co-gérant SaluTerre SCOP, paysagiste, co-fondateur du réseau du Jardin Dans Tous ses Etats (jardins partagés), animateur et formateur,
Eric PREDINE, co-gérant SaluTerre SCOP, agronome, co-fondateur du réseau du Jardin dans Tous ses Etats, auteur de plusieurs livres de jardinage,
Information et inscription
Hervé Bertrix
Tél. 02 54 20 99 22 formation@domaine-chaumont.fr
>Le Jardin et le jardinage adaptés aux différents handicaps
du 14/09/2011 au 16/09/2011
SaluTerre, représentant du réseau JTSE (Jardins dans Tous Ses Etats) en Aquitaine, intervient dans le cadre des formations au domaine de Chaumont sur Loire.
Favoriser la mise en place de jardins adaptés aux handicaps psychiques, moteurs et intellectuels, ainsi qu’aux personnes à mobilité réduite (notamment les personnes âgées).
Intervenants
Franck DAVID, co-gérant SaluTerre SCOP, paysagiste, co-fondateur du réseau du Jardin Dans Tous ses Etats (jardins partagés), animateur et formateur,
Eric PREDINE, co-gérant SaluTerre SCOP, agronome, co-fondateur du réseau du Jardin dans Tous ses Etats, auteur de plusieurs livres de jardinage,
David CORNUT, technicien du Conseil Général de Dordogne.
Information et inscription :
Hervé Bertrix
Tél. 02 54 20 99 22 formation@domaine-chaumont.fr
>Formation "Créer et animer un jardin en partage"/ Réseau des Jardins Solidaires Méditérranéens
http://www.reseaujsm.org/spip.php?article54
APPEL à PROJETS
Date limite des dépôts de dossier : 1er Octobre 2011
JARDINS A BUT THERAPEUTIQUE APPEL A PROJET 2011
Les décisions finales seront communiquées dans le courant du mois de
Décembre 2011.
Thèmes
L’association Jardins et Santé attribue, pour la troisième fois, une bourse d’aide à la création de jardins à but thérapeutique.
L’appel à proposition concerne des projets portant sur la création,le développement ou l’amélioration de jardins à but thérapeutique,destinés à des patients de tous âges, souffrant de pathologies cérébrales neurologiques ou psychiatriques.
Montant
Le budget consacré à cet appel à proposition est fixé par le conseil
d’administration de l’association.
Il peut aider à soutenir un ou plusieurs projets.
Il a été fixé pour 2011 à environ 20 000 Euros
Constitution du dossier
1 dossier papier complet comprenant:
Les pièces administratives de gestion et les pièces juridiques
(voir p.2).
la fiche de renseignement (1), le financement (2) ,
la description du projet (2)
1 CD comprenant:
la fiche de renseignement (1), le financement (2) ,
la description du projet (2)
Envoi du dossier
Le dossier est à adresser par courrier à:
Jardins et Santé
Mme Chahine
38 rue Poussin
75 016 Paris
Contact: Bethsabée de Gunzbourg
E mail: cionjabt@jardinsetsante.com
- Actes de la rencontre de Paris « jardins partagés », 24 septembre 2002
(Téléchargeable sur le site www.paris.fr, rubrique environnement / parcs et jardins)
Le jardin des possibles,
- Réseau Ecole et Nature Edition 2003
Actes du forum « 4 jours pour les jardins partagés » 16, 17, 18 et 19 juin 2005
Mairie de Paris - Direction des Parcs, Jardins et Espaces Verts
(Téléchargeable sur le site www.paris.fr, rubrique environnement / parcs et jardins)
- Jardiniers de France / Graine Ile de France, 1998
- Jardinons la Ville
(Téléchargeable sur le site www.paris.fr, rubrique environnement / parcs et jardins)
- http://www.paris.fr
- http://www.jardinons.com
- http://www.jardins-familiaux.asso.fr
http://www.jardinons-alecole.org
A l’attention de toute personne souhaitant mettre en place des activités de jardinage avec les enfants : que planter, les activités à mener, des documents (gratuits et payants).
- http://www.ecole-et-nature.org
- http://www.graine-idf.org
- http://www.villette.com
- http://www.terrevivante.org
- http://www.rustica.fr
- http://permaculture.ouvaton.org/documentation/urbain
- http://www.botanique.org
- http://www.compost.be.tf
- http://www.ademe.fr
Lexique
- ACI : Atelier et Chantier d’Insertion.
Les ateliers et chantiers d’insertion assurent l’accueil, l’embauche et la mise au travail, sur des actions collectives, de publics prioritaires sans emploi, et organisent l’encadrement technique, la formation et l’accompagnement des salariés, en vue de rechercher et favoriser les meilleures conditions de leur insertion sociale et professionnelle.
Quelles critères de réussite sont observés chez les porteurs de projets ?
Une conjonction positive apparaît lorsque la structure possède :
Message clair et transparent
Connaissance des publics en insertion
Maîtrise des référentiels métiers, formations et compétences
Technicité des responsables et encadrants, alliée à leur motivation
Qualité de programmation et équipement convenable
Liens avec des réseaux, sociaux et professionnels, sur lesquels s’appuyer en amont et en aval
Il existe une nomenclature relative aux activités des ACI ; elle reste ouverte.
