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Nanotechnologie. Progrès ou danger ?

  • Vidéo de 50 mn à voir absolument jusqu'au bout, pour mieux comprendre notre futur

La naza travaille sur un projet qui va révolutioner la science d'ici 50 ans, il n'y aura plus de maladies grace à la nanotechnologie.

 


La nanotechnologie
envoyé par yannos80. -

 

>>>>>http://www.dailymotion.com/video/x1iba_la-nanotechnologie_news

 

 

A l'instar des autres innovations scientifiques telles que les OGM, la téléphonie mobile, et le nucléaire, les Nanoparticules font l'objet d'une controverse publique opposant principalement scientifiques et écologistes.

Les développements actuels des sciences permettent d'explorer, à l'échelle du nanomètre, des domaines d'interfaces entre les différentes techniques : étudier et développer des techniques mettant en œuvre des procédés nanométriques impliquant à la fois des aspects chimiques, physiques et biologiques et notamment modifier la matière à l'échelle de l'atome. Ces techniques sont regroupées sous le terme de nanotechnologies.

Si les études et techniques qui mettent en œuvre ces procédés sont utilisées depuis de nombreuses années en chimie, en physique ou en biologie, les progrès annoncés comme considérables dans de nombreux domaines ont donné naissance à un débat sur les nanotechnologies. Ce débat concerne tout aussi bien des questions sanitaires et éthiques, que la notion de gestion des risques industriels ou encore le principe de précaution.

Le développement de ces technologies, qui pourrait annoncer une nouvelle révolution industrielle  , est aussi, selon leurs critiques, l'occasion de remettre en question la position des sciences et de la libre entreprise dans une démocratie et de reprendre un débat presque aussi vieux que l'humanité : préciser la place des inventions humaines  par rapport à l'homme - préciser la position de l'inventeur par rapport aux autres.

 

Débats économiques et techniques  

Enjeux économiques  

Posé en termes économiques, le débat sur les nanotechnologies s'attache à poser les coûts et les bénéfices attendus pour en tirer un rapport risque/bénéfice.

Le marché de ces nouvelles technologies est estimé à plusieurs milliards de dollars à l’horizon 2015  . La course aux brevets qui existe déjà dans la matière macroscopique, ainsi que dans la recherche nucléaire s'étend donc aussi au monde des nanotechnologies.

Enjeux techniques et d'innovation 

Au-delà des nanorobots et de l'interface vivant-inerte le champ des applications des nanotechnologies est vaste, concernant pratiquement la totalité des secteurs industriels.

Les nanotechnologies peuvent permettre la production de matériaux plus solides et plus légers que ceux actuellement produits (acier, aluminium, etc.) . à un coût similaire - voire inférieur. Ils intéressent notamment l'industrie aéronautique (ils sont par exemple utilisés sur les airbus A380 et A350) et automobile.

La généralisation de l'usage de ces matériaux bouleverserait l'industrie traditionnelle d'extraction et de production de matériaux. L'industrie minière, essentiellement située dans des pays du tiers monde, pourrait être affectée.

Les déchets des produits industriels pourraient être directement désassemblées en leurs éléments constitutifs, faisant du recyclage une des principales formes de production de matières premières. La même application pourrait valoir aussi pour la pollution en général  .

Inversement, des risques liés à la généralisation de nanoparticules dans les matériaux peuvent apparaître lors de la dégradation naturelle des produits.

Gestion de risques  

La recherche civile sur les nanotechnologies explore de nombreux axes jugés prometteurs, en tenant compte de la gestion des risques   . Cependant, alors que les investissements financiers privés et publics dans ces technologies sont considérables, moins de 5%    des budgets sont consacrés à l'évaluation des risques.

 

Débats de santé publique  

Données de nanotoxicologie  

La nanotoxicologie est la branche de la toxicologie qui étudie l'impact des nanotechnologies sur la santé des êtres humains.

Dans un rapport publié fin 2008, l'Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) juge que, compte tenu de sa jeunesse, la nanotoxicologie fournit "des résultats encore peu nombreux, disparates et parfois contradictoires."  

La nanotoxicologie s'attache à étudier les trois voies possibles d'exposition de l'Homme aux nanotechnologies : voie cutanée, digestive et respiratoire. Parmi les résultats les plus marquant des études scientifiques, le quotidien économique français Les Echos relève, à la suite de l'Afsset, l'exposition par voie respiratoire : "les nanoparticules pourraient traverser la barrière de l'épithélium pulmonaire pour atteindre la circulation sanguine et les ganglions lymphatiques et se répartir ensuite dans l'organisme, franchir la barrière placentaire."  .

