décroissance

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Coton bio/conventionnel

La culture du coton conventionnel est l’une des cultures les plus polluantes au monde et implique souvent une surexploitation de la main d’œuvre, des maladies graves liées à l’usage intensif de produits chimiques et un surendettement des petits cultivateurs...


Le coton aujourd'hui c'est :

  • 50 % des besoins de fabrication textile dans le monde
  • 23 milliards de dollars/an de CA
  • La culture la plus polluante avec 2 ou 3 milliards de dollars en achats de pesticides, soit 25% du marché mondial:
    • Population intoxiquées,
    • nappes phréatiques endommagées et polluées,
    • attaques d’insectes et de parasites,
    • assèchement des cours d’eau sachant qu’il faut 5263 litres d’eau pour 1kg de coton (source CNRS): l’assèchement de 80 % de la mer d’Aral proviendrait de cette culture.

Selon un rapport du Réseau d’Information sratégique pour les Entreprises d’avril 2005, la part du coton équitable pour la récolte 2004-2005 fut seulement de 700 tonnes sur 23 millions à l’échelle mondiale.

Selon les spécialistes, le coton biologique ne couterait pas plus cher. Seule difficulté pour les petits producteurs: passer d’un champs conventionnel à un mode biologique nécessite trois ans de jachère. D’où le travail des ONG, qui aident financièrement les agriculteurs durant ce laps de temps tandis que certaines marques engagées garantissent l’achat de la totalité de leur production...

On saisit alors l’importance de savoir ce que l’on achète pour mieux consommer à l’heure ou des marques se développent sur le marché avec la particularité de travailler avec  du coton biologique exclusivenent.

 

 

Pourquoi le coton ?

Première fibre végétale et naturelle utilisée pour le linge de maison apprécié pour sa douceur et son confort ,le coton est la fibre la moins allergisante. Il a une bonne perméabilité de l’air permettant à la peau de bien respirer - essentiel pour le lit- et un très bon pouvoir absorbant- qualité nécessaire pour le linge de bain-. Le coton n’a jamais été remplacé à ce jour …

Pourquoi ne plus utiliser le coton traditionnel ?

Depuis plus de 5000 ans, le coton est la fibre textile la plus importante dans le monde, couvrant 50 % des besoins de l’industrie textile. Mais la culture du coton conventionnelle est la plus polluante au monde : 24 % des pesticides utilisés pour 2,4 % des surfaces cultivées dans le monde.


Dans les régions de culture intensive du coton, on y observe :

  • des malformations chez les nouveaux nés
  • une augmentation du nombre de cancers (source CBG).

 

Selon l'OMS, ces régions sont la raison de 220 000 morts et de 25 millions de cas d'empoisonnement par an dans les pays les plus défavorisés.

La culture du coton :

  • détruit la faune sauvage
  • engendre des méthodes d’irrigation intensive
  • requiert une consommation d’eau responsable de l’assèchement de la mer d’AraI
  • une pénurie d’eau pour les populations les plus fragilisées.

 

Face au danger de l’agriculture conventionnelle du coton qui détruit l’environnement et met en danger la santé des hommes et des femmes qui travaillent dans ce secteur, il est urgent de trouver une solution alternative: le coton biologique.

Pourquoi le coton Bio ?

Dans la culture biologique, on commence par séparer les fibres courtes qui iront au rebut. Plus la fibre est longue, plus elle est souple ; le coton biologique est ainsi bien plus agréable car il est plus souple et beaucoup plus doux. L’absence de métaux lourds qui fragilisent la fibre permet d’obtenir une qualité parfaite et un coton anallergique. Ce coton n’ayant pas été altéré, les produits qui en sont composés bénéficient d’une durée de vie bien plus longue.

 

 


Environnement : La couleur de nos habits par france24

Plongée d'abord dans le blue jeans: En Chine, notre pantalon préféré déteint sur l'environnement. En Inde les cheveux des enfants se décolorent à cause des pesticides présents dans le coton 

Dans le Pendjab, en Inde, c'est une autre histoire. Les fermiers utilisent des pesticides très puissants. Depuis les années 60. Ils ont recours à l’ENDOSULFAN pour faire pousser le coton, un produit si toxique pour l’homme qu’il est banni dans 60 pays. Et si ce pesticide était en train de les empoisonner peu à peu ? Le nombre de malades, notamment du cancer, a augmenté rapidement dans le village. Les gens se plaignent de maux de tête, de maux d’estomac, de douleurs articulaires ; il y a des cas de cancers du sein. A l’école, on observe aussi un phénomène étonnant: la chevelure des enfants est clairsemée de mèches grises.

