décroissance

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toilettes seches


 

Les toilettes sèches, aussi appelées toilettes à compost, toilettes à litière (sèche) ou TLB (Toilettes à Litière Biomaîtrisée), sont des toilettes qui n'utilisent pas d'eau. Il est donc possible de récupérer les excréments pour en faire du compost ou de la biométhanisation.

Il en existe deux types principaux, celles où les selleset l'urine sont mélangées (la fermentationcommence dans le logement) et celles où elles sont séparées (le compostage est initié une fois le bac à crottes sorti).

Dans les pays occidentaux, environ 35 % à 40 % de l'eau potable passe à l'égout, principalement dans les zones urbanisées, la fosse septique étant plus courante dans les zones rurales. L'intérêt des toilettes sèches, outre le fait de de ne pas utiliser d'eau du tout, est aussi de recycler/valoriser des matières qui habituellement sont rejetées à l'égout et nécessitent des opérations d'épuration des eaux usées. Des toilettes sèches d'abord utilisées pour les refuges et zones isolées ont été adaptées pour des festivals regroupant plusieurs dizaines de milliers de visiteurs, et y ont rencontré de franc succès. Il suffit de prévoir des panneaux explicatifs, l'entretien nécessaire et un peu de surveillance. Elles deviennent ainsi une alternative raisonnable aux toilettes chimiques.


 

N'y allons pas par 4 chemins, le plus recommandé actuellement est le système à sec. Nous avons du mal à imaginer des fois des toilettes sans eau, ne serait ce que pour les odeurs. Et bien ce système n'en dégage pas tant que ça et il est possible selon de nombreux utilisateurs de les poser dans la cabane. A tester selon la grandeur. Personnellement, je préfère à l'extérieur ç'est déjà plus intime. Il y en a qui ont installé ça en appart, ç'est dire, mais pour les faits:
Nous allons parler autonomie par rapport à l'eau, mais il va s'en dire que se système va faire économiser un tas de chasses d'eau pour les cabaniers qui vivent à proximité d'un réseau

Il s'agit simplement d'un caisson en bois assez grand mais sans plus pour installer le receptacle soit une poubelle ou une cuve inox (voir les ferrailleurs) d'environ 40/50 litres et au dessus vous découperez un orifice à peine plus grand qu'une lunette classique.

Vous fixerez une lunette avec abattant sur le caisson en veillant bien sur à rendre étanche ( peinture) les pourtours: simple à nettoyer en cas de dérapage. Ne pas fixer la lunette trop en retrait car vous risquez d'avoir les jambes tendus (pas simple)

Un simple rideau ou une porte vous donne l'accés à la cuve.

Dans cette cuve se succèderons des couches de sciure. Alors comme les huiles essentielles, au choix pins, chataigner, chêne... Du moins il faudra faire avec ce qui sera disponible chez votre scieur habituel . 10 cm au fond et une bonne pelle (celle du balai ) à chaque visite. Il vous faudra un reservoir à sciure à proximité.

Donc ce système ne consomme pas tant que ça de sciure mais le plus beau ç'est qu'en plus vous obtiendrez avec une petite installation type enclos de poulailler deux mêtre sur un mêtre un compost bio digne de ce nom en 12/ 24 mois, donc il est important de calculer la gestion de la vidange et la récupération du compost pour enrichir votre potager à l'approche de l'hiver.

En résumé, les copeaux absorbent très bien les odeurs, le processus de compost va réduire l'amoncellement des vidanges. Donc pas de corons de sciures derriere la cabane, et selon des études peu de risques de dévelloppement de bactéries pathogènes. Voir d'autres sites écologiques sur le sujet avec votre moteur de recherche préféré.


 


 

La biolatrine


La biolatrine est constituée de 3 composants principaux :

-une fosse conventionnelle,

-les digesteurs bios

-et les chambres d’expansion.


 



 

  • La fosse latrine est un type amélioré de séchage et ventilation (VIP) avec chambres de ventilation pour enlever les odeurs et piéger les mouches. La seule vrai divergence avec une fosse de latrine standard est que le bio latrine est relativement peu profond et débouche directement dans le digesteur bio.


  • Le digesteur bio est une grande cloche souterraine, qui pendant son utilisation normale sera rempli jusqu’à la moitié de sa hauteur par la combinaison urine et matière fécale – la bactérie dans cette matière casse les pathogènes dans un processus ou l’air est absent, ce qui produit un gaz à base de méthane . La taille de la bio latrine est basée sur la nécessité de garder les matières dans le système pendant au moins 120 jours, ce qui est l’assurance que les eaux usées sont traitées, donc rendues inoffensives quand elles quittent le système. Le gaz est contenu dans l’espace supérieur et est mené jusqu’à l’extérieur jusqu’à un fournisseur réticulé à travers une prise fuselée, qui jointe le dessus du dôme. Le gaz généré par la latrine est principalement du méthane . Le gaz sort par le digesteur à travers une prise insérée dans son cou, puis est pipé directement jusqu’aux appareils. L’utilisation la plus efficace du gaz est la génération de chaleur pour : la cuisine, l’eau chaude, l’éclairage, la chauffe des fers à repasser ou encore l'énergie  nécessaire pour les réfrigérateurs.

Le niveau des matières à l’extérieur du biodigesteur, dans la fosse de la latrine et les chambres d’expansion, pressurise le gaz et ce niveau va fluctuer selon le volume et la pression du gaz. Depuis le digesteur bio, les matières nourrissent une, deux ou trois chambres d’expansion interconnectées (plus le système est grand, plus les chambres d’expansion doivent être conséquentes), lesquelles sont aussi souterraines, mais à un niveau plus haut. Dans la plupart des situations les matières sortent du système par les chambres d’expansion via un tuyau qui mène à un bassin de rétention. C’est un contenant adapté à partir duquel il est possible de répartir la boue si on s’en sert de fertilisant. Dans les endroits ou il n’y a pas de marché pour les fertilisants, la boue peut être versée sans risques dans quelque système de drainage existant que ce soit.