Applications cosmétiques  

Dans les produits cosmétiques, les nanotechnologies sont utilisées sous forme de nanoparticules. Des actifs sont encapsulés dans ces nanoparticules pour leur donner de nouvelles propriétés. Elles améliorent ainsi le pouvoir couvrant, adhérent et pénétrant des produits cosmétiques. En d’autres termes elles augmentent l’efficacité des cosmétiques. Par exemple, on utilise sous forme de nanoparticules l’oxyde de titane pour éviter le blanchiment de votre peau lorsque vous vous enduisez de crème solaire. On encapsule aussi les vitamines E pour leur permettre de passer la barrière cutanée. De nombreuses marques ont annoncé les nanotechnologies comme une révolution cosmétique, mais faire passer la barrière cutanée à des actifs est-il bien neutre pour la santé ? Les nanotechnologies sont récentes, leurs effets sur la santé ne sont pas bien connus puisque jusqu’à lors très peu d’études ont été effectuées sur le sujet. Certaines études ont néanmoins d'ores et déjà alerté la communauté scientifique quant à la toxicité de ces particules. Des chercheurs américains ont mis en évidence les possibles dangers des nanoparticules (présentes notamment dans des crèmes solaires  ) pour les voies respiratoires, où leurs effets seraient comparables à ceux de l'amiante.

En France, des produits courants utilisent des nanotechnologies. C'est le cas de certains savons ou huiles solaires. L'étiquetage ne précise pas la présence d'éléments issus des nanotechnologies.

Le groupe de cosmétiques L'Oréal a mis en avant la présence de tels éléments dans certaines de ses publicités et a ensuite renoncé à un tel affichage. Une des raisons possible de ce revirement est le risque d'une contre-publicité liée à la présence d'éléments issus des nanotechnologies.

En 2006, l'association écologiste Amis de la Terre ont rappelé que certains des plus grands noms des cosmétiques, comme L’Oréal, Revlon ou Estée Lauder, continuent de vendre des produits contenant des ingrédients nanotechnologiques alors qu’il y aurait de plus en plus de preuves que ces matériaux peuvent être toxiques pour les humains.

En 2004, un rapport de la Royal Society britannique  recommandait que “les composants sous forme de nanoparticules devraient être soumis à une étude de risque complète menée par le conseil scientifique adéquat, avant quelles ne soient autorisées à être utilisées dans des produits”.

Applications médicales 

L'industrie médicale est habituée à la gestion des risques sanitaires. Elle manipule au quotidien des substances toxiques ou de natures biologiques  , chimiques et nucléaires  . Malgré les accidents, ces techniques ont prouvé leur efficacité sur le long terme ainsi que leurs limites.

Étant de taille adaptées aux cellules, les nano-technologies trouvent leur place dans l'équipement médical et dans les recherches médicales. Différents axes de travail sur la lutte contre le cancer sont explorés.

 

Débats ethiques  

De nombreux théoriciens ont réfléchi aux implications de la science pour l'Homme, notamment Jacques Ellul, en 1977, dans Le système technicien (Calmann-Lévy). Pour eux, à l'instar des OGM ou de l'énergie nucléaire, les nanotechnologies ne relèvent pas du domaine strictement scientifique, car la science a une influence (négative comme positive) sur notre vie quotidienne.
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Débat juridique  

Depuis peu, les juristes commencent à formuler des problématiques juridiques à propos des nanotechnologies: quelques articles sont parus à la suite de l'avis du Conseil national d'éthique de février 2007. Ils traitent du principe de précaution,du droit à l'information, de la responsabilité, des libertés publiques, de la propriété intellectuelle... 

Applications de sécurité et débat sur la vie privée 

Les nanotechnologies permettraient d'étendre les possibilités dans le traçage des personnes et la biométrie.

Le marché de la biométrie est en pleine croissance à la fin des années 2000. L'existence de puces d'identification n'est pas nouvelle et est largement utilisée au quotidien (en 2008). C'est par exemple sur de tels principes que reposent certains systèmes d'abonnements à des transports en commun  : des puces sont approchées d'une borne qui en modifie le contenu et, par exemple, valide un trajet. Seule la miniaturisation plus importante dont ces puces font l'objet est nouvelle. C'est cette miniaturisation ainsi que la propagation de ces puces qui font l'objet de critiques. En l'état des recherches, l'utilisation de telles puces n'est néanmoins possible qu'à très faible distance : il n'est possible d'activer ces puces qu'en les approchant d'un détecteur. Par ailleurs, des puces sous-cutanées sont déjà employées pour identifier des animaux ou des personnes volontaires. On l'utilise par exemple sur certains prisonniers, à qui on propose le système en échange d'une liberté conditionnelle. En Espagne, une boîte de nuit utilise le système pour fidéliser sa clientèle, en offrant des cadeaux en contrepartie.