Vous l'avez donc compris, nos t-shirt ne sont pas verts. Loin de là. Ils font un long trajet et passent au moins par 3 continents avant d'arriver dans vos commodes. Dans les champs de coton chinois, américains, pakistanais ou encore indiens, la production de coton mobilise d’importantes ressources en eau. Puis vient l’étape du filage, de la confection du transport et de la commercialisation. Dans un souci de développement durable, de plus en plus d'entreprises proposent des t-shirts recyclés. Comme ce site, Re-tshirt.co.uk, qui revend des pièces déjà utilisées. Objectif : utiliser ces revenus pour donner accès à l'eau potable à ceux qui en sont privés.

Différences entre coton conventionnel et coton biologique

 

1- Environnement

 

Coton conventionnel : culture la plus polluante au monde:


- La culture du coton représente 2,4% de la surface agricole mondiale, mais consomme 24% des pesticides vendus dans le monde - classés parmi les substances dangereuses et prohibées par l’Organisation Mondiale de la santé-(Source : OMS - Organisation Mondiale de la santé).

Alors que la surface agricole n’a pas évolué depuis 1930 les rendements ont été multipliés par 30.


▪ Utilisation de nombreux pesticides, engrais chimiques, teintures nocives qui correspondent à:

- 40% des coûts de production du coton conventionnel (Source : Conseil Consultatif International sur le Coton) ,

- jusqu’à 30 traitements par an,

- 16kg de pesticides pour 1 kg de fibre ! essentiellement dû au fait que les plants ont étés sélectionnés au fil du temps pour favoriser la monoculture et accroître les rendements.

▪ Les bons et les mauvais insectes sont tués par les pesticides. Cela déséquilibre l’écosystème

La faune sauvage non ciblée théoriquement (abeilles, oiseaux) est directement atteinte par les insecticides, tandis que les insectes visés développent des mécanismes de résistance.

 

  • Pesticides et engrais à outrance 

La culture de coton consomme énormément de pesticides pour lutter contre les ravageurs et autres insectes susceptibles de détruire les plantations. De 10 traitements aux pesticides par an dans les années cinquante, on est passé à 30 voire 40 actuellement dans certaines régions ! Cette culture fait également appel à beaucoup d'engrais chimiques , pour améliorer les rendements.


L'utilisation intensive de produits chimiques a des conséquences graves :

 

1- Pour les producteurs :

- intoxications mortelles, malformations à la naissance, cancers, eczéma.
- endettement pour acheter des insecticides toujours plus performants .

Il faut savoir que la plupart des pesticides utilisés dans la culture du coton sont considérés comme dangereux par l'OMS (Organisation Mondiale pour la Santé ) mais continuent d'être vendus par des firmes multinationales, telles que Bayer ou Monsanto, dans les pays en voie de développement, notamment en Inde.

 

2- Pour l'environnement :

- pollution des nappes phréatiques
- destruction des ressources en eau
- salinisation des sols
- déclin de la fertilité des sols causé par une culture intensive.
- empoisonnement direct et indirect via la contamination des nappes phréatiques, du bétail.

 

3- Pour le consommateur :

  • Possibilité d'allergies causées par les résidus de pesticides et les métaux lourds présents dans le coton. La récolte emploie une main d'oeuvre bon marché abondante. Les personnes en contact avec les produits chimiques ne sont donc pas uniquement les cultivateurs. La contamination se poursuit après les récoltes dans les usines de teinture : les teintures utilisées ne sont pas naturelles mais chargées en produits chimiques et en métaux lourds nocifs pour l'environnement et la personne qui les manipule. Vient ensuite le moment de la confection des vêtements. Les bandes de coton sont assemblées pour former un T-shirt, un pantalon. L'industrie textile entraîne alors des rejets d'eaux usées et pollue l'air. »

  

  • Les résidus de pesticides et engrais utilisés massivement dans la culture du cotion conventionnel vont polluer l'eau des rivières dans lesquelles les industries textiles rejettent leurs eaux usées. Eau qui peut-être servira à arroser les légumes et fruits que nous mangerons .
  • Les OGM ont fait leur entrée depuis quelques années dans la culture du coton...

Récents ils n'en sont pas moins dangereux , à terme, pour l'environnement et les personnes qui cultivent des semences transgéniques. 


Une offre alléchante... 


