décroissance

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Créer un jardin collectif


Un jardin partagé tout en haut de Paris
http://dai.ly/c7QOLl 
  • Qu’est-ce qu’un jardin partagé ?
C’est un jardin de proximité animé par une association qui propose des activités collectives de jardinage développant l’éducation, l’insertion et la création de lien social en favorisant
la biodiversité.C’est un lieu ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre les générations et les cultures. Il permet de tisser des relations entre les différents lieux de vie de l'arrondissement : écoles, maisons de retraite, hôpitaux… Dans ce jardin, respect de l'environnement et développement de la biodiversité sont de mise.Ces jardins se fondent sur des valeurs de solidarité, de convivialité, de lien et de partage entre les générations et les cultures, qui figurent dans la Charte des Jardins en Partage. Produire ensemble légumes, fleurs, fruits, aromatiques, médicinales..., leur donne une saveur particulière et c’est une ressource bien utile en ces temps de crise.
Un tel jardin est confié à une association par convention pour une durée limitée (1 an renouvelable jusqu’à 5 ans).

 

Jardin partagé du potager des oiseaux - Très inspirant pour la créativité des enfants...Un jardin partagé contribue à valoriser les ressources locales en tissant des relations avec d'autres structures (associations de riverains, écoles, collèges et lycées, maisons de retraite, hôpitaux, centres sociaux, commerces de proximité). Mairie de Paris - C Noel
 
  • Une démarche participative
Le développement des jardins collectifs s'appuie sur une démarche mobilisatrice de concertation et d'implication des habitants autour d'une création collective.Plusieurs sortes de jardins collectifs :

 

-jardins collectifs d'habitants

 

-jardins pédagogiques
-jardins d'insertion
-jardins familiaux
-jardins thérapeutiques
La participation des habitants à la vie du jardin (plantations, fêtes, événements culturels, trocs de graines, conférences-débats, "soupes"…), et à la gestion du site, sera encouragée et devra permettre le développement d’une présence végétale dans la ville. Ceci s'inscrivant dans une démarche de développement durable.

  • La création de lien social
Un Jardin Partagé est un lieu de vie ouvert sur le quartier, convivial, qui favorise les rencontres entre générations et entre cultures.
Il contribue à valoriser les ressources locales en tissant des relations avec d'autres structures (associations, établissements d'enseignement, maisons de retraite, centres sociaux, hôpitaux…).
"Pour Béatrice Vessiller, vice-Présidente de la Communauté urbaine du Grand Lyon, chargée de l’écologie urbaine et de l’éducation à l’environnement.le jardin partagé représente un bon moyen de faire de l’éducation à l’environnement car on y parle de gestion de l’eau, de compost, de lutte biologique, de rapport aux saisons, aux espèces végétales… Cela nous amène à penser notre rapport au milieu naturel (...) Les relations inter-générationnelles sont présentes dans la gestion du jardin au quotidien et c’est un point intéressant à la fois pour les enfants, les enseignants et les habitants. Dans ces jardins se trouvent à oeuvrer ensemble des habitants, des écoles, des crèches, des centres sociaux…, des personnes
qui autrement ne se rencontrent pas vraiment"
"Au-delà d'une forte volonté de retour à la nature, la capacité à (re)créer du lien social est une dimension impor tante de ces projets.Yves Contassot raconte l’histoire de cette vieille dame isolée dans son appartement qui a rejoint un projet de jardin partagé simplement pour participer. Elle a très peu cultivé. Un jour, elle n’était pas là. Elle s’était blessée.Elle a reçu de nombreuses visites alors que, sans ce jardin, elle serait probablement restée seule jusqu’à ce qu’elle ait recouvré la santé.L’exemple d’un jardin public se trouvant dans une cité un peu difficile du 19e arrondissement de Paris illustre encore la fonction
sociale des jardins collectifs d’habitants. Il était perçu comme dangereux ; très mal entretenu, non pas par négligence des jardiniers de la Ville, mais parce que c’était devenu une zone difficile en termes de deal, de trafics de toutes sortes, d’affrontements même. Les jardiniers osaient à peine y aller et l’entretien y était effectué a minima, le jardin subissant des dégradations importantes. Au milieu du jardin, on a créé un petit jardin partagé et ce sont essentiellement des mères de famille qui ont pris en charge ce jardin. L’état d’esprit du lieu a alors complètement changé. Ce n’est pas le paradis, mais le lieu est respecté. Il a retrouvé sa “dignité” et est devenu beaucoup plus calme. Ces exemples montrent bien que ces projets créent du lien social, toutes générations et toutes catégories sociales confondues..." Yves Contassot,
adjoint au maire de Paris, chargé de l’Environnement,de la Propreté, des Espaces verts et du traitement
des déchets / Programme La Main Verte.
  • Le respect de l'environnement
Un Jardin Partagé est un terrain d'expérimentation pour des pratiques respectueuses de l'environnement. Il participe au maintien de la biodiversité en milieu urbain et à la diffusion des connaissances sur ce milieu.
Pratique de paillage : le B.R.F, expérience aux jardins passagers
Les jardins passagers nés de l’exposition « le jardin planétaire » ont testé la technique du Bois Raméal Fragmenté (BRF). Des parcelles avec BRF, et d’autres sans, sont cultivées avec les mêmes plantes afin
d’observer les différences de développement. Les plantes cultivées sont des tomates, concombres, haricots verts, courgettes…Cette technique, mise au point au Canada, consiste à recréer un sol forestier à partir de broyat de branches (rameaux). Ce sol reconstitué héberge une microfaune et des champignons dont les activités enrichissent naturellement le sol.
Le BRF est épandu sur le sol sur une épaisseur de 3 à 5 cm (10 cm si le broyat est grossier) en automne ou au printemps. Il faut le recharger tout les ans 1 ou 2 ans suivant la vitesse de décomposition.Les avantages du BRF sont : amélioration des qualités du sol (ameublissement, enrichissement…), suppression du travail du sol (bêchage, désherbage…) et de l’arrosage. Le BRF présente deux inconvénients. Il est impossible de faire des semis directs de graines très fines, et une faim d’azote apparaît la première année. Elle peut être évitée en faisant une culture de légumineuses avant d’épandre le BRF, ou bien en épandant un compost semi mûr avant la couche de BRF (compensation de la consommation d’azote).
Le Compostage de proximité
Au jardin Crimée Thionville, on pratique le compostage de proximité depuis février 2008. Quatre composteurs construits à partir de palettes de récupération sont à la disposition des riverains pour y déposer leurs déchets de cuisine, sous le contrôle avisé de Bruno (référent compost) et Stéphanie. "Cette activitéa fonctionnédès le début, surtout après l’annonce dans la gazette du 19e. Tout le monde peut y participer et si le jardin est fermé, leshabitantslaissentleur sac plastique de l’autre côtéde la clôture. Mais attention, on ne peut pas tout récupérer…" En effet, seuls les déchets végétaux peuvent être utilisés : épluchures, coquilles d’oeufs, marc de café ; on évite les épluchures d’agrumes et la viande. Astuce : couper les déchets en petits morceaux accélère la décomposition. Le travail pédagogique et l’affichage sont importants pour que les bons réflexes deviennent naturels. Stéphanie intervient aussi dans les écoles pour expliquer le compostage et le processus de dégradation des déchets par les vers de terre et les insectes… Cette année le jardin Crimée Thionville va distribuer des affichettes informatives à destination de tous les habitants souhaitant s'investir dans ce projet de compostage de proximité.
  • Un accompagnement
Certaines villes ont mis en place des Chartes pour accompagner les porteurs de projets ainsi Paris et son programme Main Verte.
L'association partenaire se verra alors proposer par la Ville(Direction des Espaces Verts et de l’Environnement) :
- Si nécessaire, un accompagnement méthodologique assuré par une association référente, ayant compétence dans le domaine.
- Un label Main Verte. Le jardin sera intégré dans le réseau Main Verte des jardins partagés de Paris. Il bénéficiera ainsi d'échanges et de documentation, et recevra une information sur les programmes de cours de jardinage. Il pourra être associé aux manifestations organisées par la Ville.
- Une expertise technique, ainsi que des conseils sur les pratiques respectueuses de l'environnement adaptées à Paris.
- Une convention d’usage qui précisera pour chaque jardin toutes les modalités d'application de la présente Charte.