La construction d’une bio latrine prendra 5 mois. Le coût estimé en est de 25 000 US $. La vraie problématique actuellement est comment alimenter cette bio latrine, puisque la taxe payée pour l’utilisation des toilettes n’est pas suffisante pour couvrir les coûts de gestion. Il est prévu d’utiliser les 2 eme et 3 eme étages comme source de revenu en utilisant le loyer pour subvenir aux besoins de la bio latrine. La construction de la bio latrine est une étape effective pour protéger la Nairobi river de la pollution humaine, est une démonstration utile d’une énergie  propre et renouvelable, une petite étape pour réduire la déforestation. Une bio latrine est un système simple, alimentable, un système de traitement des eaux usées qui a l’avantage supplémentaire de créer deux produits dérivés utiles.


La technologie :Les bio latrines utilisent une technologie qui a fait ses preuves : l’anaérobie ou sans air, la digestion pour transformer les déchets humains en engrais très efficace ou encore en gaz qui convient au chauffage, à la cuisine, au chauffage et à l’éclairage. Les bio latrines utilisent des systèmes de design biogaz standards comme il y en a des millions en Chine, en Inde et au Vietnam. La seule différence significative entre les digesteurs biogaz et les bio latrines est que la latrine utilise des restes humains plutôt que animal.


Le système n’a pas de partie amovible, est construit en utilisant des matériaux du bâtiment conventionnels et, virtuellement, ne nécessite aucune maintenance. Les systèmes sont adaptables et peuvent convenir à des populations allant de petites colonies jusqu’à de larges institutions. Par exemple les bio latrines sont idéales pour les écoles rurales et urbaines, dans lesquelles on a besoin d’énergie pour cuisiner. A titre d’exemple pour illustrer l’échelle de grandeur, le gouvernement Rwandais installe des latrines dans toutes les prisons du pays.


Les bénéfices


1. Les bio latrines vont utiliser les déjections humaines et ainsi améliorer la qualité globale de l’eau et la santé des résidents d’ Huruma.


2. Cela complémente les efforts de réduction de la consommation de la biomasse en passant du fuel et bois au biogaz pour cuisiner en plus de : l’amélioration des problèmes sanitaires actuels, la génération de fumier fertile pour une meilleure nutrition et un revenu supplémentaire pour investir dans l’intérêt de la communauté, ainsi que la motivation générée pour la sensibilisation environnementale et l’éducation.


3. Les calculs préliminaires, prenant en compte 500 utilisateurs de la latrine, indiquent une génération potentielle de 12.5m2 de gaz par jour. Si le gaz est utilisé pour remplacer le charbon pour la cuisine, les réductions potentielles d’émission pendant le cycle de vie estimé à 20 ans seraient de 201 tonnes.


4. Le fertilisant naturel, qui est un produit dérivé de la bio latrine est un très bon fumier qui pourrait être utilisé pour construire une pouponnière d’arbres indigènes au village et fournirait au village un riche apport de plants d’arbres indigènes à vendre au long de l’année.


5. Les potagers pourraient produire des fruits et légumes locaux et ainsi assurer un régime plus équilibre à la communauté.


 

Via http://www.habiter-autrement.org/12.energies/02_ener.htm


 

> Le Biogaz : méthaniseur type réservoir à flux continu


Le méthaniseur à flux continu est asez pratique car on introduit en permanence les matières nécessaires, sans ouvrir à chaque fois le réservoir, ce qui stoppe la réaction.

Pour cela il suffit de concevoir un réservoir avec une entrée (input) et une sortie (exit) :

              


 

Dans ce méthaniseur, il faut mélanger au préalable les matières fécales avec de l'eau 50/50 environ avant de les introduire, il faut qu'elles osientle + liquide possible pour ne pas boucher la sortie du méthaniseur, qui devra sinon comporter une trappe de visite pour le nettoyer. La sortie du gaz se fait par le dessus.

Expérimentation à venir : réservoir de camion, l'entrée se fait via un tube plongé par l'entrée de carburant, le gaz sortira par la durite de carburant :



 

il ne reste qu'à mettre une sortie ! et évidemment le bulleur d'eau pour la filtration (simple bouteille au fond de laquelle plonge le gaz) et le(s) réservoir(s) de stockag(s) qui peuvent être plusieurs chambres à air. On peut les protéger avec des pneus, mais il faut alors + de pression de stockage.

Il n'y a ensuite qu'un pas fort simple à franchir pour y introduire les matières fécales humaines et animales. ceux qui auront choisi les toilettes sèches (pour éviter de chier dans l'eau potable) utiliseront le digesteur en bidon, sinon on peut utiliser directement la sortie des EU/EV comme la fosse septique par exemple, le digestat pouvant être filtré par phytoépuration (plantes type iris jaune des marais, joncs, ...) :


Le digestat, résidu de digestion, est un engrais précieux car "bio" au sens noble du terme !

Les agriculteurs ne peuvent qu'en être heureux car au lieu d'attendre que le fumier laisse échapper le biogaz avant de l'épandre, on peut non seulement stocker le gaz ( ce qui produit d'ailleurs de la chaleur, exploitable pour chauffer de l'eau par exemple) mais l'engrais obtenu est encore plus riche en azote !


Exemple de digesteurs à télécharger :
type tropical
en brique

liens :

http://www.eden-enr.org

mon.danstagueule.fr.free.fr/.../biogaz2.html



22/11/2010
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