De telles applications ne font pas l'unanimité. Les critiques portent :

  • sur les conséquences pour les libertés individuelles.
  • sur les modalités de mise en oeuvre. Selon certains, ces technologies engagent la société dans un modèle « sécuritaire », que le peuple n'aurait pas eu la possibilité de choisir par la voie démocratique car on ne lui en aurait pas présenté tous les enjeux. Les opposants posent la question du pouvoir de décision du peuple sur les choix technologiques dans le cadre des systèmes démocratiques. 

Ses application en matière de sécurité relèvent de la loi, dont certains réclament une adaptation, et des instances de régulation, telle la CNIL en France.

Des opposants aux nanotechnologies affirment que les médias semblent aujourd'hui être incapables d'esprit critique vis-à-vis des nanotechnologies. Pour eux, il semble plutôt que l'opinion est préparée pour n'en voir que le « bon côté », c’est-à-dire les simplifications de la vie quotidienne et certaines baisses de coûts.

D'un point de vue budgétaire, ces opposants dénoncent le parti pris apparent des gouvernements pour les nanotechnologies.

Cependant, une branche de ces opposants milite, non pour un simple contrôle citoyen de ces technologies, mais pour leur interdiction totale à cause selon eux du trop grand nombre de risques et des trop faibles avantages pour la population.

Applications militaires 

Parmi les applications étudiées par l'armée française dans les années 2000 : le programme FELIN d'équipement du fantassin, nano-capteurs, missiles « intelligents », micro-drones, armes chimiques nano-encapsulées, etc. Ces applications ne relèvent pas à proprement parler des nanotechnologies, mais essentiellement de macrotechnologies déjà existantes.

Selon le philosophe des sciences Jean-Pierre Dupuy les nanotechnologies sont « un nouvel avatar de la course aux armements » : « Les nano-armes seront à la bombe atomique ce que celle-ci était à la fronde ». Pour lui, c'est la notion même d'éthique qui ne peut plus être la même après l'avènement des nanotechnologies.

Le débat s'est encore approfondi suite à l'opération militaire israélienne contre Gaza entamée en décembre 2008 suite à laquelle certaines organisations accusent Tsahal d'avoir eu recours à des armes de nouvelle génération contenant du fullerène.

Débats sur l'évolution de l'Humanité 

Craintes d'hybridation et de transhumanisme 

Les nanotechnologies ont aussi soulevé des questions philosophiques et éthiques liées au remplacement de l'homme par les robots, à la mutation de l’homme, à son hybridation avec la technique. On parle alors de transhumanisme. Le dépassement de l'Homme par une forme de vie et d’intelligence supérieure est envisagé par certains .

La théorie controversée de la « gelée grise » et de la « gelée verte » 

Au travers de la nanotechnologie, des « engins de création », les assembleurs moléculaires, seraient capables d’assembler, atome par atome, n'importe quel objet - à commencer par des répliques d’eux-mêmes. Eric Drexler, dans son livre, Engins de création, envisage cette hypothèse aussi appelée « grey goo », c'est-à-dire « gelée grise ». En août 2004, dans un article intitulé Safe exponential manufacturing paru dans le Nanotechnology journal, Eric Drexler revient sur ses propos. Il souligne qu'un accident de type « gelée grise » ne pourrait plus se produire, car la fabrication moléculaire n'aurait plus intérêt à faire appel à des nano-robots auto-reproductibles et donc n'envisagerait pas de développer ces technologies..

Un autre danger possible mis en avant vient d'une convergence entre applications nanotechnologiques et les biotechnologies : on parle de « gelée verte » - semblable à celui de la « gelée grise », avec un aspect biologique en plus. Il serait en effet possible que certaines combinaisons entre la biologie et la nanotechnologie révèle des risques insoupçonnés, d'où un principe de précaution renforcé.

Selon certains, le danger de cette potentielle « gelée verte » pourrait être contre-carré par les lois naturelles - type équilibre de l'écosystème ou théorie de l'évolution.

Il convient donc ici de séparer deux niveaux : macro-démographique (l'ensemble de la population) et micro-démographique (effets sur une ou plusieurs parties de la population). Le risque sur l'ensemble de la population humaine est donc considéré comme négligeable, alors que les effets à court terme sur une partie peut-être importante de la population pourraient être graves (pandémies, famines, etc.).

Un nanorobot doit trouver dans son environnement immédiat une source d'énergie et de matières premières pour fonctionner et se reproduire ce qui limite de fait la propagation.

De plus, certains craignent que des droits de reproduction soient facturés par les concepteurs des nanomachines, ou qu'ils seront restreints pour des raisons de licence, de même que certaines semences OGM vendues en agriculture sont stériles.

Débats secondaires 

Usurpation du label Nanotechnologie 

Afin d'accéder à des budgets importants, certains centres de recherches ou de développement, présentent leur travaux comme relevant des nanotechnologies alors même qu'elles relèvent de technologies beaucoup plus classique.

