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* Bourreaux d’animaux, bourreaux d’humains : partenaires dans le crime !

Via Stèphane le Pierres :

http://wolfenesprit.ning.com/group/informationssurlachasse?xg_source=msg_wel_group

* Bourreaux d’animaux, bourreaux d’humains : partenaires dans le crime !

Les actes violents envers des animaux ont depuis longtemps été reconnus comme les indicateurs d’une psychopathie dangereuse qui ne se borne pas qu’aux seuls animaux.
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“Quelqu’un qui s’est habitué à considérer la vie de n’importe quelle créature vivante comme sans valeur, finit par penser qu’une vie humaine ne vaut rien” écrivit l’humaniste Dr Albert Schweitzer.



“Les meurtriers ont très souvent commencé en torturant et tuant des animaux alors qu’ils étaient encore des gosses” selon Robert K. Ressler, qui a développé des profils de tueurs en série pour le FBI. Des études qui ont depuis convaincu des sociologues, législateurs et tribunaux, que les actes de cruauté envers des animaux méritent notre attention. Ils sont le signal d’une pathologie violente qui peut inclure des victimes humaines.

~~~~ Un long parcours de violence :



Maltraiter un animal n’est pas le simple résultat d’un désordre mineur de la personnalité, mais le symptôme d’une perturbation mentale profonde. Les recherches en psychologie et en criminologie montrent que les gens qui commettent des actes de cruauté envers les animaux ne s’arrêtent pas là. Beaucoup d’entre eux reportent cette violence sur leurs semblables.

Le FBI a constaté qu’un des traits de caractère, qui apparaît régulièrement dans les bases de données de leur ordinateur sur les violeurs et les meurtriers en séries, est qu’ils ont eu un passé de violences envers des animaux. Le manuel sur le traitement des désordres psychiatriques inscrit la cruauté envers les animaux comme un critère diagnostique de trouble du comportement.

Des études ont démontré que les criminels violents et agressifs ont plus souvent maltraité des animaux quand ils étaient enfants que des criminels considérés non agressifs. Une enquête, sur des patients psychiatriques qui avaient torturé à plusieurs reprises des chiens et des chats, montra que tous avaient aussi un taux élevé d’agressions envers les gens, dont notamment un patient qui avait assassiné un garçon.

Pour les chercheurs, une fascination de la cruauté envers des animaux est un signal d’alarme du comportement psychotique des violeurs et des tueurs en séries. Selon Robert Ressler, le fondateur de l’unité des sciences comportementales du FBI, “Il y a des gosses qui n’ont jamais appris que c’est mal d’arracher les yeux d’un chiot.”

~~~~ Tueurs notoires :


L’histoire est remplie d’exemples tristement célèbres : Patrick Sherrill, qui tua 14 collègues de travail dans un bureau de poste, avait dans son passé volé des animaux de compagnie de son voisinage, pour que son propre chien s’exerce à les attaquer et les mutiler. Earl Kenneth Shriner qui viola, poignarda et mutila un garçon de 7 ans, était notoirement connu dans son quartier comme l’homme qui mettait des pétards dans le rectum des chiens et pendait des chats. Brenda Spencer, qui fit feu dans une école de San Diego, tuant deux enfants et blessant neuf d’autres, avait déjà torturé à plusieurs reprises des chats et des chiens en mettant notamment le feu à leurs queues. Albert DeSalvo, “l’étrangleur de Boston”, qui tua 13 femmes, piégeait pendant son enfance, des chiens et des chats dans des cageots et les tuait en lançant des flèches à travers les trous. Carroll Edouard Cole, condamné aux meurtres de 35 personnes, déclara que son premier acte de violence fut d’étrangler un chiot quand il était encore enfant.

En 1987, trois lycéens du Missouri furent inculpés pour avoir battu à mort l’un de leur camarade de classe. Plusieurs années auparavant, ils avaient commencé à pratiquer des actes de mutilations répétées sur des animaux. L’un avait par ailleurs avoué qu’il avait tué tellement de chats qu’il avait fini par ne plus les compter. Deux frères qui ont tué leurs parents, avait précédemment raconté à leurs camarades de classe qu’ils avaient décapité un chat. Le tueur en série Jeffrey Dahmer empalait des têtes de chiens, des grenouilles et des chats.

Plus récemment, les deux lycéens assassins : Kip Kinkel 15 ans de Springfield et Luke Woodham 16 ans de Pearl avaient torturé des animaux avant de faire feu dans leurs écoles. Eric Harris et Dylan Klebold, les étudiants du Lycée de Colombine, qui ont tué 12 camarades de classe avant de retourner leurs armes contre eux, s’étaient vantés auprès de leurs amis, d’avoir mutilé des animaux.



“Il y a un point commun à toutes les fusillades de ces récentes années,” déclara le docteur Harold S. Koplewicz, directeur du Centre d’Études sur l’Enfance à l’université de New York. “Vous avez un enfant qui a des symptômes d’agression envers ses pairs, un intérêt pour les armes à feu, la cruauté envers les animaux, l’isolement social, ce qui fait beaucoup de signes d’avertissement que l’école a ignorés.

