Aliments irradiés : le grand secret
Aliments irradiés : le grand secret |
Si un aliment irradié n'a plus de vie, à quoi peut-il servir ? La ionisation alimentaire est une escroquerie scientifique, un remède préventif pire que le mal … |
<< On ne peut pas dire la vérité à la télé … |
il y a trop de monde qui regarde. >> Coluche.
La production et la consommation d’aliments irradiés représentent de nombreuses menaces pour la santé publique (perte de nutriments et de vitamines dans les aliments irradiés, augmentation des risques de cancer, de malformation, et de carences nutritionnelles) et pour l’environnement (multiplication des risques liés au transport et à l’utilisation de substances hautement radioactives dans les centrales d’irradiation des aliments). L’irradiation des aliments se généralise et cela alors même que ce procédé touche au quotidien de tous les citoyens : à notre alimentation, à notre santé, à la qualité de notre environnement et à la survie de l’économie locale, et notamment de l’activité agricole.
Ce rayonnement a, d'une part, la capacité de tuer certains microorganismes responsables de la contamination ou de la dégradation de l'aliment. D'autre part, dans les aliments d'origine végétale, l'irradiation inhibe la germination (pommes de terre, oignons…) en arrêtant la multiplication de certaines cellules à division très rapide (méristèmes). L'irradiation ralentit également le processus physiologique du mûrissement des fruits . Actuellement, l’ionisation est autorisée pour une seule catégorie d’aliments en Europe, il s’agit des herbes aromatiques séchées, des épices et des condiments végétaux (http://europa.eu.int/comm/food/index_en.htm : pour voir sur le site de l'UE les textes officiels relatifs l'ionisation des aliments). Mais cinq pays de l’Union autorisent l’ionisation d’autres aliments : la Belgique (8), la France (16), l’Italie (3), la Hollande (8) et le Royaume-Uni (10) Les volumes irradiés en France diminuent : on passe de 5000 tonnes pour 2002 à 4300 en 2003. Mais il faut savoir aussi que l’on est passé dans le même temps de 4 échantillons testés en 2002, à 0 échantillons pour 2003… Au niveau européen, environ 40000 tonnes d'aliments ont été irradiés en 2003, soit une multiplication par deux (20000 tonnes environ pour 2002). Sur tous les tests effectués, 4,9% étaient irradiés et non autorisés et/ou non étiquetés, contre 1,4% en 2001 et 2,7% en 2002 . |
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Irradier, veut dire soumettre à un rayonnement radioactif de type bêta (provenant de particules), ou de type gamma (cobalt 60) l'autre terme (plus discret) est l'ionisation. L'irradiation au cobalt 60, émet des rayons gamma qui irradient alors, à quarante kilograys (KGy), des palettes entières d'aliments convoyés en boucle sur tapis roulants. L'irradiation au césium 137, parce qu'il n'a pas besoin d'un couvercle d'eau, est d'un usage beaucoup plus pratique. Intégré dans une mini-centrale nucléaire mobile, il est transporté en camion, d'une usine à l'autre, au gré des contrats, en revanche il est beaucoup plus instable. |
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A quoi sert l'irradiation ?
L'irradiation est utilisée :
En fait, l’irradiation des aliments est utilisée avec deux objectifs principaux : -Réduire les coûts de production : l’irradiation permet d’éliminer en bout de chaîne certaines bactéries et insectes qui infectent les aliments. Ce procédé est utilisé prioritairement par les industries -Allonger la durée de conservation des aliments pour permettre le stockage et le transport sur un temps plus long. Ce sont 2 objectifs économiques pour buts de réduire les dépenses des entreprises, bien que la qualité des aliments, à cause de l’utilisation de l’irradiation, soit détériorée.
(Publicité parue aux Etats-Unis :" L'irradiation tue les bactéries nocives pour rendre votre nourriture sûre" ) Il y a actuellement une forte pression internationale de la part de l'industrie de l'irradiation et d' autres organisations (comme l'OMS !) pour généraliser son l'utilisation. |
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L'irradiation des aliments dégrade la qualité de ceux-ci notamment en détruisant les vitamines qu'ils contiennent et en faisant apparaître de nouveaux composés chimique dont certains sont cancérigènes. Malheureusement, voici une raison de plus pour manger naturel (Bio).
s'il vous plait,resistez,faites vos courses avec une table d'additifs alimentaires classés par dangerosité.