Exemple de Charte et des points autour desquels elle peut s'articuler:
  1. Ouverture au public : Ouvrir le jardin quand l'un des membres de l'association est présent ; une ouverture de deux demi-journées par semaine dont une le week-end est souhaitable.
  2. Convivialité : Organiser au moins un événement public par saison de jardinage.
  3. Communication : Afficher de manière visible son nom, les modalités d'accès au jardin, les activités proposées et les dates de réunion ; Apposer le logo Main Verte sur le jardin
  4. Fonctionnement : Elaborer collectivement et porter à connaissance les règles de fonctionnement du jardin.
  5. Gestion du site : Maintenir le jardin en bon état, enlever les détritus, privilégier une gestion écologique du site (éviter les produits phytosanitaires, les pesticides et les engrais chimiques, les gaspillages en eau, développer le compostage de proximité, planter des essences adaptées au sol et au climat,...), veiller à la conformité des usages avec la destination pour laquelle le jardin a été attribué (pas de stationnement, pas d’habitation,…).
  6. Divers : Prendre une assurance responsabilité civile.
Une évaluation de l'action de terrain aura lieu chaque année et fera l’objet d’un compte-rendu au comité de pilotage Main Verte.
Jardin Nomade - Un jardin partagé participe au maintien de la biodiversité en milieu urbain et au développement d’une présence végétale dans la ville Mairie de Paris - C Noel
Marche à suivre
- Constituer une association
Les habitants qui désirent fonder un jardin partagé doivent se regrouper en association.
- Concertation et validation
  Une concertation est mise en route, entre la mairie, les services de la ville et l’association, pour le déploiement d’un projet cohérent, selon les principes définis (Charte Main Verte). Le projet est validé ou non, au vu de son contenu, de sa faisabilité et de son coût.
Les jardins sont généralement pérennes, mais peuvent également être éphémères, installés sur des terrains destinés à être construits par exemple.
- Préparation du terrain
La parcelle identifiée pour accueillir le projet est viabilisée et sécurisée par son propriétaire ou l’organisme mandaté à cet effet. Les services de la ville fournissent la terre végétale et installent une arrivée d’eau, une clôture et un panneau informatif.
- Remise du terrain
Une convention est signée entre la ville et l’association, à laquelle sont remises les clés.
- Fonctionnement et accompagnement
L’association entretient le jardin partagé et assure son animation, dans l’esprit de la Charte : respect de l’environnement, bonne gestion du site, ouverture régulière aux habitants et au public, communication transparente...

-Le financement des projets

Contenu de la Mesure 10B et accompagnement des porteurs de projets
Isabelle Médou-Marère et Erell Hamroun de la FNARS Île-de-France.
Le dispositif d’appui aux micro-projets associatifs financé dans le cadre du Fonds social européen (FSE) est
un dispositif dérogatoire du droit commun applicable en matière de subvention européenne avec une prise en charge à 100 % du projet. En effet aucun co-financement n’est demandé. L’appui aux micro-projets associatifs est l’héritier du “capital social à finalité locale” lancé en 1998 à titre expérimental par la Commission européenne.
En Île-de-France, ce fonds est géré par trois organismes intermédiaires :
  • la FNARS Île-de-France,
  • Projets-19 
  • l’ARDEVA Île-de-France.
Cette mesure, prévue dans le Document unique de programmation (DOCUP) 2000-2006, n’a réellement été mise en oeuvre qu’à partir de 2002, avec peu de conventionnements avant mars 2003. Disponible sur l’ensemble du territoire métropolitain, la Mesure 10B est gérée régionalement. Elle n’existe que dans quelques pays de l’Union européenne. Ce dispositif permet aux petites associations qui bénéficient de peu ou d’aucuns financements publics d’accéder aux fonds européens pour un montant maximal de 23 000 €. La Mesure finance des actions ponctuelles de quelques mois ou d’une durée plus longue ne pouvant excéder trois ans.
Le projet doit répondre à l’un ou l’autre des critères suivants :
• Favoriser l’insertion sociale et professionnelle de publics en difficulté. Les projets concernant les personnes handicapées sont éligibles.
• Permettre la création d’activité ou le développement de l’économie sociale et solidaire.
• Promouvoir l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
À titre d’exemple, ont été retenus des chantiers d’insertion, des actions de sensibilisation au développement durable,des associations développant des jardins de proximité comme Vivre les Murs ou le Jardin solidaire, l’association Graine de Jardins pour son action d’animation et de mobilisation du réseau régional…
Un comité de sélection assure l’examen des dossiers. Il comprend des institutions publiques comme la DRTEFP, le Conseil régional Île-de-France, la Préfecture, la DIREN(10)…, mais aussi des associations inscrites dans le champ de l’insertion et de l’économie solidaire comme l’ACPES(11), la Fédération des CIGALES(12), le COORACE(13), France Active, l’URIOPSS(14), la Fédération nationale des régies de quartier…

L’animation du dispositif par la FNARS Île-de France
La FNARS Ile-de-France a créé de nouveaux outils de gestion de suivi des projets en remplacement de ceux proposés initialement par l’Europe qui apparaissaient moins bien adaptés à la réalité de terrain.
L’association organise des rencontres entre porteurs de projets pour confronter les initiatives et les méthodes.
Financer les projets des associations.
Présentation du dispositif d’appui aux micro-projets associatifs du Fonds social européen (Objectif 3 - Mesure 10B).
Le financement des projets de jardins partagés peut trouver une réponse dans le dispositif d’aide aux micro-projets associatifs mis en place par le Fonds social européen.
(10). Direction régionale de l’Environnement.
(11). Appel pour une Conférence permanente de l’économie solidaire en Île-de-France.
(12). Clubs d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire.
(13). Fédération des comités et organismes d’aide aux chômeurs par l’emploi.
(14). Union régionale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux.

-Méthodologie
  1. Définition du projet.
Le jardin peut être envisagé comme:
  • Un outil d'insertion
  • Un outil de gestion et d'aménagement de l'espace
  • Un espace de loisir etc.
Ceci induira des choix:
>Un jardin collectif d'insertion par exemple nécessitera un terrain à proximité des centres de vie, à 500m maximum du lieu d'habitation du public en réinsertion...Un terrain isolé ne conviendra pas.

Différentes formes de gestion:
  • Gestion communale par les services espaces verts et insertion
  • Gestion associative Loi 1901
  • Comité local de quartier
  • Centres sociaux
  • Conventionnement offices HLM
  • Comité d'entreprises
2. Etude de faisabilité
  • Faisabilité foncière : informations sur les disponibilités de terrains.(contacter les communes, la DDE,les établissements publics d'aménagement, les SAFER, les chambres d'agriculture, les DDAF,les notaires etc.).
Le cadastre disponible auprès des mairies renseigne sur les parcelles (construction, occupation du sol, nom du propriétaire..).
Le PLU présente une analyse du territoire (choix politique de préservation, gestion,développement), les plans de zonage en fonction de son urbanisation actuelle et de sa vocation future (règles spécifiques en fonction dela surface,hauteur,emprise et construction..) et le règlement de la zone (toute construction ou transformation du mode d'occupation des sols-abris de jardin- doivent être en accord avec ce dernier..).