” Malheureusement, beaucoup de ces criminels déjà violents dès l’enfance continuèrent leurs actes de cruauté sans qu’aucun soin ou mesures ne soient pris - jusqu’à ce que leur violence soit finalement dirigée vers des humains. Selon l’anthropologue Marguerite Mead : “Une des choses les plus dangereuses qui puisse arriver à un enfant, est de tuer ou torturer un animal et de s’en sortir sans aucune punition."

~~~~ Cruautés envers les animaux et violences conjugales :



Parce que la violence conjugale est dirigée vers le plus faible ou l’impuissant, les mauvais traitements sur enfant et les mauvais traitements sur animal vont souvent de pair. Des parents, qui négligent le besoin d’un animal ou le maltraitent, peuvent aussi maltraiter ou négliger leurs propres enfants. Tandis que certains adultes ont conscience qu’ils ne doivent pas maltraiter leur enfant devant témoins, ils n’éprouvent pour leurs animaux familiers aucun scrupule à les maltraiter en public.

Dans 88 % des 57 familles du New Jersey, suivies pour mauvais traitements à enfant, l’animal du foyer subissait aussi des maltraitances. Sur 23 familles Britanniques avec un passé de maltraitance animale, 83 % furent identifiées par des experts comme ayant leurs enfants en danger de maltraitance ou de négligence. Dans une étude sur des femmes battues, 57 % d’entre elles qui ont des animaux familiers ont avoué que leurs compagnons avaient fait du mal ou tué leurs animaux. Une sur quatre déclara qu’elle restait avec son bourreau parce qu’elle avait trop peur de partir en laissant l’animal du foyer derrière elle.

Tandis que la violence envers l’animal est un signe important de mauvais traitements à enfant, le parent n’est pas toujours celui qui fait du mal à l’animal. Les enfants qui maltraitent les animaux peuvent répéter une leçon apprise à la maison. Comme leurs parents, ils réagissent par la violence à une colère ou une frustration. Leur violence est dirigée au seul individu dans la famille plus vulnérable qu’eux : l’animal. Selon un expert : “les Enfants qui vivent dans un foyer violent se caractérisent par le fait (…) d’avoir fréquemment participé à des scènes où c’est le plus fort qui s’octroie le droit hiérarchique de frapper le plus faible,” ordre hiérarchique dans lequel ils peuvent mutiler ou tuer un animal. En effet, la violence domestique est la toile de fond la plus commune à l’enfant maltraitant des animaux.

~~~~ Arrêter le cercle de maltraitance :



Selon Cornell de l’Université de Médecine Vétérinaire : “il y a un consensus de conviction parmi des psychologues (…) que la cruauté envers les animaux est un des meilleurs exemples de la continuité des troubles psychologiques de l’enfance à l’âge adulte”.

Les écoles, les parents, la communauté et les tribunaux qui considèrent que la maltraitance envers l’animal est un crime “mineur”, ignorent que c’est en fait une bombe à retardement. Au lieu de cela, la communauté doit fortement condamner les individus responsables de cruauté envers les animaux, contrôler si les familles ont (eu) d’autres signes de violence et exiger un suivi intensif des coupables. La communauté doit reconnaître que la maltraitance envers N’IMPORTE QUEL être vivant est inacceptable et met en danger tout en chacun.

En 1993, la Californie fut le premier État à passer une loi autorisant les “animal control” agents a rapporter également les mauvais traitements sur enfant. Une législation similaire fut ensuite adoptée dans d’autres États comme le Connecticut, l’Ohio et Washington. “La maltraitance sur animaux familiers est le signal d’avertissement d’une maltraitance faite aussi aux membres bipèdes de la famille,” déclara Steve Effman, représentant du projet de loi, “nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer cette connexion plus longtemps.”



De plus, on doit apprendre aux enfants à soigner et respecter les animaux dans leur droit propre. Après une étude approfondie sur les liens entre la maltraitance envers l’animal et la maltraitance envers l’humain, deux experts ont conclu : “l’évolution à des relations plus douces et bienveillantes dans la société humaine pourrait être augmentée par notre promotion d’une éthique plus positive et élevée entre les enfants et les animaux.”

~~~~ Ce que vous pouvez faire :



* Recommandez vivement à vos systèmes scolaires et juridiques locaux de prendre en compte sérieusement la cruauté envers les animaux. Les lois doivent envoyer un message fort : la violence contre n’importe quelle créature sensible - humaine et autre qu’humaine - est inacceptable.

* Prenez conscience des signes de négligence ou de maltraitance sur des enfants et des animaux. Prenez au sérieux les enfants s’ils rapportent que des animaux sont négligés ou maltraités. Certains enfants ne parleront pas de leur propre souffrance, mais parleront de celle d’un animal.

* Ne fermez pas les yeux sur des actes même mineurs de cruauté sur animaux commis par des enfants. Parlez à l’enfant et aux parents de celui-ci.



Source : PeTA



17/10/2010
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