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OGM : des scandales en série.../Produits et Marques à Boycotter...

PETITIONS

 

  1. http://www.greenpeace.fr/ogmjenveuxpas/zappons-les-ogm/ 
  2. http://www.ogm-jedisnon.org/
  3. http://www.avaaz.org/fr/eu_gmo
  4. http://www.amisdelaterre.org/Petition-Campagne-OGM.html
  5. http://www.infogm.org/spip.php?article4381

 

EXTRAITS Via:

 

**GREENPEACE,22 rue des Rasselins 75020 Paris – Tél. 01 44 64 02 02 – www.greenpeace.fr**

Le génie génétique en agriculture from Greenpeace Suisse on Vimeo.

Une contamination inévitable

La généralisation des OGM condamne à mort les autres filières agricoles : la filière traditionnelle et la filière « bio ». La coexistence entre ces trois formes d'agriculture est impossible. La contamination des champs et des produits « non-OGM » par la filière OGM est inévitable. En outre, les OGM arrivent dans nos assiettes par le biais de l'alimentation animale. 80% des animaux d'élevage consomment en effet des OGM, qui se retrouvent dans les produits issus de cet élevage : le lait, la viande, les œufs… que nous achetons !

Une information insuffisante

Le consommateur manque d'information. Si un produit contient moins de 0,9% d'OGM, ce n'est pas indiqué. Si les animaux dont sont issus les produits mis en vente ont été nourris aux OGM, le consommateur ne peut pas le savoir. L'étiquetage est clairement insuffisant. Les consommateurs de retrouvent ainsi complices de cultures dont ils ne veulent pas.

Une agriculture productiviste

Les OGM s'inscrivent dans la logique d'une agriculture productiviste qui ne respecte pas l'environnement. D'abord, ils favorisent souvent l'usage des pesticides qui polluent les sols et les nappes phréatiques. Ensuite, il est prouvé qu'ils menacent la biodiversité animale et végétale. Ils sont toxiques pour certains insectes et peuvent conduire à l'apparition de mauvaises herbes extrêmement résistantes. Pire. En manipulant le patrimoine génétique de certaines plantes, ils créent de nouvelles espèces qui n'auront pas évoluées avec leur environnement.

Une éthique méprisée

C'est aussi d'éthique qu'il s'agit quand on aborde la question des OGM. Peut-on manipuler le vivant ? A quelles conditions ? Jusqu'où ? Les consommateurs ne sont-ils pas les cobayes de quelques multinationales de l'agro-alimentaire ? L'environnement et la santé humaine ne devraient-ils pas primer sur les intérêts économiques de quelques entreprises ? Actuellement, on assiste plutôt à la mainmise d'une petite minorité d'individus peu scrupuleux sur une majorité de paysans et de consommateurs. Les OGM menacent les droits des agriculteurs de produire sans OGM et par là même le droit des consommateurs de manger sans OGM.

 

Une agriculture durable

La seule solution pour lutter contre la faim dans le monde tout en préservant la biodiversité, c'est l'agriculture durable. Contrairement aux OGM, elle permet à la fois de nourrir la planète et de la protéger.
Elle repose sur une diversité des cultures et des pratiques agricoles, la protection des écosystèmes, une moindre consommation d'énergie, d'eau et de pesticides. Elle promeut l'indépendance des petits paysans et un commerce équitable. Elle exige une recherche au service du plus grand nombre.

Une meilleure évaluation

S'opposer à la dissémination des OGM, ce n'est pas être contre la science. Au contraire, ce qu'il faut c'est plus de recherche. Plus de recherche sur les OGM pour mieux en connaître les risques. Plus de recherche indépendante des grands groupes agro-industriels.
En Europe, le système d'évaluation et d'autorisation des OGM comporte énormément de lacunes et doit être entièrement revu. Il doit inclure l'étude des effets directs, indirects, cumulés et à long terme des OGM sur l'environnement et la santé.