4 sortes de Zones:
Zones ND (préservées de toute construction, à intérêt écologique)
Zones NC et NB (agricoles)
Zones NA (naturelles à urbanisation future)
Zone U (urbanisées)
En absence de PLU, c'est le code d'urbanisme qui s'applique...(cf DDE).
  • Evaluation du public concerné (situation, nombre...)
  • Evaluation des besoins en encadrement et leurs coût
  • Identification et quantification des besoins en matériel/aménagement avec évaluation des coûts en fonction des terrains.
Dépenses en:
>Investissement
             *Coût de l'ensemble des matériels nécessaires à l'aménagement du site:
  • Alimentation en eau:investissement raccordement au réseau, récupération d'eaux pluviales...
  • La construction d'abris (couverture, murs, dalles béton..)
  • Les clôtures
  • Les plantations
  • Les amendements et divers apports en terre  et matériaux (graviers, sable..)
  • Les matériels divers de jardinage
  • Le mobilier éventuel
  • Le terrassement
  • Les honoraires d'un éventuel cabinet d'étude
il faut intégrer également les coûts de main d'oeuvre et d'intervention d'une entreprise spécialisée pour la préparation du terrain, l'adduction de l'eau etc.

>Fonctionnement:
  • Engrais et amendements
  • Graines et autres plants
  • Consommation d'eau
  • Entretien des clôtures et bâtiments
  • Renouvellement des outils collectifs
  • Renouvellement des plantes ornementales
  • Amortissement des différentes installations
  • Remboursements des emprunts
  • Paiements des frais financiers liés aux éventuels emprunts
  • Location du terrain
  • Assurances

  • Evaluation des financements possibles en fonction de la nature du projet.
Ressources en:
>investissement:
             *Subventions directes pour travaux clairement identifiés.
             *Réalisation en interne de certains travaux
La majorité des aides dépend du montant total des travaux et doivent apparaitre au même titre que les emprunts contractés.
>fonctionnement:
           *Subvention de fonctionnement= budget sous forme de financement d'une quote-part du coût réel de fonctionnement ou par prise en charge d'un poste donné (rémunération animateur par ex.).
           *Cotisations des jardiniers = couvrent partie des frais + provision pour futurs investissements, renouvellement matériel etc.
>Le plan de financement établira échéances pour les remboursements de la dette et amortissement du matériel  sur une période adaptée.

>Aides à la création:

*financements communaux
*DIREN pour les projets pilotes
*DDE : aide sustentielle dans les quartiers classés en Grand Projet de Ville.
*Fondations: Vivendi, Nature et Découvertes, Ushaïa, de France etc.Tout engagement avec des partenaires doit faire l'objet d'un document écrit.
S'assurer que l'ensemble des responsables techniques et des élus sont bien informés et en accord avec la démarche.

  • Dépôt du dossier administratif de demande de subvention
  • Présentation des porteurs du projet (expérience, formations, motivations, rôle de chacun...)
  • Présentation du projet (description de la nature du projet, de la forme juridique et de ses objectifs, spécificité, description de la demande et de l'intérêt du projet...)
  • Convention avec les différents partenaires , notamment les communes (approbation du conseil municipal)
  • Acte de propriété et convention de mise à disposition du terrain (ou engagement écrit) avec durée minimale et conditions de renouvellement:
  • 10 ans minimum pour les jardins familiaux
  • 2 à 3 ans pour les jardins d'insertion
  • Extrait du règlement d'urbanisme
  • Etude de faisabilité avec estimation financière et plan de financement
  • Plan de situation à 1/5000°
  • Etat des lieux à 1/500° (présentation site avant aménagement -photos-, plan avec infrastructures ...)
  • Plan d'aménagement détaillé
  • Document descriptif de l'insertion de cet aménagement dans le quartier (photos, plans montrant montrant l'insertion paysagère et relations avec espaces publics)
  • Plan de masse à 1/5000° pour les voies et réseaux/Parcelles/Plantations/Parkings
  • Plan à 1/50° des abris
  • Schéma de détails montrant la spécificité du jardin (récup des eaux pluviales, utilisation d'énergie solaire etc.)

3. Mise en oeuvre du projet


>Concertation avec les différents partenaires
Négociation et clarification des objectifs et apports de chacun. Gestion des éventuels conflits d'intérêt ou des conflits liés aux différences de savoir-faire.
Disponibilité foncière et financements doivent être établis avec les partenaires avant tout travail.
Définition des programmes et qualité de l'aménagement doivent être fixés avec les représentants des jardiniers.

4. Participation du public concerné


Recherche de public grace
> aux moyens de communications tels que journaux locaux
>organisation de réunions publiques
Le groupe concerné par le jardin devra être structuré et posséder un statut juridique, de même qu'une organisation interne spécifique (désignation de reponsables).

5. Définition du programme d'aménagement et de travail.

Implication des futurs jardiniers permet une réduction des coûts (assemblage des abris, préparation des tranchées d'adduction en eau...).

>Situation du jardin : concevoir l'organisation de façon à faciliter les échanges avec l'extérieur. Les circulations doivent permettrent aux passants de profiter du jardin sans nuire à l'intimité des jardiniers d'ou l'importance du positionnement et de la transparence des haies.

> La conception doit favoriser la convivialité entre les jardiniers:
*Souplesse réglementaire relative à l'aménagement du jardin et des abris.
*Création d'espaces ludiques pour les enfants
*Localisation de points de rencontres: Bacs de compostage, alimentation en eau, stockage de fumier..
*Installation d'espaces récréatifs (barbecue, jeux de boules...)


>Que faut-il envisager dans le cadre de la conception d'un jardin?
*Préparation du sol
*Clôtures( entre 1,20m et 1,50m)
*Haies de protection
*Plantation ornementale des parties communes
*Abris individuels
*Type d'alimentation en eau
*Abri ou local commun avec + ou - de confort (douche, sanitaires...)
*Espaces D'échanges et de convivialité (tables, four à pain etc.)


>Déterminer la nature du sol
*Compact, caillouteux, arable, aéré, flitrant? PH?:sol neutre, acide, basique calcaire? Composés azotés, phosphorés?Friche urbaine? Terrain agricole?
*L'épaisseur de terre minimale nécessaire est de 35cm de profondeur
*Références:
          -coût apport terre végétale: 16 à 20 € HT/m3
          -coût moyen déblais remblais: 16 à 20€ HT/m3
          -coût minimum pour un décapage de terre sur 40cm : 8 à 10€ HT/m3
          -analyse classique de terre avec commentaire de fumure 100€ HT et  jusqu'à 900€ HT pour une analyse des polluants potentiels du sol.
*Modes de détermination de la nature du sol:
           -observation de la végétation présente
           -analyse pratique par tests successifs
           -analyse pédologique
http://www.youtube.com/watch?v=zDJhrViyOHs

*Le compost est un amendement intéressant et très bon marché.

Faire son propre lombricomposteur
envoyé par TVVendee. - http://dai.ly/hBfilT

>L'eau
*Pompage dans une nappe phréatique (à 18m de profondeur maximum):
              -par un système de puits collectifs ou individuels avec pompe à main
              -par une installation composée d'une pompe immergée avec un surpresseur composé d'un ou plusieurs ballons.Dans le coût de revient d'un pompage automatique, il faut prévoir: le forage (400€HT si < à 7m et avec pompe manuelle et jusqu'à 8000€ si 25m et pompe immergée solaire)/ amortissement et entretien du matériel/Consommation en énergie
*Raccordement au réseau public (280 à 400€ par parcelle). Il est préférable d'installer des sous-compteurs individuels pour facturer la consommation réelle de chaque jardinier.
L'existence de deux compteurs: un pour l'eau potable, l'autre pour l'assainissement permet l'exonération de la taxe d'assainissement et de pollution pour l'eau d'arrosage.Exonération totale si assainissement autonome.
*Récupération d'eau de pluie
*Installation d'un système d'arrosage économique type goutte à goutte ou par aspersion.

>L'abri de jardin
*Collectif :Entre 17 et 30m2 pour une trentaine de jardiniers.
*Individuel: entre 2 et 6m2
*Coût moyen : entre 600 et 3000 € HT en fonction de la qualité des matériaux, capacité à négocier prix avec les fournisseurs,intervention d'une entreprise ou autoconstruction, réalisation d'une dalle ou de 4 dés en béton, regroupement des abris (par 2 ou 4)...