Commercialisées à coup de campagnes de publicité massives, les semences OGM apparaissent comme une opportunité de réussite économique pour les petits producteurs : plus résistants, nécessitent peu ou pas de pesticides, plus rentables ( meilleur rendement ), ils demandent moins de travail.
> Face à ces arguments, un grand nombre de producteurs de coton biologique se laissent convaincre et passent aux OGM. 


...mais une addition lourde 


Quand on fait les comptes, les OGM ne sont pas plus avantageux . Pire ! Ils ont des effets néfastes sur l'environnement et les petits producteurs .

. Ils favorisent l'endettement des petits producteurs : un sac de semences OGM coûte 1600 roupies en Inde au lieu de 300/400 roupies pour des semences traditionnelles. Les semences sont stériles et doivent être rachetées chaque année. Il est interdit aux petits producteurs de les replanter.

. Ils réduisent la biodiversité car les plantes transgéniques, plus agressives détruisent les semences traditionnelles et les semences biologiques.

. Ils se dispersent et viennent contaminer d'autres plantes.

. Ils polluent : après plusieurs années de culture, les semences OGM se défendent moins bien contre les nuisibles et nécessitent l'utilisation de pesticides en plus grand nombre.

. Ils tolèrent les herbicides fabriqués et commercialisés par les mêmes groupes qui revendent les semences OGM. Les producteurs de coton OGM leur achètent donc ces herbicides pour lutter contre les mauvaises plantes qui entourent leurs parcelles.

. Ils sont plus gourmands : les semences OGM épuisent plus vite les sols. A terme les rendements baissent et nécessitent l'achat en plus grosse quantité d'engrais .

> A l'heure actuelle les OGM s'inscrivent dans une logique de court terme.

Passé les premières années de culture, les sols s'épuisent, les rendements baissent et les paysans se trouvent à nouveau pris dans la spirale de l'endettement.

  • Endettement des petits producteurs

Les petits paysans doivent acheter à l’extérieur des intrants chimiques très onéreux par rapport à leurs revenus. De plus, en raison de la résistance croissante des plantes aux pesticides, les paysans sont obligés de vaporiser toujours plus de substances sur leur récolte : jusqu’à 30 fois pour une saison.
Dans l’état de l’Andrha Pradesh, "No. 1 mondial" pour l'utilisation d'agrotoxiques, le surendettement a poussé 700 paysans au suicide en 2003.


  • Consommatrice d’eau
- Le coton étant très gourmand en eau, les quantités utilisées au détriment des cultures vivrières sont gigantesques:
  •  7 000 à 29 000 litres d’eau pour produire un kilo de coton  -selon les techniques utilisées-contre 900 L pour 1 Kg de blé-(source étude WWF - 1999) . 
  • utilisation de  plus de 2/3 des ressources mondiales d'eau potable pour l'irrigation artificielle du coton conventionnel: Plus de 50% du coton cultivé dans le monde est irrigué. Soulignons que l'eau est une ressource de plus en plus rare, tout en étant essentielle à la production alimentaire de très nombreux pays.

 

 

-  Des catastrophes écologiques sans précédent se sont déjà produites comme par exemple l’assèchement de la mer d’Aral et son irrémédiable pollution.

Autour de la Mer d’Aral (Asie centrale), la culture du coton a perturbé de manière pratiquement irréversible les écosystèmes de régions immenses. La Mer d’Aral a diminué de moitié, son eau est trop polluée et trop salée pour accueillir une vie aquatique et les terres environnantes ne sont plus cultivables. (Source : UNESCO)

 

« L'exemple de la mer d'Aral

Avec une superficie de 66 000 km², la mer d'Aral fournissait quarante mille tonnes de poisson chaque année jusque dans les années soixante, quand l'Union soviétique institua l'Asie centrale zone de production de coton. L'irrigation intensive, le prélèvement d'eau, l'utilisation de pesticides et d'engrais entraînèrent l'assèchement de la mer d'Aral. Les marais et les terres humides qui l'entouraient se sont pour 95 % transformés en désert de sable. Plus de cinquante lacs d'une superficie de 60 000 hectares se sont taris. Aujourd'hui, la mer d'Aral est réduite de moitié, symbolisant l'impact que peuvent avoir les cultures intensives de coton sur l'environnement. »


- L’irrigation artificielle du coton conventionnel utilise plus de 2/3 des ressources mondiales d’eau potable. - Environ 5263 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de coton. (Source : CNRS – Centre National de la Recherche Scientifique)

 

 

Coton biologique


▪ Une alternative au coton conventionnel qui n’utilise pas de produits néfastes pour l’environnement :

 