Le respect du vivant

En fait, le principe qui doit guider notre réflexion en matière d'OGM, c'est le respect du vivant. Cela veut dire : laisser à l'agriculteur et le consommateur le choix du non-OGM, respecter l'environnement, mais aussi interdire le brevetage du vivant.
Il est inadmissible que des multinationales puissent s'arroger le monopole des semences, des plantes et de leur génome en déposant des brevets qui leur en donnerait la propriété. Le vivant n'appartient à personne. Il est notre patrimoine commun. Nous devons impérativement lutter contre les tentatives de Monsanto et consorts d'enfreindre ce principe.

Un étiquetage repensé

Il existe une demande très claire des consommateurs pour des produits sans OGM. Les sondages le prouvent : une majorité des Français et des Européens se montrent sceptiques, parfois même hostiles, à leur égard. Mais aujourd'hui, il il n'existe que deux moyens de manger des produits animaux et issus d’animaux (lait, viande, œufs) nourris sans utilisation d’OGM : acheter des produits « bio » et utiliser notre « Guide des produits avec ou sans OGM ».
Mais ce n'est pas suffisant : Greenpeace réclame un étiquetage permettant au consommateur de savoir si les animaux ont été nourris ou pas avec des OGM.

 

Depuis 1996, Greenpeace lutte contre la dissémination des OGM. Ce combat a été plusieurs fois couronné de succès :

  • en 2004, l'Union Européenne a décidé que les produits qui contenaient plus de 0,9% d'OGM devaient être signalés
  • en février 2008, le gouvernement français a suspendu la culture d'un maïs OGM (le MON 810 commercialisé par Monsanto)
  • en décembre 2008, les ministres de l'Environnement de l'Union Européenne ont demandé une révision du système d'évaluation des OGM.

 

C'est bien, mais nous ne pouvons pas nous arrêter là. Nous demandons une réforme profonde des méthodes d'évaluation des OGM et de l'ensemble de la législation concernant l'autorisation des OGM ainsi que l'étiquetage des produits animaux.

Pour y arriver, nous multiplions les moyens de pression :

Expertise et plaidoyer

Pour contrer les arguments avancés par les défenseurs des OGM, nous développons une expertise extrêmement pointue sur le sujet. Nous avons ainsi publié en octobre 2008 une étude qui prouve que la coexistence entre cultures OGM et cultures non-OGM est impossible. Face au lobby pro-OGM, il nous faut être précis et complet. C'est le meilleur moyen de dénoncer les mensonges et les imprécisions de Monsanto, Bayer et les autres. C'est la meilleure façon d'influer sur les décisions des gouvernements, comme nous avons réussi à le faire ces derniers mois.

Mobilisation de nos réseaux

Pour nous appuyer dans nos demandes auprès des politiques et des industriels, nous avons créé un réseau d'internautes sensibles à la lutte contre la dissémination des OGM. Ce réseau compte aujourd'hui 80 000 personnes. Il nous a permis de remporter un très grand succès en mars 2009. La pétition que nous avions lancé pour soutenir plusieurs pays européens (dont la France) dans le refus du maïs OGM de Monsanto a été signée par 103 000 personnes ! C'est une réussite sans précédent.
Nous sommes en passe de renouveler l'exploit au sujet du riz génétiquement modifié que Bayer veut mettre sur le marché. Nous avons lancé une pétition contre ce riz (le « LL62 »). Elle a déjà été signée par 180 000 personnes en Europe. Ces succès rendent encore plus légitimes nos revendications. Ils prouvent que la population française est réticente, voire hostile, à la dissémination des OGM.

« Guide des produits avec ou sans OGM »

Ce guide existe depuis 1998 et nous le réactualisons régulièrement. Il est né du constat que les consommateurs manquent d'information sur la présence ou non d'OGM dans les produits alimentaires.
Diffuser ces informations, c'est donner aux consommateurs le moyen d'acheter en connaissance de cause et donc de peser sur l'économie en choisissant tel produit plutôt que tel autre. C'est leur donner un pouvoir que les industriels et les politiques leur refusent.



30/10/2010
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