>La Biodiversité
*Permet la maitrise du développement  des ravageurs tout en conservant et en utilisant les moyens existants dans la nature. Il ne s'agit pas seulement de cultiver de nombreuses espèces différentes de légumes, fruits et plantes aromatiques mais de tendre vers la réintroduction de milieux riches et divers. Il est nécessaire de tenir compte de l'intéraction entre les diverses espèces: http://fr.wikipedia.org/wiki/Cultures_associ%C3%A9es et http://mag.plantes-et-jardins.com/conseils-de-jardinage/fiches-conseils/potager
*Les herbes sauvages, sans utilité apparente, peuvent constituer un habitat pour la faune ( http://fr.ekopedia.org/Liste_d%C3%A9taill%C3%A9e_de_plantes_mellif%C3%A8res ) et posséder des vertus thérapeutiques: http://www.lepetitherboriste.net/ et http://plantes.sauvages.free.fr/pages_medecine/index.html
*Aménagement:
                      -Conserver des corridors naturels
                      -Préserver des espaces libres ou l'intervention du jardinier est parcimonieuse
                      -Aménager des haies bocagères composées d'essences locales créant un habitat naturel pour oiseaux, insectes auxiliaires, hérissons...et contribuant à créer un micro-climat.
                       -choisir des matériaux et essences adaptés aux aménagements : par ex, haie d'aubépine plus dissuasive qu'une clôture...
*Gestion:
-Couverture par mulchage et paillage
-Utilisation d'engrais vert et compost
-Mise en oeuvre de cultures associées
-Utilisation de pièges sans produits chimiques (pièges à limaces par ex)
-Création d'abris pour les animaux utiles (niches à hérissons, hotel à insectes etc.)
-Fauche tatdive pour permettre reproduction des plantes et des animaux
-Utilisation de décoctions de plantes (orties, prêle, bouillie bordelaise...) pour lutter contre les ravageurs et parasites.
-Mise en place de ruches qui favorisent la pollinisation

Pour aller plus loin:
Source : www.grandlyon.com/fileadmin/user.../Jardins_citoyens.pdf
www.jardincommunautairestfelicien.org/croissance.pdf
http://www.gov.mb.ca/housing/neighbourhoods/toolbox/guide.fr.html

 

 
Jardin d'Eole - Une belle récolte multicolore
Mairie de Paris - Dany Gander Gosse
  • Exemple de jardins partagés :La politique des jardins collectifs de Bordeaux
La Ville de Bordeaux mène une politique de développement de jardins collectifs à vocation sociale depuis les années 1980. Quels sont les résultats ?
*Une approche basée sur le social
La ville de Bordeaux a été un précurseur, puisque qu’elle a commencé dès 1987, en privilégiant une approche sociale. Tout est parti d’une demande émanant d’un centre social où des femmes cuisinaient. Elles souhaitaient avoir un jardin collectif pour pouvoir cuisiner les produits cultivés. Le projet est né dans une certaine improvisation mais à partir d’une demande très claire. La municipalité de Bordeaux a continué par la suite.
Ce qui intéresse Véronique Fayet ,adjointe aux Affaires sociales à la Mairie de Bordeaux,dans cette politique de développement des jardins, c’est qu’elle porte en elle une notion philosophique très humaniste. Toute personne, quelles que soient ses difficultés, sa situation sociale, son statut de sans domicile fixe, de bénéficiaire du revenu minimum d’insertion ou d’autres minima sociaux, a en elle des compétences,des richesses que bien souvent elle ignore parce qu’elle se dévalorise ou qu’elle est dévalorisée aux yeux de ses propres enfants, de sa famille…
En proposant à des personnes de jardiner, dans un jardin partagé ou dans des jardins familiaux, on inverse le processus,l’assisté devient producteur. Il y a là un basculement fondamental dans l’approche d’une politique sociale, un changement de regard complet. La personne peut montrer qu’elle a réussi quelque chose à ceux qui l’entourent, elle a des produits du jardin à offrir, on efface l’image du “fainéant qui passe toute la journée à regarder la télé”, car le travail de la terre est difficile.
Un sociologue a dit : “faire, et en faisant, se faire”. Le jardinage débouche sur la question de l’autoproduction, du faire soi-même qui concerne aussi le logement. La Fondation de France a produit récemment un document dans lequel on montre l’intérêt de l’auto-réhabilitation du logement(15) pour aider une personne à se reconstruire.
(15). PADES, Guide pratique : Se reconstruire en améliorant son logement ?, coll. Pratiques,Fondation de France, 2004. Le document est téléchargeable sur www.padesautoproduction.org.

*Le jardin comme moyen et non comme fin
Le jardinage n’est pas une fin en soi. Ce n’est qu’un moyen, sans que cela soit péjoratif, il représente le coeur d’une politique sociale. Cette dynamique d’autoproduction permet d’inverser le regard et c’est ce que la municipalité de Bordeaux veut développer.
*L’exemple des jardins familiaux de la cité des Aubiers (Bordeaux)
La création de jardins familiaux au pied d’une cité d’habitat social comprenant uniquement des logements sociaux vient illustrer ce propos. Dès les années 1990, la ville de Bordeaux a mis à disposition des habitants qui le souhaitaient une parcelle de jardin. La question de la concertation ne s’est pas posée, elle était “consubstantielle” de la démarche municipale.
La ville de Bordeaux a mandaté l’association des Jardins d’Aujourd’hui pour faire du porte-à-porte et demander aux habitants, surtout ceux qui ne s’étaient pas manifestés, s’ils étaient intéressés par du jardinage. Les résidents ont osé ouvrir leur porte, c’était la première fois que l’on venait jusqu’à eux. L’objectif était de mobiliser non pas les plus volontaires, ceux qui répondent à toutes les sollicitations, mais ceux qui ne répondent jamais. Cette opération a révélé une mémoire parfois très récente du jardin, de la production alimentaire parmi les Français mais aussi chez ceux qui venaient d’un village de Turquie
ou du Maghreb. À la suite de cette action de mobilisation longue et exigeante, mais qui a permis de rencontrer presque tous les locataires, des réunions ont eu lieu avec les habitants intéressés au centre social. Au cours de ces rencontres, l’association des Jardins d’Aujourd’hui et les jardiniers ont co-produit
un règlement intérieur du jardin et élaboré les critères d’attribution des parcelles. La ville de Bordeaux a choisi de déléguer cette compétence à une association pour mettre un peu de distance entre la Ville et les jardiniers.
L’association et le groupe d’habitants étaient garants également qu’une communauté n’allait pas s’approprier le jardin. Et dans la durée, ce risque est effectivement apparu avec l’envie de faire entrer le frère, le cousin… Mais des critères très précis ont été élaborés ensemble auxquels chacun peut
faire référence.
Depuis, la municipalité a réalisé une deuxième tranche de jardins familiaux. Dans le même quartier d’habitat social des Aubiers, la mairie prévoit de réaliser une troisième tranche de jardins car la liste d’attente est importante. Ces jardins plus “novateurs”, seront intégrés dans une trame verte et donc plus visibles. Les premiers se trouvaient dans un “petit coin”. Comme il s’agissait d’un projet social, il ne fallait
pas trop les montrer de peur des a priori véhiculés par ces projets. Finalement, l’expérience prouve que lorsqu’il existe des règles du jeu, le résultat peut être montré.

Les bénéfices sociaux des jardins collectifs
L’étude d’un sociologue du PADES(16) a permis d’évaluer en termes sociaux les bénéfices du jardin des Aubiers. C’est un lieu de convivialité où l’on parle avec le voisin qu’il soit d’origine turque, maghrébine ou Français de souche..., où l’on échange sur la façon de cultiver les tomates ou le persil. En termes
de revenu, l’étude a montré que la production équivalait à un treizième mois. C’est une richesse parce que non seulement on nourrit sa famille mais en plus on échange ses légumes contre des services et d’autres biens.
(16). PADES, www.padesautoproduction.org
Daniel Cérézuelle et Yann Le Formal, Les jardins collectifs… un outil d’insertion,Talence, Institut régional du travail social Aquitaine, Juin 1990.