Mentionnées dans la définition légale, les activités exercées dans le cadre des ACI ont principalement un caractère d’utilité sociale, qui consiste à répondre à des besoins collectifs, non ou faiblement satisfaits par le secteur marchand ou les collectivités publiques.
Les ACI peuvent commercialiser tout ou partie des biens ou services produits, dès lors que cela contribue à la réalisation de leurs activités d’insertion. Cependant, afin d’éviter tout effet de concurrence déloyale, la part des recettes de commercialisation ne peut excéder 30% des charges (ce taux peut être élevé, dans la limite de 50%, après avis du CDIAE).
Les prévisions de vente sont à mentionner dans le budget prévisionnel de l’action.
Les structures porteuses d’ACI peuvent aussi concourir à des procédures d’attribution de marchés publics (circulaire DGEFP n°2005/41 du 28 novembre 2005).
- CUI : Contrat Unique d’Insertion. Il a pour objet de faciliter l’insertion professionnelle des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles d’accès à l’emploi.
- Chantier Ecole : selon l’association nationale CHANTIER école, est appelé chantier école toute action collective qui, à partir d’une situation de mise au travail sur une production grandeur nature, a pour objectif de favoriser la progression des personnes.
Alliant production, formation et accompagnement spécifique, le chantier école s’inscrit comme une étape dans le parcours d’insertion d’une personne.
- Chantier Formation : action qui décline la démarche pédagogique du chantier école dans le cadre des dispositifs nationaux et régionaux de la formation professionnelle.
L’opérateur est un organisme de formation et les personnes accueillies ont le statut de stagiaires de la formation professionnelle.
- Chantier d’Insertion : action qui décline la démarche pédagogique du chantier école dans le cadre de l’IAE (Insertion par l’Activité Economique).
La loi de lutte contre les exclusions (1998) et le Plan de cohésion sociale (2005) en ont notamment précisé les contours.
Les personnes accueillies sont salariées par un employeur conventionné par l’Etat au titre d’Activité d’Utilité Sociale (AUS).
- IAE : Insertion par l’Activité Economique.
Depuis la fin des années 1980, le développement des chantiers d’insertion, accueillant en majorité des bénéficiaires des minimas sociaux, a amené l’Etat à définir le principe de l’Insertion par l’Activité Economique, et en son sein celui des chantiers d’utilité sociale et de secteur mixte, à travers les lois de lutte contre les exclusions (1998) et de cohésion sociale (2005) et les décrets et circulaires en encadrant la mise en oeuvre.
Selon l’article L. 322-4-16 du Code du Travail, l’Insertion par l’Activité Economique a pour objet de permettre à des personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles, de bénéficier de contrats de travail spécifiques, en vue de faciliter leur insertion socioprofessionnelle. Elle déploie des modalités particulières d’accueil, d’encadrement et d’accompagnement.
Sigles
ACI : atelier et chantier d’insertion
AFPA : association de formation professionnelle pour adultes
AI : association intermédiaire
API : allocation parent isolé
APP : ateliers pédagogiques personnalisés
ASI : appui social individualisé
ASS : allocation de solidarité spécifique
AUS : association ou activité d’utilité sociale
CAS : centre d’action sociale
CCAS : centre communal d’action sociale
CDDI : contrat à durée déterminée d’insertion
CDIAE : comité départemental d’insertion par l’activité économique
CHRS : centre d’hébergement et de réinsertion sociale
CIAS : centre intercommunal d’action sociale
CIE : contrat initiative emploi
CLI : commission locale d’insertion
CNASEA : centre national d’accompagnement des structures d’exploitation agricoles
CNEI : comité national des entreprises d’insertion
CNIAE : conseil national de l’insertion par l’activité économique
CNLE : conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion
CNLRQ : comité national de liaison des régies de quartier
COORACE : coordination des associations d’aide aux chômeurs pour l’emploi
CRIF : conseil régional d’Ile-de-France
CUA : contrat unique d’activité
CUI : contrat unique d’insertion
DDAS : direction départementale des affaires sanitaires et sociales
DDTEFP : direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle
DELD : demandeur d’emploi de longue durée
DGAS : direction générale de l’action sociale
DGEFP : délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle
DIV : délégation interministérielle à la ville
DLA : dispositif local d’accompagnement
DRASS : direction régionale des affaires sanitaires et sociales
EI : entreprise d’insertion
EMT : évaluation en milieu de travail
EPCI : établissement public de coopération intercommunale
ESTA : établissement et service d’aide par le travail
ESS : économie sociale et solidaire
ETAIE : encadrant technique d’activité par l’insertion économique
ETTI : entreprise de travail temporaire d’insertion
FDI : fonds départemental pour l’insertion
FLES : fonds local emploi solidarité
FNARS : fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale
FSE : fonds social européen
GEIQ : groupement des employeurs pour l’insertion et la qualification
GRAFIE : groupement régional des acteurs franciliens d’insertion par l’économique
IAE : insertion par l’activité économique
OPCA : organisme paritaire collecteur agréé
PCS : loi de programmation de cohésion sociale
PDI : programme départemental d’insertion
PLIE : plan local pour l’insertion et l’emploi
RQ : régie de quartier
SIAE : structure d’insertion par l’activité économique
VAE : validation des acquis par l’expérience
Jardin collectif de Hoeilaart Semencesdutopies
-
Interface formation
-
Le Jardin Dans Tous ses états
-
Programme Main Verte
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