Ainsi l'ionisation peut détruire jusqu'à 80% de la vitamine A des œufs et 48% du Béta carotène du jus d' orange ! De plus l'ionisation des aliments peut faire apparaître dans ceux-ci des composés appelés cyclobutanones, qui sont des promoteurs du développement de cancers et causent des dommages génétiques chez le rat. |
La commission européenne refuse les conclusions d'une étude officielle européenne qui montre les dangers potentiels des aliments ionisés ! |
Conclusion : l'irradiation ne se contente pas d'exterminer les germes indésirables, par la même occasion ils détruisent instantanément toutes les vitamines, les antioxydants, les enzymes, les acides gras, et dans le cas des viandes rouges, certains composants naturellement présents dans les fibres deviennent cancérigènes. D'ailleurs, le professeur Samuel Epstein, de la faculté de médecine de l'Illinois, expert auprès de la FDA (Food and Drugs Administration), a bien tenté de soulever le problème, il n'a pas été entendu. << C'est que les industriels ne s'interressent pas à la prévention, ils préfèrent souvent (pour un moindre prix) payer les pots cassés.>> 2. L’irradiation des aliments n’est pas une réponse à de mauvaises pratiques en matière d’hygiène : L’ionisation peut masquer de mauvaises pratiques en matière d’hygiène et n’incite donc pas à accroître la propreté dans ce domaine. |
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L'OMC (Organisation mondiale du commerce), presse l'Union européenne d'assouplir sa législation sur l'ionisation des aliments : elle y voit là un moyen d'accroître encore un peu plus la mondialisation des échanges commerciaux de nourriture au détriment des systèmes de production locaux durables et de petite taille, destabilisant encore davantage les marchés en concurrencant les productions locales avec des productions d'aliments en provenance des pays en voie de développement où les coûts de production sont très bas. Ces produits dénutris et sans fraîcheur pourront ensuite être revendus sur nos marchés ! |
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Pourquoi n'est-il pas systématiquement indiqué que certains aliments sont irradiés ? Pourquoi le logo << RADURA >>, qui est censé figuré sur l'étiquetage n'apparaît-il jamais ? |
La commission de l'environnement du Parlement européen avait indiquée que l'irradiation (ionisation) devrait être indiquée sur l'emballage des aliments concernés. Obligatoire depuis un décret du 8 mai 1970, ainsi que toutes les importations |
depuis le 20 septembre 2000. En 1999, vingt mille tonnes de produits divers ont été irradiés. Lesquels exactement ? Bien malin qui pourrait le dire. Les entreprises et les distributeurs qui jouent la transparence ne sont pas nombreux. C'est le cas de la société Euro-contact de Boulogne-sur-mer qui, depuis des années libelle ses étiquettes avec la mention << produit traité par rayonnements ionisants >>, ce n'est pas du tout le cas en revanche, des producteurs de fromages frais distribués sur le marché français. Les viandes de volailles séparées mécaniquement, sont irradiées à raison de 6000 tonnes par an. On peut donc en conclure que la plupart des plats cuisinés à base de poulet sont irradiés. |
- 4. Les dangers pour les travailleurs et la sécurité globale :
L'utilisation de l'ionisation des aliments n'est pas sans danger pour les travailleurs de ce secteur. De très nombreuses contaminations radioactives ont déjà eu lieu aux USA, en Italie, en Norvège, en Australie, …
De plus les sources de radioactivité sont très convoitées par des réseaux organisés afin d'être revendue sur le marché noir (chaque année, dans le monde se sont plus de 200 sources de radioactivités qui sont volées ! ).
Nota : en France, sont régulièrement irradiés les volailles, les fruits et légumes secs, les germes et flocons de céréales pour produits laitiers, les oignons, l’ail, l’échalote, la farine de riz, les cuisses de grenouilles et les crevettes. Cette liste dépasse de loin celle de l’Union Européenne, qui se limite aux herbes aromatiques séchées, épices et condiments alimentaires.