> L’utilisation des pesticides naturels - piège à phéromone, décoction de feuilles de Neem...-préserve la biodiversité des régions dans lesquelles le coton est cultivé et aide au maintien des espèces vivantes.
La terre s’épuise moins vite. Mieux elle s’enrichit grâce à la présence d’insectes bénéfiques dans la terre

   - pas de pesticides, engrais chimiques, teintures nocives. Les bons insectes éliminent ceux qui attaquent les fleurs de coton:

> En bio, les petits producteurs fabriquent eux-mêmes leurs pesticides à partir de substances naturelles présentes dans leur exploitation :

• Feuille de Neem
• Urine de vache
• Piège à phéromone

   -  pas d’OGM


> Le coton bio ne concernant que des petits producteurs, celui-ci est cultivé avec des méthodes d’irrigation artisanale, type goutte à goutte qui utilisent moins d’eau que les méthodes d’irrigation intensive.

▪ Retraitement des eaux usées après teinture
▪ Nettoyage mécanique du coton (pas d’eau utilisée).

 

 

2- Santé

Coton conventionnel


 De nombreux pesticides utilisés sur le coton sont classés parmi les substances dangereuses et sont même prohibées par l’Organisation Mondiale de la santé. Selon l’OMS, chaque année, 1 million de personnes sont intoxiquées et 22000 personnes meurent à cause de cette culture.

 

▪ Les produits chimiques utilisés contaminent l’environnement mais aussi les producteurs (inhalation, manipulation) et les consommateurs (contact du tissu avec la peau)

▪ La surexposition aux pesticides entraîne des maladies (cancer, infertilité, malformations chez les nouveaux-nés, allergies…) : 1 million de personnes sont intoxiquées et 22000 personnes meurent à cause de cette culture.

 

Coton biologique


▪ L’absence de produits chimiques permet de protéger la santé des producteurs et consommateurs
▪ Les teintures sont certifiées par Control Union pour réduire au maximum les substances cancérigènes (formaldéhyde, chlore, métaux lourds)

 

 

LE DRAME DU COTON TRANSGÉNIQUE EN INDE : Le cancer Monsanto...

 

  • Endettement des petits producteurs

Au cours des derniers dix-huit mois, quatre cents fermiers qui cultivaient le coton dans ce qu'on appelle en Inde « The Great Cotton Belt » (la Grande Ceinture du Coton), dans les États de l'Andhra Pradesh et du Karnataka (tous les deux au sud du pays), se sont suicidés. Ces fermiers s'étaient tous endettés jusqu'au cou auprès de succursales de la compagnie indienne Mahyco, qui leur vendaient à crédit semences de coton, engrais, pesticides et herbicides. (...)

Suite et source
par François Gautier
http://www.lepost.fr/article/2008/03/12/1144527...

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MONSANTO INDE : 125 000 paysans acculés au suicide

Lorsque le Prince Charles a affirmé que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre cette enquête, c'est encore pire que ce que l'on craignait. (...)

Suite et source par Andrew Malone, Daily Mail
http://www.mleray.info/article-24494119.html

  • Pesticides à gogo

POUR QUE LE MONDE DE MONSANTO NE DEVIENNE JAMAIS LE NOTRE
L’installation de Monsanto en Inde.
Implantée en Inde depuis 1949, la société Monsanto y représente l’un des premiers fournisseurs de produits phytosanitaires, des herbicides et surtout des insecticides qui constituent un marché important, (...)

Suite et source
http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article...

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  • Emploi de la main-d'oeuvre infantile par Monsanto et Unilever


ce sont près de 450.000 enfants qui travaillent en Inde sur les sites de production de semence de coton. Bien sûr, les fabricants de semences n'emploient pas ces enfants directement, mais ils ont recours à des intermédiaires, appelés organisateurs de semence. Les sociétés fixent de manière unilatérale un prix de main d'oeuvre si bas qu'il devient impossible (...)

Suite et source
http://www.indianet.nl/a030611.html

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  • OGM

Viviane Dalles

En 2002, afin d’entrer en concurrence avec ses deux principaux rivaux, les Etats-Unis et la Chine, mais aussi pour calmer la colère des fermiers, qui n’arrivaient plus à faire du profit, le gouvernement indien autorisa la firme agro-industrielle américaine MONSANTO à s implanter dans le pays en vue de promouvoir les graines génétiquement modifiées. (...)