On compte parmi ces faux :

  1. des technologies issue de miniaturisation à niveau macroscopique, c'est le cas de nombreuses technologies militaires présentées sous ce label (Notamment les drones, missiles et de la plupart des éléments du programme FELIN);
  2. des technologies relevant de microtechnologies classiques ;
  3. des technologies impliquant des procédés nanométriques ne relevant pas de domaines d'interfaces entre divers domaines. En chimie, les réactions se font à niveau atomique ou moléculaire. En physique, où les technologies laser et nucléaires se font à niveau nanométrique. Cependant, la majorité de ces techniques chimiques ou physiques ne sont pas à l'interface entre plusieurs technologies nanométriques issues de domaines différents et n'entrent pas dans le domaine des nanotechnologies.

La revendication large de l'appartenance aux nanotechnologies est source de confusion dans le débat sur les nanotechnologies.

 

Evolution du débat 

Naissance du débat 

En 1999, l'informaticien Bill Joy, créateur du langage Java a publié dans Wired un article qui a fait date intitulé : « Pourquoi le futur n’a pas besoin de nous » et en sous-titre : « Les technologies les plus puissantes du XXIe siècle : le génie génétique, la robotique et les nanotechnologies menacent d’extinction l’espèce humaine ». Cet article a provoqué une prise de conscience et diverses prises de position face aux risques des nanotechnologies, notamment du Prince Charles.

 

Anticipant la recherche de plusieurs années, des débats sont organisés :

  • Des collectifs tels que les OGN dénoncent le choix de société que ces technologies peuvent préparer et déclarent : « Nous ne voulons pas du nanomonde, avec ses nanoparticules toxiques, ses armes intelligentes, ses organismes atomiquement modifiés (OAM), ses mouchards électroniques, son techno-contrôle permanent.»
  • D'autres débats mettent en avant le caractère utopique ou anticipé de ces critiques.

Cependant, certains répondent que ces hypothèses supposent souvent l'existence de nano-machines perfectionnées, loin d'être envisageable à l'heure actuelle

Les défenseurs des nanotechnologies comparent ces risques à ceux, au cours des années 1960, que l'informatique débouche sur une intelligence artificielle qui dominerait l'humanité.

En juin 2004, à Alexandria (Virginie), des représentants de 25 nations ont pour la première fois débattu de la façon de réguler ce type de recherche au niveau planétaire.

Divers gouvernements, dont celui des USA en 2006, s'interrogent sur les nouveaux risques (avérés ou suspectés) qui peuvent découler des nanotechnologies, et sur les moyens de les gérer.

Une enquête effectuée fin 2007 aux États-Unis, montre une forte différence de perception et de hiérarchisation des risques liés aux nanotechnologies, selon que les questions étaient posées aux scientifiques ou au grand public, alors que leur appréciation des bénéfices potentiels étaient relativement proches :

  1. Les scientifiques interrogés étaient plus inquiets que le public à propos des impacts sur la santé des nanoproduits ou par des caractéristiques de "nouveaux polluants" de ces produits.
  2. Le public était beaucoup plus inquiet que les scientifiques sur les risques d'atteinte à la vie privée, de pertes supplémentaires d'emplois et de course aux armements.

Manifestations 

Grenoble, France. Une première manifestation mondiale contre les nanotechnologies les 2 et 3 Juin 2006 lors de l'inauguration de Minatec - environ 800 personnes (membres de comités AZF, du collectif Sortir du Nucléaire, etc.).

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31 août 2010 : Savez-vous à quoi jouent les "savants" du CNRS, le Centre National de la Recherche Scientifique? Et ce avec les deniers de l'Etat, AVEC NOS SOUS donc et les microscopes électroniques flambants neuf que nous leur avons offert Noël dernier?

Vous donnez votre langue au chat?

Eh bien tout simplement à confectionner des nano-cocottes en papier, des nano-WC ou des nanoparticules d'oxyde de zinc qu'ils revendent -sans scrupules et sans en partager les bénéfices avec nous autres contribuables- à des fabricants de crèmes solaires et qu'on retrouve, quelques mois plus tard, sur la peau dorée de nos blondinets en vacances sur la Côte d'Azur.

Et ce sans la moindre étude préalable de toxicité, la communauté européenne ayant tranché : les nano-particules appartiennent à la physique et non de la chimie (ah bon!) et n'interfèrent pas avec notre puzzle organique.

Economique non?

 


Les députés souhaitent que pour tout produit contenant des nanomatériaux, un niveau élevé de protection des consommateurs et de la santé humaine soit garanti.