Les limites de l’action publique
Pour Véronique Fayet, la seule limite, c’est la difficulté de multiplication de ce type d’expériences car cela suppose de mobiliser l’ensemble des services techniques, les autres élus et les habitants. “Après chaque expérience il faut regagner les personnes une par une”.
A voir aussi:
**Le programme Montpellier Main Verte
Inspirée par le programme parisien Main Verte, la municipalité montpelliéraine a lancé tout récemment son propre programme. Quels en sont les fondements et les premiers résultats ?
**La politique du Grand Lyon en faveur des jardins partagés
Comment mettre en oeuvre une politique publique pour les jardins partagés à l’échelle intercommunale ?
**Deux politiques publiques en miroir :Green Thumb à New York et Main Verte à Paris
La Vil le de New York a dédié un programme municipal aux “jardins communautaires” dès la fin des années 1970. Sa directrice livre un point de vue comparatif entre les jardins partagés parisiens et les “community gardens” new-yorkais.
**Et de nombreux autres exemples sur:
Associations / organismes Actions menées Coordonnées
  • Graine Ile de France
Le GRAINE Île-de-France est né en 1985 de la volonté de professionnels et de bénévoles d'agir pour le développement de l'éducation à l'environnement, en rassemblant ceux qui s'y investissent : structures, individuels et partenaires institutionnels. D'abord informel, ce groupement est devenu, en 1991, une association loi 1901 et ses objectifs se sont précisés :faciliter les échanges, valoriser les savoir-faire, susciter des actions communes, agir en réseau
17 rue Capron –
75018 PARIS –
Tél. : 01 45 22 16 33 –
Fax : 08 70 65 75 18
info@graine-idf.org
http://www.graine-idf.org/
  • Espaces
« Espaces » s’est donné pour mission depuis 1994 d’expérimenter une gestion écologique de l’environnement urbain avec des personnes en insertion
Espaces
37, route de Vaugirard
92190 Meudon
Tel 01 55 64 13 40 espaces@globenet.org
www.association-espaces.org
  • Graine de Jardins
Correspondant en Ile de France du réseau national « le Jardin dans Tous Ses Etats » JTSE. Conseils et accompagnement pour la mise en place de jardins partagés
Graine de Jardins 11bis, passage Ramey
75018 Paris tél./ Fax : 01 42 23 39 25 grainedejardins@wanadoo.fr
  • Le Jardin du cheminot
Cette association a pour but de créer et d'organiser des jardins ouvriers et de développer l'exploitation des jardins familiaux en faveur de ses membres
23, rue Yves Toudic
75481 PARIS Cedex 10
Tél. : 01 42 08 78 22 Fax : 01 42 45 48 54
http://www.le-jardin-du-cheminot.asso.fr/
  • Fédération Nationale des Jardins Familiaux
Un réseau de solidarité pour la représentation, la défense et le développement des jardins familiaux
FNJF
11, rue Desprez
75014 Paris
01 45 40 40 45
http://www.jardins-familiaux.fr/
  • Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF)
Cette association aide ses adhérents à la mise en place de centres de jardins familiaux, que ce soit pour la recherche, l’aménagement ou l’équipement des parcelles
84, rue de Grenelle
75007 Paris Tel. : 01 44 39 78 78 - Fax. : 01 45 44 96 57
http://www.snhf.org/
  • Groupement National Interprofessionnel des Semences et plants (GNIS)
Le GNIS participe au développement des jardins familiaux par la conception et la diffusion d’outils d’information et pédagogiques
GNIS
44, rue du Louvre
75001 Paris

  • Jardins de Cocagne
A travers la production de légumes biologiques, distribués sous forme de paniers hebdomadaires à des adhérents-consommateurs, ces Jardins permettent à des adultes de retrouver un emploi et de construire un projet personnel. Jardins biologiques collectifs à vocation d’insertion sociale, les Jardins de Cocagne peuvent exister sous des formes multiples : chantier d’insertion, entreprise d’insertion, organisme de formation, coopérative, activités au sein d’une association...
2, Grande Rue
25220 Chalezeule
Tél. 03 81 21 21 10
Fax 03 81 47 42 58 rc@reseaucocagne.asso.fr
http://www.reseaucocagne.asso.fr/

30 000 paniers solidaires : un programme national expérimental sur 3 ans pour permettre à 200 familles aux faibles revenus d’accéder aux paniers bio de Cocagne

L’abonnement au panier bio des Jardins de Cocagne permet à 20 000 familles d’adhérents-consommateurs de mieux se nourrir : elles reçoivent ainsi chaque semaine des légumes frais, biologiques et de saison. Malheureusement, de nombreuses familles, faute de moyens ou pour d’autres raisons (habitudes alimentaires, manque de place pour cuisiner …), n’y ont pas recours. Pourtant, la consommation régulière de fruits et légumes frais est un véritable atout santé : fibres, vitamines et minéraux garantis.

Tarif modéré
L’opération  des « 30 000 paniers solidaires » est un programme expérimental coordonné par le Réseau Cocagne et mis en œuvre localement par 12 Jardins de Cocagne. Le principe : proposer à des familles défavorisées l’abonnement au panier bio à faible coût (environ 30% du prix de vente). A titre d’exemple, pour les bénéficiaires, le panier d’une valeur de 12 € leur coûtera environ 4 €. L’autre partie du coût étant pris en charge par des partenaires publics et privés : l’Etat - Ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction Publique (DGCS), Ministère de l’Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche (DGAL), Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer (DGCS) -  et GrDF à l’échelle nationale, mais aussi, à l’échelle locale, des collectivités territoriales partenaires des 12 Jardins engagés dans l’action. Leurs adhérents-consommateurs peuvent également apporter leur soutien (dons, alimentation d’un fonds de solidarité, par exemple).


Crédit photo : C.Goussard

Equilibre et autonomie alimentaire
Parce que la question du coût n’est pas le seul frein à l’accès à des produits frais de qualité, le programme vise également à accompagner les familles dans leur (ré)appropriation de la consommation de produits frais. Le volet « éducation alimentaire » du programme comportera des actions conduisant à l’autonomie alimentaire pour les bénéficiaires (équilibre alimentaire, conservation et préparation des produits…).

Social
Cette action s’inscrit pleinement dans la mission sociale des Jardins contre l’exclusion. Les bénéficiaires sont ainsi des adhérents-consommateurs comme les autres : l’échange, la reconnaissance sociale, l’implication dans la vie associative et la valorisation de l’image de soi sont favorisés, ce qui participe, avec d’autres actions d’accompagnement, à leur insertion socioprofessionnelle. Les deux familles concernées sont des personnes ayant recours à l’aide alimentaire (proposée par les services sociaux de la ville ou du département) ou des bénéficiaires des minima sociaux.

Les premiers « Paniers solidaires » sont distribués cet été.  

Au terme des trois années d’expérimentation, si le programme porte ses fruits, il devrait être généralisé à l’ensemble des Jardins de Cocagne.