Suite et source
http://www.photographie.com/?evtid=113567

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  • INDE - Pratiques frauduleuses de Monsanto


Selon le Comité d’évaluation et de suivi (MEC) mis en place par l’Organisation de la Société Civile (CSO), Monsanto a utilisé de fausses publicités et des pratiques non éthiques pour vendre le coton Bt aux agriculteurs dans cinq états dont le Punjab, Tamil Nadu ou encore le Karnataka [1]. Parmi les pratiques de publicité mensongère, celle mettant en avant un agriculteur annonçant un rendement de huit quintaux par ha de culture alors qu’il en a obtenu deux, des utilisations d’image abusive, des aides gouvernementales pour diffuser les publicités dans des journaux régionaux, des distributions gratuites d’herbicides avec l’achat de semences de coton Bt.

 


Un monde a vendre - 1/3

tentative de mainmise sur l'agriculture indienne (et ailleurs) par la multinationale Monsanto !
(Coton OGM Bt.)
Que de drames engendrés !

suite ici:
http://www.planete-attitude.fr/video/un-monde-a-vendre-13

 

Source par Eric MEUNIER
http://www.infogm.org/spip.php?article2368

Source Greenpeace
MARKETING OF BT COTTON IN INDIA : AGGRESSIVE, UNSCRUPULOUS AND FALSE….
http://www.greenpeace.org/india/press/reports/m...  

 

Le travail des Enfants

Dans la culture cotonnière, le travail des enfants est largements répandu.  Ils sont en charge des semences de coton, de la vaporisation des pesticides et des récoltes.  Les enfants qui travaillent ne fréquentent pas les établissements scolaires.  Ils ne reçoivent aucune éducation et sont privés de la chance d'acquérir un jour un savoir.  En plus de ça, ils courent de graves risques pour leur santé physique et mentale.  Les principaux pays qui utilisent les enfants comme main d'oeuvre bon marché dans l'industrie du textile sont principalement:  L'Inde, l'Ouzbékistan et l'Afrique de l'Ouest.

 
L’Inde compte le plus grand nombre de cultivateurs de coton au monde. Le coton est cultivé sur une surface totale de 22 millions d’acres. 13% de la production mondiale de coton est réalisée en Inde.  Les enfants représentent environ 60% de la main d’œuvre totale et 70% d’entre eux sont des filles. Les filles sont réputées être plus faciles à diriger, très travailleuses et moins onéreuses.
 
Les grandes entreprises cultivatrices et les sociétés multinationales telles que Monsanto, Bayer, Syngenta et Unilever entretiennent de manière indirecte le travail des enfants. Les sociétés passent des accords tacites avec les cultivateurs qui emploient des enfants.
 
En Ouzbékistan, le travail des enfants est interdit mais pourtant des centaines de milliers d’enfants sont réquisitionnés par le gouvernement pour ramasser le coton pendant la saison des récoltes avec en contrepartie un salaire médiocre voire inexistant (d’après une étude du Centre de recherche sociologique de Tashkent Tahlil en 2002 intitulée « le travail des enfants en Ouzbékistan »). "Il s’agit davantage d’un problème global affectant toute l’Europe : de nombreuses entreprises européennes soutiennent et profitent du travail des enfants en Ouzbékistan » Dr Miriam Saage-Maaß, Directrice du Programme ECCHR. Dans ce pays, les enfants âgés de 5 à 11 ans sont régulièrement contraints de récolter du coton. Leurs conditions de travail y sont catastrophiques:ils doivent ramasser le coton et remplir les quotas fixés à savoir 30 à 50 kilos de coton récoltés par jour. S’ils ne remplissent pas ces objectifs ou bien ramassent du coton de mauvaise qualité, ils sont alors punis. Les punitions peuvent prendre la forme d’humiliations devant d’autres employés ou de châtiments corporels.. A la différence d’autres pays, le travail des enfants est organisé de manière systématique et à grande échelle par l’Etat, ce dernier ordonnant fréquemment la fermeture des écoles. La majorité des revenus générés par la production du coton vient alimenter les caisses d’un gouvernement corrompu, alors que les fermiers et les familles des enfants exploités restent dans une grande pauvreté. Bon nombre d’entreprises européennes, dont celles mentionnées dans la plainte, ont des relations commerciales étroites et anciennes avec l’Ouzbékistan. « Non seulement ces entreprises bénéficient d’un coton produit grâce au travail bon marché des enfants, mais en outre, en raison de cette même politique d’achat, elles participent au maintien d’une situation qui méconnait les standards internationaux en matière de droits de l’homme. 
On estime approximativement que le travail forcé des enfants rapporte chaque année au gouvernement un revenu net de 273 millions de dollar (revenu calculé sur la base d’une récolte moyenne de 40 kg par enfant et par jour). Ceci signifie que les enfants réalisent 5 à 10% du PIB.
 