A ces risques pour la santé s’ajoutent les conséquences socio-économiques et environnementales de la prolifération de cette technologie :
- pour l’emploi et l’économie locale par la délocalisation des productions
- risques liés au fonctionnement d’installations et au transport de matières nucléaires, et aux modes de production et de distribution industriels de masse (pollutions, changement climatique, atteinte aux milieux naturels et à la biodiversité).
- absence de maîtrise des quantités effectivement commercialisées dans les Etats membres (notamment en France, où les contrôles sont presque inexistants) alors que le nombre d’installations d’irradiation dans le monde s’accroît
- manque de certitudes sur l’innocuité des aliments irradiés
- La délocalisation des productions vers des pays à bas coûts représente aussi une menace pour l’emploi et l’économie locale. La spécialisation des productions dans l’agriculture conduit à l’extension de monocultures et de la culture intensive qui compromettent encore davantage la souveraineté alimentaire des peuples de la planète. La concentration des entreprises renforce les multinationales, dont le pouvoir économique, financier et politique constitue une menace réelle pour la démocratie.
- Des aliments sains commercialisés dans des délais raisonnables n’ont pas besoin d’être irradiés. Une production, une transformation et une distribution alimentaire basées sur des petites et moyennes unités de production réparties sur tout le territoire et sur des circuits courts sont la garantie la plus sûre d’une alimentation de qualité, d’un environnement entretenu et protégé et d’emplois nombreux dans le secteur agroalimentaire.
Par le simple fait qu’elle prolonge la durée de vie des aliments et qu’elle utilise des installations centralisées, l’irradiation risque d’accélérer le processus de mondialisation et de concentration de la production, de la distribution et de la vente des produits alimentaires entre les mains de quelques multinationales. Cette tendance a d’ores et déjà pour conséquence la diminution radicale du nombre des exploitations au Nord comme au Sud, la mise en cause de la diversité de la production et le bouleversement des économies locales dans les nations en voie de développement.
L’irradiation peut aggraver les problèmes auxquels sont confrontées les petites exploitations agricoles, en facilitant l’importation de produits alimentaires bon marché. Des installations d’irradiation ont été construites dans de nombreux pays exportateurs de fruits, de légumes et de viande, parmi lesquels l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Chili, le Mexique et la Nouvelle-Zélande. Le Brésil, qui est déjà un gros exportateur de viande, est aujourd’hui présenté comme le producteur de fruits n°1 mondial.
Les installations d’irradiation peuvent polluer l’air et présenter des risques pour les employés et l’environnement. Les installations utilisant des accélérateurs linéaires libèrent de l’ozone qui provoque un brouillard. Un grand nombre d’accidents et d’infractions dans les installations d’irradiation dans le monde entier ont entraîné des blessures et même des décès. En 1988, après plus de 30 infractions (dont des déchets radioactifs mis à la poubelle) relevées par l’autorité de sûreté nucléaire américaine (Nuclear Regulatory Commission), le président d’une entreprise d’irradiation du New Jersey, a été inculpé pour un grand nombre de délits, et en particulier pour avoir trompé la NRC. Le président, qui menaçait de licencier les employés refusant de mentir aux inspecteurs de l’autorité de sûreté, s’est vu infliger 2 ans de prison.
Dans un proche avenir, il est possible que certaines installations d’irradiation utilisent le césium 137, un déchet hautement radioactif provenant de la fabrication d’armement nucléaire. Ce matériau est dangereux et instable. En 1988, une fuite de césium 137, près d’Atlanta, a entraîné des opérations de décontamination qui ont coûté 40 millions de dollars aux contribuables.
- Pour en savoir plus
Public Citizen : http://www.citizen.org/cmep/foodsafety/food_irrad/
Food Commission : http://www.foodcomm.org.uk
CIIRAD : http://www.criirad.com/
Collectif contre l’irradiation des aliments > Publié le vendredi 30 novembre 2007, dernière mise à jour le mercredi 1er décembre 2010 :
http://www.irradiation-aliments.org/Campagne-contre-l-irradiation-des.html
dossier du magazinz NEXUS n°68 :
Aliments irradiés : où se cachent-ils ? L’ionisation alimentaire est une pratique de conservation qui progresse depuis une dizaine d’années. Pour autant, elle reste difficile à identifier par le consommateur. Faut-il en avoir peur ? Le point sur un sujet fort peu médiatisé. http://www.nexus.fr |
Sources:
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