  • Le Jardin dans Tous Ses Etats (JTSE)
Le "Jardin dans tous ses états" est le nom d’un réseau regroupant des associations dont le point commun est de défendre les jardins collectifs dans tous leurs états : jardins d’insertion, pédagogiques, collectifs d’habitants, thérapeutiques… Le site Internet présente différents groupes de travail et des expériences de jardins : jardin et handicaps, jardins en prison…Ces jardins sont divers, mais portent des valeurs communes de partage, de créativité, de solidarité entre les communautés, d’aide aux personnes en difficulté, de liens retrouvés avec le monde vivant, de respect de notre environnement…
Ce site http://www.jardinons.com/ est coordonné au niveau national par :
- Chantier Nature correspondant du Jardin dans tous ses états 16, place Cormontaigne 59000 Lille Tél.: 03.20.17.11.77 Fax : 03.20.17.11.70 rlesne@jardinons.com
- Les Jardins d'Aujourd'hui correspondant du Jardin dans Tous Ses Etats 42, rue Waldeck Rousseau 33220 Sainte Foy la Grande Tél : 05 57 46 04 37 Fax : 05.57.56.19.21 ljda@jardinons.com
  • SaluTerre
Correspondant sud ouest du « jardin dans tous ses états »
42, rue Waldeck Rousseau,
33220 Sainte Foy la Grande
05 57 46 04 37
  • Jardiniers de France
En plus de promouvoir le jardinage et le partage des connaissances, cette association aide à la création de jardins partagés, ouvriers et pédagogiques.
40 route d’Aulnois BP559
59308 Valenciennes cedex
tel. 03 27 46 37 50
http://www.jardiniersdefrance.com/
  • Les Jardins de l'Espérance
L'association, basée à La Ciotat (Bouches du Rhône), a pour objet de réaliser et gérer, seule ou en partenariat, des jardins et des projets d'éducation à l'environnement ouverts à tous et visant particulièrement l'intégration de publics handicapés ou malades et l'insertion de publics en difficulté.
Chemin des Poissonniers
13600 LA CIOTAT Tel-Fax : 04.42.08.01.12
http://www.jardinesperance.org/

  • Le passe jardin
Correspondant Rhône Alpes du « jardin dans tous ses états »
131, rue Challemel-Lacour 69008 LYON Tel. 04 78 00 22 59 Fax 04 78 00 22 95 e-mail : passe-jardins@jardinons.com pjardins@club-internet.fr
  • Vert le jardin
Correspondant Bretagne du « jardin dans tous ses états »
25, rue Dr Poulinquen
29200 BREST tél. : 02.98.46.06.92
Fax : 02.98.46.34.09 vertlejardin@wanadoo.fr
  • Les jardins d’Amélie
Correspondant Méditerranée du « jardin dans tous ses états »
Julien NADREAU Association Les Jardins d’AMELIE 9bis, avenue Charles de Gaulle 13120 GARDANNE Tel : 04.42.65.98.58 Fax : 04.42.65.93.86 jardinsamelie@club-internet.fr
  • Réseau Ecole et Nature
Le réseau Ecole et Nature s'est donné pour but de développer l'éducation à l'environnement en favorisant les relations entre les acteurs, en créant des outils et en participant à la mise sur pied d'une représentation nationale de l'éducation à l'environnement. Dans sa mise en oeuvre, il défend un état d'esprit favorisant la solidarité citoyenne entre les artisans du développement durable. Il ne s'agit donc pas pour le réseau de faire de l'éducation à l'environnement, mais d'être au service de tous ceux qui en font.
Espace République 20, rue de la République 34 000 Montpellier Tel : 04 67 06 18 70 Fax : 04 67 92 02 58 info@ecole-et-nature.org
http://ecole-et-nature.org/
  • Office Central de la Coopération à l’Ecole OCCE
L’OCCE organise chaque année le concours national des écoles fleuries.
101 bis, rue du Ranelagh
75016 Paris
tel. 01 44 14 93 30
fax : 01 44 79 09 47

  • Bailleurs sociaux :OPAC, SIEMP, RIVP…
Des jardins partagés et familiaux ont vu le jour sur des terrains de bailleurs sociaux, qui ont soutenu ces projets.
Contacter les responsables locaux.
  • Office canadien pour l’agriculture urbaine
Sur ce site on trouve tout aussi bien une revue de presse sur les problèmes de préemption des jardins communautaires de New York que la description d’expériences de jardins en Amérique et dans le monde, ou encore la présentation de techniques de compostage… (en anglais.)
http://www.cityfarmer.org/
  • la structure associative « Le Moulin à café »
Les « ateliers d'écologie pratiques » sont des rencontres régulières et informelles, qui tentent de transmettre l’envie de vivre l’écologie au quotidien, à travers l’apprentissage de savoir-faire écologiques et de pratiques d’auto production. Ils se déroulent au moulin-à-café (14e), café associatif situé juste en face du jardin partagé « Le Lapin Ouvrier », lieu de rencontre et d’échange où se crée du lien social. L’intérêt de ces ateliers est l’aspect convivial, pratique et pédagogique : fabrication de conserves naturelles, plantes sauvages comestibles, réalisation de cosmétiques naturels, de couches pour bébés et autant d’alternatives à réaliser soi-même…
Une deuxième initiative fut la construction, dans un espace inexploité du 18e arrondissement, d’une maison en terre / paille bioclimatique de 16 m² avec peu de moyens financier (500 euros). Cette maison possède un poêle à bois, des panneaux photovoltaïques, un potager, des toilettes sèches. Cette initiative donne à réfléchir sur un nouveau mode « d’habiter », économe et écologique dans le but de réduire notre empreinte écologique. Une autre initiative concerne l’utilisation des vertus médicinales des plantes sauvages.Michel SCRIVE
  • Association jardins et santé
« Les jardins à but thérapeutique » En 2005 des jardiniers particuliers qui ouvraient leur jardin au
public, ont décidé de reverser les bénéfices au profit de malades. Cet argent, ainsi que les cotisations des membres de l’association nouvellement créée, permettent d'attribuer des bourses de recherche, de financer des applications cliniques et thérapeutiques sur les affections cérébrales et d'aider à la mise en place de jardins thérapeutiques. Pour faciliter le fonctionnement l’association développe des délégations régionales .
Les jardins thérapeutiques, nombreux aux USA, Canada, Grande Bretagne, Japon… sont apparus ces dernières années en France. Le manque de formation, de résultats sur l'intérêt thérapeutique et de coordination limitent leur développement.En apportant des réponses à ces manques, l'association facilite la mise en place de jardin à but thérapeutique.La naissance d'un projets est souvent due à la volonté d'un soignant qui jardine et s’aperçoit de la complémentarité entre activités de jardinage et médicaments. Il "reste" ensuite à motiver tous les acteurs potentiels des lieux : médecins, personnel soignant, administratifs, résidents. Chaque projet de jardin doit être adapté à la spécificité des malades.Le but d’un jardin thérapeutique est de diminuer le stress, de mobiliser les ressources internes, d'offrir la possibilité d’exercice et de rompre avec le milieu hospitalier habituel. La plante permet de ne pas perdre ses repères quand le patient est enfermé et coupé de son entourage. Le végétal est un centre d’intérêt pour la communication avec autrui. Il permet le partage, la transversalité (ex des jardins intergénérationnels). Les évaluations et les travaux de recherche sont indispensables car ils mettront en évidence les valeurs thérapeutiques de ce nouvel "outil".

Le jardin et le jardinage stimulent les sens, les émotions, la mémoire, diminuent le stress, donnent une raison de vivre.
Prendre soin  des jardins permet d'attendre les saisons avec jubilation, l'avenir avec joie...

 Face aux multiples facettes de la maladie(Alzheimer)[...] des approches non médicamenteuses sont nécessaires pour prendre en compte les dimensions neurologiques, sociales, familiales de cette affection redoutable. in Jardins & Maladie d'Alzheimer communication du Dr. Thérèse Jonveaux, CHU de Nancy. Cette constatation s'applique bien sûr à d'autres maladies cérébrales comme l'épilepsie, l'autisme...


Le Pr. Dominique Sauvage, pédopsychiatre au CHU de Tours, soulignait lors du même colloque à Nantes « l'offre très diverse de l'horticulture permet de sélectionner pour chacun les combinaisons précises qui répondent le mieux aux nécessités thérapeutiques.... Le développement végétal peut être un centre d'intérêt pour la communication avec autrui » Et encore : « la thérapie horticole... fait appel à tous les aspects des plantes pour soulager les blessures physiques, mentales et sociales ».