En Afrique de l’Ouest, les déportations d’enfants travailleurs existent aussi.  Au Burkina Faso, là où le trafic d’enfants et le travail des enfants de moins de 14 ans sont officiellement prohibés, recruter de jeunes hommes pour travailler dans les champs de coton est devenu monnaie courante.  La plupart des enfants sont confiés à des recruteurs qui se rendent dans les villages des régions les plus pauvres ayant pour unique moyen de survie l’agriculture. Ils sont ainsi obligés de quitter leur maison et d’abandonner leur famille pour s’installer chez les cultivateurs de coton. Seuls peu d’enfants cherchent du travail de leur propre initiative. Généralement, ils sont employés et vivent pendant un an dans la plantation de coton et sont payés à la fin de cette période. Mais les enfants ne reçoivent pas toujours le salaire qu’on leurs avait promis comme par exemple un vélo ou une radio.  Il arrive parfois que certains travaillent pendant des années dans l’espoir d’être payés. 
 
Source:  L'Organisation Internationale du Travail (OIT)
 
 
12 juin 2011
La journée mondiale contre le travail des enfants:
 

En 2008, à la suite des dénonciations par des ONG du recours systématique au travail forcé dans les champs de coton, de grandes entreprises multinationales avaient fait pression sur les autorités ouzbèkes. Les autorités avaient annoncé la ratification de la Convention 138 de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur l'âge minimal et l'adoption d'un plan d'action visant à l'éradication du travail des enfants de moins de 16 ans... Pourtant un an après, rien ne semble avoir changé. Cette situation n'a pas découragé l'achat massif de coton ouzbek lors de la foire internationale du coton qui s'est tenue à Taschkent en octobre 2009.

 

 

Comment recycler les textiles en coton bio ?

On débarrasse tout d'abord les vêtements en coton bio de leurs accessoires : boutons, œillets, fermetures éclair… Parfois on les découpe pour en faire des chiffons en coton bio, destinés aux entreprises de nettoyage, garages ou imprimeries. Les vêtements à base de laine ou de coton bio retournent à l'état de fibres suite à "l'effilochage". La matière première obtenue est conditionnée en "balles" et revendue à des industriels. Dans le secteur automobile, le feutre d'isolation thermique et acoustique qui se trouve à l'intérieur des carrosseries dérive de ces fibres textiles.


Les industriels du textile sont de plus en plus soucieux d’écologie. Il reste néanmoins beaucoup de chemin à faire avant une situation idéale. Le coton qui n’occupe que 3% des terres cultivées consomme un quart des pesticides utilisés sur la planète, après le riz et le blé.
Le blanchiment du coton exige fréquemment d’utiliser du chlore ou des azurants chimiques. La teinture du coton, elle, requiert souvent d’employer des métaux lourds comme du plomb ou du chrome, évidemment toxiques. Un T-shirt consommait pour sa production 25 000 litres d’eau et émettait 5,2 kg de CO2 (autant que 27 km en avion) chez l’entreprise Switcher, avant qu’elle ne s’attaque au problème. Le coton biologique est moins gourmand en eau et en adjuvant chimique.

Même si aujourd’hui à peine plus de 1% des textiles sont produits biologiquement, de nombreuses entreprises s’y mettent.

 

Réduire l’impact écologique de ses vêtements


Quel est l’impact écologique des vêtements ? Comment le réduire ?
A priori, pas facile de répondre à cette question qu’on ne se pas tous les jours. Pourtant, certains l’ont fait sérieusement à notre place…

  • L’impact écologique de vos jeans

Bio Intelligence Service a étudié le cycle de vie d’un jean « théorique » qui serait porté 1 jour par semaine et lavé toutes les 3 utilisations pendant 4 ans en lave-linge classe C à 40°C. Le jean est ensuite jeté ou cédé à une autre personne qui le portera également 4 ans.

  • Conclusion : l’impact sur l’environnement de ce jean sera dû pour moitié à sa fabrication et pour moitié à son utilisation. Pour minimiser cet impact, il faut choisir un coton biologique, le sécher à l’air libre, le laver à faible température.

Une analyse menée pour l’ADEME s’est penchée sur toutes les étapes du cycle de vie d’un jean depuis la culture de coton jusqu’à sa fin de vie.