Le texte adopté propose de définir un "nanomatériau" comme un "matériau non soluble ou bio-persistant, fabriqué intentionnellement et se caractérisant par une ou plusieurs dimensions externe(s) ou par une structure interne, sur une échelle de 1 à 100 nm".

Les opposants critiquent cette définition, trop restrictive à leurs yeux. Il existe des nanomatériaux solubles et non bio-persistants, et ils ne voient pas pourquoi ceux-ci seraient exclus de la définition. Certes, les opposants admettent qu'en l'état actuel de la science, ces nanomatériaux solubles et non bio-persistants sont moins susceptibles de poser problème, mais ils ne voient pourquoi cela les exclurait de la définition.

Deux grands axes de protection sont prévus :

Tout ingrédient contenu sous la forme d'un nanomatériau devrait être clairement indiqué dans la liste des ingrédients sur l'étiquette. C'est le principe d'information.

Une méthode de test spéciale devrait être mise au point afin que les risques potentiels puissent être identifiés et évalués. C'est le principe de prudence. Quant à savoir comment ce principe sera mis en ouvre, le débat reste ouvert. Tous les nanomatériaux seront-ils soumis aux tests ? Qui fera les tests : le fabricant ou les autorités ? Qui les contrôlera ? Les résultats seront réévalués, et si oui par qui ? On se rappellera que ce point est l'un des grands confits dans le dossier des OGM puisque bien souvent, c'est le fabricant qui remet ses propres tests dont l'impartialité est souvent critiquée.

Le règlement « nouveaux aliments »

Nanotubes

Dans un rapport de codécision concernant la mise à jour des règles sur les nouveaux aliments dans la Communauté, le Parlement appelle notamment la Commission à faire en sorte que les aliments produits grâce aux nanotechnologies soient soumis à des tests plus poussés.

Selon ses promoteurs, La proposition de règlement du Parlement et du Conseil sur les aliments nouveaux a pour objectif de :

Simplifier la procédure d'autorisation et développer un système d'évaluation plus adapté pour les aliments traditionnels en provenance de pays tiers, qui sont considérés comme de nouveaux aliments en vertu du règlement actuel ;

Préciser la définition d'un nouvel aliment, en tenant compte des nouvelles technologies, et le champ d'application du règlement relatif aux nouveaux aliments ;

Améliorer l'efficacité, la transparence et la mise en ouvre du système d'autorisation.

Sont définis comme nouveaux aliments, les aliments qui n'ont pas été consommés de manière significative avant mai 1997, date à laquelle la première législation sur les nouveaux aliments a été introduite. Ces nouveaux aliments peuvent être des produits récemment développés tels que les aliments produits à l'aide de nouveaux procédés comme les nanotechnologies, mais également les aliments consommés traditionnellement hors de l'UE. Jusqu'ici 20 nouveaux aliments ont été autorisés dans l'UE, comme, par exemple, le jus de nono ou noni (fait à base d'une plante tahitienne) ou les "salatrims" (des nouveaux lipides utilisés dans des aliments destinés aux régimes hypocaloriques en substitut de matières grasses traditionnelles).

Selon les députés, les aliments produits au moyen de nanotechnologies nécessitent des méthodes spécifiques d'évaluation des risques. Il n'existe actuellement aucune méthode permettant d'évaluer l'innocuité des nanomatériaux. Ceux-ci devraient donc être évalués sur la base d'essais spécifiques pour les nanomatériaux. En outre, tout ingrédient contenu sous la forme d'un nanomatériau devrait être clairement indiqué dans la liste des ingrédients.

Attachment(s): Rapport du PE sur les produits cosmétiques (443 KB), Rapport du PE sur les nouveaux aliments (792 KB)


http://www.droit-technologie.org

 

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Sauve la Terre! - Les nano aliments, le nouvel enjeu des industries agro-alimentaires



Les nano-aliments ou les aliments intelligents seront l’alimentation de demain. Ils ont le potentiel d'améliorer la qualité des aliments que nous consommons, en les rendant plus savoureux, plus sains et également plus nourrissants. Les nanoparticules sont déjà présentes dans les aliments industriels, les pesticides agricoles, les emballages alimentaires ou les récipients de stockage. On distingue le «nano outside» qui concerne plus les emballages.


Pratiques, des symboles colorés indiqueraient la durée de conservation et changeraient de couleur quand l’aliment est périmé. Economiques, ils pourraient combiner les étiquettes de prix avec des capteurs, plus les produits vieilliraient, plus leur prix diminuerait. Des nanoparticules pourraient également indiquer quand les produits sont devenus inconsommables. Personnalisés, les aliments peuvent changer de couleur et de goûts et s’adapter aux allergies du client.

Nos connaissances sur le comportement des nanoparticules dans l'organisme sont encore limitées et pose la question des risques sanitaires. D’autres recherches sont nécessaires pour identifier leur déplacement et leur toxicité.