  • « Les jardins d’insertion »
L'Association Fnars Ile-de-France (Fédération Nationale des Associations d'accueil et de Réinsertion Sociale), rassemble des associations oeuvrant pour l'inclusion sociale.Depuis 2002, un travail de recensement des jardins d’insertion est en cours. Le recensement de 2007 affiche : 42 jardins d’insertion. Chômeurs, bénéficiaires du RMI, jeunes sans qualification, femmes isolées, SDF, sans papiers… réapprennent le lien social, le travail de groupe et l’économie, encadrés, la plupart du temps par des associations.
Les activités sont soutenues par l’état, la région, le département et l’Europe. Les bénéficiaires mettent en place un projet personnel restructurant dont les acquis vont au-delà des techniques de jardinage.
Remobiliser ces personnes permet par la suite l’accès à des formations qualifiantes. Même en l’absence d’emploi en fin de formation le gain est positif : restructuration individuelle et sociale. Ces jardins s’inscrivent parfaitement dans le cadre du développement durable : générateurs d’emplois, favorisant l’insertion et respectant l’environnement.
Un annuaire, avec des fiches techniques, est disponible sur le site internet : http://www.fnarsidf.asso.fr
FORMATIONS


>le "Passe jardin"
Le jardin partagé dans un quartier ou un village, c’est un jardin de proximité, conçu, créé et cultivé collectivement par des habitants. Que vous soyez bénévoles ou professionnels, le "Passe-jardin" accompagne ces projets et propose chaque automne pour les porteurs une formation « créer un jardin partagé ».


Créer un jardin partagé

La formation en démarche de projet permet de passer de l'idée jardin à sa réalisation. elle est construite autour du stagiaire pour lui permettre de l'élaborer

 

Objectifs

  • initialiser une dynamique d'échanges entre les acteurs sur le territoire de la région
  • produire un document cadre du projet
  • s'initier à la charte du jardinier éco-responsable
Dates
3 journées au printemps
et 4 journées à l’automne
Lieu
Sur les sites des participants
Sur le Grand Lyon, Rhône (69)
Publics
Toute personne qui se trouve soit en dynamique de jardin dans une structure, soit acteur dans un projet
Coût
100 € + adhésion au Passe Jardins


Contact : Catherine CREUZE
Association "le passe-jardins"
131, rue Challemel Lacour
69008 Lyon
Tél : 04 78 00 22 59 / Fax: 04 78 00 22 95
contact@lepassejardins.fr
www.lepassejardins.fr

>Du square coopératif au parc public jardiné, les enjeux publics des jardins partagés

le 30/03/2011 et 31/03/2011

PDF - 1.2 Mo
voir le programme de la formation

SaluTerre, représentant du réseau JTSE (Jardins dans Tous Ses Etats) en Aquitaine, intervient dans le cadre des formations au domaine de Chaumont sur Loire.

De l’intention à la réalisation, quelles sont les étapes clés pour réussir un projet de jardin partagé ?

Intervenants :
- Franck DAVID, co-gérant SaluTerre SCOP, paysagiste, co-fondateur du réseau du Jardin Dans Tous ses Etats (jardins partagés), animateur et formateur,
- Eric PREDINE, co-gérant SaluTerre SCOP, agronome, co-fondateur du réseau du Jardin dans Tous ses Etats, auteur de plusieurs livres de jardinage,

Information et inscription
Hervé Bertrix
Tél. 02 54 20 99 22
formation@domaine-chaumont.fr

 

>Le Jardin et le jardinage adaptés aux différents handicaps

du 14/09/2011 au 16/09/2011

PDF - 979.7 ko
voir le programme de la formation

SaluTerre, représentant du réseau JTSE (Jardins dans Tous Ses Etats) en Aquitaine, intervient dans le cadre des formations au domaine de Chaumont sur Loire.

Favoriser la mise en place de jardins adaptés aux handicaps psychiques, moteurs et intellectuels, ainsi qu’aux personnes à mobilité réduite (notamment les personnes âgées).

Intervenants
- Franck DAVID, co-gérant SaluTerre SCOP, paysagiste, co-fondateur du réseau du Jardin Dans Tous ses Etats (jardins partagés), animateur et formateur,
- Eric PREDINE, co-gérant SaluTerre SCOP, agronome, co-fondateur du réseau du Jardin dans Tous ses Etats, auteur de plusieurs livres de jardinage,
- David CORNUT, technicien du Conseil Général de Dordogne.

Information et inscription :
Hervé Bertrix
Tél. 02 54 20 99 22
formation@domaine-chaumont.fr

 

>Formation "Créer et animer un jardin en partage"/ Réseau des Jardins Solidaires Méditérranéens

 

http://www.reseaujsm.org/spip.php?article54

 

 

 

APPEL à PROJETS

 

Date limite des dépôts de dossier : 1er Octobre 2011
JARDINS A BUT THERAPEUTIQUE APPEL A PROJET 2011

Les décisions finales seront communiquées dans le courant du mois de
Décembre 2011.

 

Thèmes
L’association Jardins et Santé attribue, pour la troisième fois, une bourse d’aide à la création de jardins à but thérapeutique.
L’appel à proposition concerne des projets portant sur la création,le développement ou l’amélioration de jardins à but thérapeutique,destinés à des patients de tous âges, souffrant de pathologies cérébrales neurologiques ou psychiatriques.


Montant
Le budget consacré à cet appel à proposition est fixé par le conseil
d’administration de l’association.
Il peut aider à soutenir un ou plusieurs projets.
Il a été fixé pour 2011 à environ 20 000 Euros

 

Constitution du dossier
1 dossier papier complet comprenant:
Les pièces administratives de gestion et les pièces juridiques
(voir p.2).
la fiche de renseignement (1), le financement (2) ,
la description du projet (2)
1 CD comprenant:
la fiche de renseignement (1), le financement (2) ,
la description du projet (2)


Envoi du dossier
Le dossier est à adresser par courrier à:
Jardins et Santé
Mme Chahine
38 rue Poussin
75 016 Paris
Contact: Bethsabée de Gunzbourg
E mail: cionjabt@jardinsetsante.com

 

 

 

PETITE BIBLIOGRAPHIE JARDINS PARTAGES
  • Actes de la rencontre de Paris « jardins partagés », 24 septembre 2002
Mairie de Paris - Direction des Parcs, Jardins et Espaces Verts
(Téléchargeable sur le site www.paris.fr, rubrique environnement / parcs et jardins)
Le jardin des possibles,
  • Réseau Ecole et Nature Edition 2003
(Téléchargeable sur le site www.jardinons.com)
Actes du forum « 4 jours pour les jardins partagés » 16, 17, 18 et 19 juin 2005
Mairie de Paris - Direction des Parcs, Jardins et Espaces Verts
(Téléchargeable sur le site www.paris.fr, rubrique environnement / parcs et jardins)

  • Jardiniers de France / Graine Ile de France, 1998
(peut-être commandé en ligne sur le site www.graine-idf.org)
  • Jardinons la Ville
Mairie de Paris – Direction des Affaires Scolaire et Direction des Parcs, Jardins et Espaces Verts, 2007
(Téléchargeable sur le site www.paris.fr, rubrique environnement / parcs et jardins)
De nombreux ouvrage disponibles sur le site www.jardinons.com
 
SITES JARDINS PARTAGES
  • http://www.paris.fr
Site de la Ville de Paris sur lequel vous pourrez télécharger le dossier d’information du programme Main Verte ainsi que les actes du colloque « Jardins Partagés » du 24 septembre 2002.
  • http://www.jardinons.com
Le site du collectif « Jardin dans Tous Ses Etats » présente toutes ses actions et expériences dans le domaine du jardinage. Beaucoup de document à télécharger gratuitement : jardin thérapeutique, jardin et handicaps, jardin de prison, jardin et développement social, jardin et éducation etc.
  • http://www.jardins-familiaux.asso.fr
Présente les actions de la Fédération Nationale de Jardins Familiaux : projets, soutiens, ressources.
http://www.jardinons-alecole.org
A l’attention de toute personne souhaitant mettre en place des activités de jardinage avec les enfants : que planter, les activités à mener, des documents (gratuits et payants).
  • http://www.ecole-et-nature.org
Site riche en informations et outils pour tout projet d’éducation à l’environnement. Des fiches pédagogiques et thématiques, ainsi que le « guide pour monter son projet d’éducation à l’environnement » sont téléchargeables gratuitement.
  • http://www.graine-idf.org
Site du Groupement Régional d'Animation et d'Information sur la Nature et l'Environnement d'Ile-de-France (GRAINE) - propose des formations et des outils sur l’éducation à l’environnement.
  • http://www.villette.com
Actualités du parc de la Villette avec entre autre les

  • http://www.terrevivante.org
Le site de la revue « les 4 saisons du jardinage » comporte de nombreux conseils, articles, références sur le jardinage biologique.
  • http://www.rustica.fr
Le site de la revue du même nom, des conseils hebdomadaires et pratiques de jardinage.
  • http://permaculture.ouvaton.org/documentation/urbain
Un portail sur le thème de la permaculture, de nombreuses informations et adresses utiles.
  • http://www.botanique.org
Un site très complet sur la biodiversité et la botanique avec un large inventaire des plantes.
  • http://www.compost.be.tf
un site dédié au compostage, définition, explications et techniques.
  • http://www.ademe.fr

Lexique

  • ACI : Atelier et Chantier d’Insertion.