  • Résultat ? Consommation d’énergie, d’eau, émission de gaz à effet de serre, destruction de la couche d’ozone, pollution aquatique par les nitrates, l’arsenic, les antimites, création de déchets, …

>> En termes concrets :

  • La moitié des impacts est générée aux étapes de production du pantalon. Mais le consommateur peut influencer cette étape par son comportement d’achat : choix d’un pantalon en coton bio, choix d’un pantalon en toile brute pour éviter l’utilisation de produits chimiques pour le délavage, etc.
  • L’autre moitié des impacts est due à l’utilisation et à la fin de vie du pantalon, qui sont sous la pleine responsabilité du consommateur. On peut minimiser ces impacts en adoptant un comportement d’utilisation éco responsable.

Comment réduire son impact personnel ?

  • En faisant le choix d’un jean en coton bio et non coloré ni décoloré et qui provient d’un pays où le traitement des eaux est appliqué.
  • En portant votre pantalon plus longtemps : 5 ou 6 fois plutôt que 3 avant de le mettre à laver.
  • En lavant son jean à froid dans une machine à laver moins polluante (classe A), en le séchant à l’air (et non en sèche linge) et en le faisant séche déplier de manière à ne pas avoir à le repasser, ou très peu.
  • Après usure, en donnant une 2ème vie à votre vêtement en le transformant (chiffon, short, …) ou en le donnant (Emmaüs, consorecup.com) à ceux qui peuvent en avoir besoin.
  • Où trouver des « éco jeans » plus respectueux de la nature ?

De plus en plus de marques se mettent à proposer des jeans équitables ou bio.

Citons par exemple, les jeans équitables de Rica Lewis. La marque franco-italienne Rica Lewis propose des jeans éthiques et bio issus du commerce équitable avec le label Max Haavelar. Les jeans sont faits avec du coton africain, puis ils sont tissés et montés en Italie en respectant les normes de l’OIT, l’Organisation Internationale du travail de l’ONU à Genève

L'annuaire des labels

Qu'il s'agisse de consommation d'énergie, de produits bio,  d'énergies renouvelables, les labels sont développés pour distinguer les produits respectant des normes de production ou pour distinguer les qualités particulières d’un produit ou d’un service

Labels mode d'emploi

 

Article du : 01/02/2008

Réalisé par :
Marie Lorrain

 

 

Eko de SKAL, Demeter, Ecocert,... par ici les principaux labels de la mode bio !

 

Le label Eko de Skal : il ne se soucie pas uniquement de la culture proprement dite, mais également de la transformation du coton ou de son emballage. Pas question donc, d’utiliser du chlore par exemple pour le blanchiment, ou des teintures à base de colorants cancérigènes et substances allergènes, ni de métaux lourds. Les conditions sociales de production sont également examinées et la fabrication doit se faire dans le respect des Droits de l'Homme.


Si le label Eko est d’origine hollandaise, les labels RvA et KbA fonctionnent suivant la même philosophie et ont une portée plus internationale.


Le label BioRe :
créé en 1997 en Suisse, il certifie que le coton est issu de l’agriculture biologique, qu’aucun produit chimique n’est utilisé pour la teinture, que le blanchiment se fait à l’oxygène et que l’ennoblissement se fait sans formaldéhyde. Il milite également pour que les exploitants adoptent une culture diversifiée afin de remplacer la monoculture et limiter ainsi les dégâts sur l'environnement. De même, avant d'être rejetées, les eaux usées sont traitées. Enfin, il garantit des conditions de travail correctes pour les salariés et les producteurs. En France, vous pouvez retrouver certains de ses partenaires (Monoprix avec les marques Bout’chou, CFK, Autre ton, Derby et la société Seyes).


Le label Demeter :
il se trouve sur des textiles issus de l’agriculture biodynamique. Ce type d’agriculture existe depuis 1924 et a pour but de soigner la terre, régénérer les sols et de favoriser l’intégration, au sein d’un même domaine agricole, des animaux d’élevage et des cultures. Il porte une attention particulière au respect des animaux. Et bien sûr, ce label satisfait aussi les exigences du règlement européen sur l’agriculture biologique.


Le label Textile biologique contrôlé par EcoCert :
il concerne les tissus dont 95% au moins des fibres sont issues de l’Agriculture Biologique. Pour son jumeau, le label Textile à base de fibres biologiques, entre 70 et 95%  des fibres sont issues de cette agriculture. Dans les deux cas : 95% des fibres sont naturelles et 5% de fibres synthétiques maximum sont acceptées dans le cas où la nécessité technique impose leur usage.