En 2009, la Parlement Européen a demandé une évaluation. En raison de leur petite taille, les nanomatériaux pourraient traverser les barrières naturelles telles que l'épithélium et passer dans le sang atteignant des organes secondaires.

Alors que le groupe de consultants « Helmut Kaiser » estime que plus de 300 nano-aliments sont déjà sur le marché, le Projet sur les Nanotechnologies Emergentes du Woodrow Wilson Institute ne trouve que trois produits dont l’étiquetage dévoile leur contenu nanotechnologique.



Dans le passé, des géants de l’alimentaire comme Kraft ou Nestlé communiquaient ouvertement sur les recherches nanotechnologiques qu’ils menaient, dans le but de créer des aliments intelligents, agissant interactivement avec le consommateur pour « personnaliser » les aliments, changer la couleur le goût ou les éléments nutritifs sur demande.

Pourtant plus de 200 sociétés alimentaires transnationales investissent déjà dans les nanotechnologies.

L’exemple le plus connu symbolisant « l’aliment du futur », à base de nanotechnologies était un produit de Kraft, une nano-boisson sans goût, contenant des centaines d’arômes dans des nano-capsules.

L’idée étant qu’un émetteur de micro-ondes pourrait être utilisé pour déclencher la libération de la couleur, de l’arôme, de la concentration et de la texture, au choix de l’individu. Cette boisson « intelligente » fit beaucoup de bruit internationalement et demeure l’exemple le plus cité de nano-aliment.

Ces dernières années cependant, Kraft a senti, comme les autres grands de l’alimentaire, l’inquiétude monter à propos des aliments nanotechnologiques et ne parle plus publiquement de ses recherches sur les nano-aliments.

Pour mieux se distancer de la recherche dans les nano-aliments, Kraft a même cédé son Nanotek Consortium de recherches nanotechnologiques, auparavant très en vue, à son partenaire Philipps Morris USA (appartenant aussi à Altria) et l’a renommé « Réseau Interdisciplinaire des Sciences et Technologies Emergentes ».

Par contre, en refusant de parler de l’utilisation qu’elles font actuellement des nanotechnologies dans la production alimentaire et de dévoiler leurs plans pour le futur, les compagnies alimentaires portent un coup très dur à la transparence.

Sans obligation d’étiquetage des nano-aliments pour les fabricants, ni la moindre volonté de la part des firmes de le faire volontairement, il est impossible pour les citoyens de choisir ou de refuser de manger des nano-aliments.

Les firmes peuvent d’autant plus facilement abuser la confiance des citoyens, que les gouvernements faillent à leur devoir qui est de réglementer les produits alimentaires nano et de s’assurer que les employés, les citoyens et l’environnement ne sont pas exposés dangereusement à des nano-matériaux

Le groupe de consultants Helmut Kaiser prévoit que le recours aux nanotechnologies concernera d’ici 2015, 40% des aliments industriels.

Mais il n’existe aucune définition claire de la nanotechnologie ou des nanomatériaux, ce qui constitue un problème supplémentaire. «Il existe des nanomatériaux naturels dans les aliments», commente le Dr Stamm.

«Le lait homogénéisé contient une nanostructure de gouttelettes de la taille de 100nm.» Toute définition précise devrait éviter la confusion avec les matériaux naturels de taille nanométrique.

Les nanotechnologies doivent être à la base d’une troisième révolution industrielle au cours du 21e siècle. Ce marché est évalué à plus de 5 milliards de dollars en 2005, avec des prévisions de 20 milliards de dollars pour 2010.


Source secrets verts


Info triée par Le Mich

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Michel Rousseau 
14 juin 2006 - 07h58
8,6 milliards de dollars ont été consacrés, en 2004 dans le monde à la recherche et au développement des nanotechnologies. Ce chiffre regroupe l'apport des gouvernements, des investisseurs et des industriels du secteur.
Parmi l'ensemble des dépenses publiques consenties au domaine (soit 4,6 milliards de dollars) :

- les États-Unis représentent 35%,
- l'Asie 35%,
- l'Europe 28%
- le reste du monde 2%.

Dans le privé (3,8 milliards), ces dépenses représentent :
- 46% de l'ensemble pour les États-Unis,
- 36% pour l'Asie,
- 17% pour l'Europe
- et moins de 1% pour l'ensemble des autres pays du monde.