Les ateliers et chantiers d’insertion assurent l’accueil, l’embauche et la mise au travail, sur des actions collectives, de publics prioritaires sans emploi, et organisent l’encadrement technique, la formation et l’accompagnement des salariés, en vue de rechercher et favoriser les meilleures conditions de leur insertion sociale et professionnelle.
Quelles critères de réussite sont observés chez les porteurs de projets ?
Une conjonction positive apparaît lorsque la structure possède :
- Message clair et transparent
- Connaissance des publics en insertion
- Maîtrise des référentiels métiers, formations et compétences
- Technicité des responsables et encadrants, alliée à leur motivation
- Qualité de programmation et équipement convenable
- Liens avec des réseaux, sociaux et professionnels, sur lesquels s’appuyer en amont et en aval

Il existe une nomenclature relative aux activités des ACI ; elle reste ouverte.
Mentionnées dans la définition légale, les activités exercées dans le cadre des ACI ont principalement un caractère d’utilité sociale, qui consiste à répondre à des besoins collectifs, non ou faiblement satisfaits par le secteur marchand ou les collectivités publiques.
Les ACI peuvent commercialiser tout ou partie des biens ou services produits, dès lors que cela contribue à la réalisation de leurs activités d’insertion. Cependant, afin d’éviter tout effet de concurrence déloyale, la part des recettes de commercialisation ne peut excéder 30% des charges (ce taux peut être élevé, dans la limite de 50%, après avis du CDIAE).
Les prévisions de vente sont à mentionner dans le budget prévisionnel de l’action.
Les structures porteuses d’ACI peuvent aussi concourir à des procédures d’attribution de marchés publics (circulaire DGEFP n°2005/41 du 28 novembre 2005).

  • CUI : Contrat Unique d’Insertion. Il a pour objet de faciliter l’insertion professionnelle des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles d’accès à l’emploi.
  • Chantier Ecole : selon l’association nationale CHANTIER école, est appelé chantier école toute action collective qui, à partir d’une situation de mise au travail sur une production grandeur nature, a pour objectif de favoriser la progression des personnes.

Alliant production, formation et accompagnement spécifique, le chantier école s’inscrit comme une étape dans le parcours d’insertion d’une personne.

  • Chantier Formation : action qui décline la démarche pédagogique du chantier école dans le cadre des dispositifs nationaux et régionaux de la formation professionnelle.

L’opérateur est un organisme de formation et les personnes accueillies ont le statut de stagiaires de la formation professionnelle.

  • Chantier d’Insertion : action qui décline la démarche pédagogique du chantier école dans le cadre de l’IAE (Insertion par l’Activité Economique).

La loi de lutte contre les exclusions (1998) et le Plan de cohésion sociale (2005) en ont notamment précisé les contours.
Les personnes accueillies sont salariées par un employeur conventionné par l’Etat au titre d’Activité d’Utilité Sociale (AUS).

  • IAE : Insertion par l’Activité Economique.

Depuis la fin des années 1980, le développement des chantiers d’insertion, accueillant en majorité des bénéficiaires des minimas sociaux, a amené l’Etat à définir le principe de l’Insertion par l’Activité Economique, et en son sein celui des chantiers d’utilité sociale et de secteur mixte, à travers les lois de lutte contre les exclusions (1998) et de cohésion sociale (2005) et les décrets et circulaires en encadrant la mise en oeuvre.
Selon l’article L. 322-4-16 du Code du Travail, l’Insertion par l’Activité Economique a pour objet de permettre à des personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles, de bénéficier de contrats de travail spécifiques, en vue de faciliter leur insertion socioprofessionnelle. Elle déploie des modalités particulières d’accueil, d’encadrement et d’accompagnement.

 

Sigles


ACI : atelier et chantier d’insertion
AFPA : association de formation professionnelle pour adultes
AI : association intermédiaire  
API : allocation parent isolé
APP : ateliers pédagogiques personnalisés
ASI : appui social individualisé
ASS : allocation de solidarité spécifique
AUS : association ou activité d’utilité sociale

CAS : centre d’action sociale
CCAS : centre communal d’action sociale
CDDI : contrat à durée déterminée d’insertion
CDIAE : comité départemental d’insertion par l’activité économique
CHRS : centre d’hébergement et de réinsertion sociale
CIAS : centre intercommunal d’action sociale
CIE : contrat initiative emploi
CLI : commission locale d’insertion
CNASEA : centre national d’accompagnement des structures d’exploitation agricoles
CNEI : comité national des entreprises d’insertion
CNIAE : conseil national de l’insertion par l’activité économique
CNLE : conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion
CNLRQ : comité national de liaison des régies de quartier
COORACE : coordination des associations d’aide aux chômeurs pour l’emploi
CRIF : conseil régional d’Ile-de-France
CUA : contrat unique d’activité
CUI : contrat unique d’insertion

DDAS : direction départementale des affaires sanitaires et sociales
DDTEFP : direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle
DELD : demandeur d’emploi de longue durée
DGAS : direction générale de l’action sociale
DGEFP : délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle
DIV : délégation interministérielle à la ville
DLA : dispositif local d’accompagnement
DRASS : direction régionale des affaires sanitaires et sociales

EI : entreprise d’insertion
EMT : évaluation en milieu de travail
EPCI : établissement public de coopération intercommunale
ESTA : établissement et service d’aide par le travail
ESS : économie sociale et solidaire
ETAIE : encadrant technique d’activité par l’insertion économique
ETTI : entreprise de travail temporaire d’insertion

FDI : fonds départemental pour l’insertion
FLES : fonds local emploi solidarité
FNARS : fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale
FSE : fonds social européen

GEIQ : groupement des employeurs pour l’insertion et la qualification
GRAFIE : groupement régional des acteurs franciliens d’insertion par l’économique

IAE : insertion par l’activité économique

OPCA : organisme paritaire collecteur agréé

PCS : loi de programmation de cohésion sociale
PDI : programme départemental d’insertion
PLIE : plan local pour l’insertion et l’emploi

RQ : régie de quartier 

SIAE : structure d’insertion par l’activité économique

VAE : validation des acquis par l’expérience

 

Jardin collectif de Hoeilaart Semencesdutopies


Ce jardin a besoin de plus de participants, avis à tous citadins du Sud de Bruxelles, le jardin est situé à Hoeilaart et très facilement accessible. Le site est magnifique et dispose notamment de deux grandes serres verres typiques de la région.
Un petit clip réalisé en 2006 sur le jardin collectif initié par les bruxellois de la plateforme d'échanges, Semences d'utopies. Les pratiques de jardinage sont inspirées de la permaculture
http://www.youtube.com/watch?v=bChNgUUluNU

 

Sources:
  • Interface formation
  • Le Jardin Dans Tous ses états
  • Programme Main Verte
http://www.paris.fr


27/01/2011
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