Le label AB : il certifie uniquement qu’au minimum 95% des ingrédients sont issus de l’agriculture bio. Mais malgré le sérieux et le caractère officiel du label, il a été supplanté par Demeter qui est plus exigeant.


Le label Naturtextil : fondé par l’Association Internationale des Textiles Naturels, l’acquisition de ce label allemand se fait sur des critères évolutifs. Il garantit que les produits sont issus de l’agriculture bio et fabriqués à base de fibres 100% naturelles. Il veille également à ce que les produits utilisés en production ne contiennent aucune substance dangereuse pour la santé ou l’environnement, et n’oublie pas le respect des critères sociaux.


Les labels Oko test 100 et 1000 : le premier garantit l’absence de substance indésirable pour la santé et pour la peau (chlore, colorants, pesticides) et le deuxième garantit en sus que les entreprises de production respectent des directives écologiques sévères sur leur mode de fabrication (comme par exemple les économies d’énergie). Mais attention, avec ce label, les textiles ne sont pas spécifiés bio. Ils doivent donc toujours être accompagnés d’un engagement ou d’un label bio.


N’oublions pas d’indiquer qu’il existe d'autres labels et sigles comme Le point vert, les logos « A jeter », « Préserve la couche d’ozone » et « matériaux recyclables » et enfin, la mention « Préserve l’environnement ». Totalement légal, chacun des sigles suivants a une signification précise mais leur mention sur un emballage ne garantit en rien la mise en œuvre d’une démarche environnementale.

 

 

 

« Culture du Chanvre Biologique


La culture conventionnelle du chanvre est d'ors et déjà très écologique, car le chanvre ne nécessité aucun herbicide, pesticide ou irrigation et laisse la terre en bonne condition. [...] Chez ECOLUTION® nous avons toujours été dévoués à trouver dans toutes nos activités les meilleures solutions aux problèmes de l'environnement . Par exemple, nous produisons actuellement toutes nos fibres de chanvre avec des méthodes bio strictes de transformation mécanique - en contraste marqué avec l'utilisation massive de produits chimiques pour la transformation des fibres de chanvre en Chine. Depuis 2001, ECOLUTION® cultive du chanvre bio dans la région de Satu Mare située dans l'ouest de la Roumanie. [...]

 

Les Avantages Multiples de La Culture du Chanvre : 

 

  1. Le chanvre est la culture avec l'impact écologique le plus positif sur l'environnement , améliorant la qualité de la terre au cours de sa croissance:
  2. n'exige aucun herbicide :naturellement résistant aux insectes, au mycète, et à d'autres parasites
  3.  se développe rapidement pendant sa période végétative, devenant grand et épais,
  4. supprime des mauvaises herbes
  5. fortifie la terre avec ses racines profondes qui fractionnent et aèrent le sol.

Ces attributs favorisent la vie microbienne saine du sol, facilitent les travaux agricoles de la terre et maintiennent l'humidité pendant la saison de croissance suivante. »

 

Pour aller plus loin:

  Vidéo:  Éliminer le travail des enfants en agriculture (en anglais):
  
 Dossier:  Récolte amère:  Le travail des enfants en agriculture
 
 Organisation  internationale du travail www.ilo.org/global/Themes/Child_Labour/lang--fr/index.htm
  
 Global March Against Child Labor 


A consulter :
http://www.eco-sapiens.com/infos-les-labels.php?plus=AB

 

Sources:

http://www.neomansland.info/2007/01/le-dilemne-environnemental-du-coton/

http://www.consoglobe.com/annuaires-ecologiques/labels-ecologiques/?action=listeFolder&folderId=420

http://www.femininbio.com/mode/zoom-fabrication/labels-mode-demploi.html.

http://www.marcelgreen.com/forum/sujet.php?id=18189

http://www.guidedecoton.org/chapitre-5/types-de-coton/coton-conventionnel

http://www.auclairdelaterre.eu/cms.php?id_cms=11

http://www.mon-environnement.com/eco-consommation/topic116.html

http://www.viadeo.com/hubcorporate/forums/detaildiscussion/?containerId=0029qtd2zx77no7&action=messageDetail&messageId=0021i85juu54bmjt&forumId=00218g739p8kxgk3

http://blog.gardonslesyeuxouverts.org/post/2009/10/23/Travail-forc%C3%A9-des-enfants-dans-les-champs-de-coton-ouzbek

http://www.uneseuleplanete.org/spip.php?article257

http://www.mondealanvert.com/francais/%C9radiquer-le-travail-des-enfants.php

http://www.vert-sapiens.com/ecologie.php

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16/03/2011
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