Les sommes investies dans les nanotechnologies par le secteur privé ont dépassé en 2005 celles distribuées par le public. Sur les 1 500 entreprises ayant annoncé un programme de recherche et de développement en matière de nanotechnologies, 1 200 sont des start-up, dont 670 sont américaines.
Plus de 300 programmes académiques sont consacrés aujourd'hui aux nanotechnologies sur la planète; 200 d'entre eux sont américains, dont 100 avec des connexions internationales.
L'université américaine (qui compte plus de 60 centres majeurs dans le domaine, et 5 réseaux nationaux groupant Etat-universités et entreprises) a formé plus de 7 000 spécialistes depuis l'année 2000. Quelques 88 546 brevets déposés sur la période 1976-2001 aux USA concernant les nanotechnologies. Pour sa part, la National Science Foundation (NSF) estime que le marché représentera 1 000 milliards de dollars en 2015, générant 2 millions de nouveaux emplois.
La moitié des médicaments produits en 2010 relèvera des nanotechnologies.
/.../
Le Japon a désigné les nanotechnologies comme l'une de ses principales priorités de recherche avec des niveaux de financement en 2003 atteignant 800 millions de dollars (contre 400 millions $ en 2001).
La Corée du Sud s'est également lancé dans un ambitieux programme décennal prévoyant un financement public d'environ 2 milliards $ tandis que Taiwan a engagé environ 600 millions de dollars de fonds publics sur 6 ans.
La Chine consacre de plus en plus de ressources aux nanotechnologies de même que la fédération de Russie comme plusieurs nouveaux Etats Indépendants. De nombreuses autres régions et pays – parmi lesquels l'Australie, le Brésil, le Canada, l'Inde, Israël, l'Amérique Latine, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, Singapour, le Vietnam, la Tunisie, l'Afrique du Sud et la Thaïlande – accordent eux-aussi une attention croissante aux nanotechnologies.
Au niveau européen, pour une plus grande coordination et partage d'expérience…
La vigueur de l'Europe dans les nanosciences est démontrée par le fait qu'entre 1997 et 1999, la part de l'UE dans les publications internationales était de 32% contre 24% pour les États-Unis et 12% pour le Japon.
Selon les estimations de la Commission Européenne, le niveau de financement public de la R&D en Europe est passé d'environ 200 millions d'euros en 1997 à environ 1 milliard d'euros aujourd'hui.
Dans le contexte du marché mondial actuel, la croissance économique réclame de l'innovation, qui elle-même est tributaire de la recherche. La R&D de niveau mondial joue un rôle essentiel, mais d'autres facteurs doivent être pris en compte comme les infrastructures, l'éducation et la formation, l'innovation et la dimension sociale.
Comme tout ou presque en ce domaine passe par l'utilisation intensive de l'informatique et des systèmes de simulation, voici enfin un domaine dans lequel la croissance et l'embauche devraient être significatives dans les prochaines années. A bon entendeur…


 >http://technaute.lapresseaffaires.com/nouvelles/texte_complet.php?id=81,12399,0,062006,1276038.html&ref=lapresseaffaires

 

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http://m.futura-sciences.com/

Le groupe canadien ETC, qui se spécialise dans l'observation (et souvent la contestation) des derniers développements technologiques, vient de lancer un concours pour le meilleur logo signalant les “nanodangers”.


La biotechnologie, le nucléaire, les produits chimiques toxiques, les radiations électromagnétiques - tous ces risques technologiques se sont vu assignés un symbole universel. Pourquoi donc la nanotechnologie - la plus puissante et potentiellement la plus dangereuse des technologies n'en possède-t-elle pas ?

Ce symbole, est-il encore expliqué sur le site, “pourrait etre placé sur des produits contenant des nanomatériaux, dans des laboratoires, des usines dans lesquelles des travailleurs manipulent des nanoparticules, sur des récipients contenant des nanomatériaux”.

L'idée ne va pas sans faire grincer quelques dents, par exemple au Foresight Institute, fief d'Eric Drexler, qui s'est fixé pour mission “d'assurer la mise en oeuvre bénéfique” de la nanotechnologie. Un tel symbole n'est même pas utile s'insurge Christine Peterson, vice présidente de l'institut :

“Il y a déjà un symbole pour les produits toxiques. Les consommateurs ne devraient pas avoir à apprendre un nouveau symbole : ou un produit est toxique, ou il ne l'est pas”.

Beaucoup de bruit pour rien, dira-t-on ? Mais cette querelle autour d'un dessin cache de part et d'autre des présupposés idéologiques opposés. En créant un symbole spécial pour la nanotechnologie, ne la pointe-t-on pas trop tôt du doigt comme une menace, alors même qu'il s'agit d'une discipline encore dans l'enfance et dont la dangerosité supposée n'est pas encore suffisamment évaluée ? Ne généralise-t-on pas à l'excès en regroupant sous une même appellation un ensemble très large d'outils, de techniques et de produits qui ont pour seule caractéristique commune qu'à un moment du processus, on est intervenu à l'échelle nanométrique, celle de la molécule ?

Mais à l'inverse, en “noyant” les dangers nanotechnologiques derrière le label très général de “produits toxiques”, ne trompe-t-on pas le consommateur en le laissant dans l'ignorance d'une source de risque très spécifique ?

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Nanotechnologie. Progrès ou danger ?

7 janvier 2010 - 

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Les nanotechnologies. On en parle beaucoup mais qui sait exactement ce que c'est? Présentées comme à l'origine d'une nouvelle révolution industrielle, elles suscitent, aussi, beaucoup d'inquiétudes. Le monde de l'infiniment petit fait parfois peur.



Les nanotechnologies, c'est quoi?
Pour être très simple, on peut dire que les nanotechnologies ce sont les technologies de l'infiniment petit. Le préfixe «nano» fait référence au nanomètre, qui correspond à un milliardième de mètre ou à un millionième de millimètre. Un nanomètre, c'est 30.000fois plus petit que le diamètre d'un cheveu. C'est l'échelle des atomes et des molécules. On est au coeur de la matière.

Pourquoi s'y intéresse-t-on?
Parce que l'on s'est aperçu qu'à l'échelle nanométrique, les métaux, matériaux et les objets ont des propriétés ou des comportements très différents de ceux qu'ils ont à la taille classique. Donc, en contrôlant l'organisation des atomes et des molécules, l'homme peut ainsi créer des objets aux propriétés nouvelles et plus performantes. Exemple: l'or, connu comme un métal particulièrement inerte, peut devenir, à l'état nanométrique, chimiquement très réactif. Ces nouvelles propriétés physico-chimiques ouvrent ainsi un immense champ de recherches.

Pour quoi faire?
L'objectif des nanotechnologies consiste à produire des objets ou des matériaux inférieurs à 100nanomètres. Ces nanomatériaux sont composés de ce que l'on appelle des nanoparticules qui, contrairement aux particules très fines d'origine naturelle, sont produites intentionnellement. Exemple: si dans la nature, les atomes de carbone peuvent s'organiser spontanément pour donner des diamants, les chercheurs ont fabriqué une nouvelle forme de matériau carboné: les nanotubes de carbone. Leur rigidité est en principe 100 fois plus élevée que celle de l'acier.

Quels usages?
Tous les secteurs d'activité seront à terme concernés par les nanotechnologies. Leur développement va, dit-on, transformer notre quotidien. La possibilité de réduire la taille des objets tout en augmentant leurs performances nous promet des produits plus petits, plus légers, plus puissants ou plus efficaces. Dans le domaine médical, de nombreuses applications sont envisagées: les nanotubes et nanoparticules pourraient être utilisées pour acheminer directement les traitements dans les cellules malades. Dans les transports, les nanotechnologies devraient permettre de mettre au point des matériaux plus légers et plus résistants.

Quels produits?
On estime que d'ores et déjà plus de 500 produits de consommation contiennent des nano particules. En voici quelques exemples: textiles insalissables recouverts d'une pellicule de nanoparticules d'argent; verres autonettoyants, sur lesquels ont été déposées des couches minces d'oxyde de titane ou encore du dentifrice aux nanoparticules de phosphate de calcium, qui comblent les minuscules fissures des dents. Les principaux secteurs aujourd'hui concernés par les produits de consommation nanotechnologiques sont celui de la santé et des sports (vêtements, accessoires de sports, cosmétiques, soins personnels, crème solaire), de l'électronique et de l'informatique; les autres applications concernent les revêtements de surface et l'alimentation.

Quels risques?
De nombreuses questions se posent sur les dangers des nanotechnologies, et notamment des nanoparticules, pour la santé et l'environnement. Quid, par exemple, de la toxicité de certaines nanoparticules dont on sait qu'elles peuvent franchir les barrières biologiques naturelles. «C'est l'amiante bis», disent certains. Des associations comme les Amis de la Terre ont demandé un moratoire en attendant d'en savoir plus. Des questions éthiques se posent également et pas des moindres: les nanotechnologies qui pourraient être très efficace pour le traçage des personnes ne constituent-elles par un risque supplémentaire d'atteinte à la vie privée?

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DANGEROSITE DE CERTAINS NANOMATERIAUX MISE EN EVIDENCE PAR UNE NOUVELLE METHODE D'ANALYSE

Les nanomatériaux sont des matériaux possédant des propriétés particulières qui leurs sont conférées par leur structure nanométrique. Ils peuvent se présenter sous forme de poudres, à l'état dispersé dans un gaz ou un liquide, ou sous la forme de gels.

La communauté scientifique affirme que ces nouveaux matériaux pourraient trouver de multiples applications, notamment dans le cadre de la médecine. Ils seraient alors utilisés afin d'établir des diagnostics ou d'acheminer des traitements sur des parties ciblées de notre anatomie et/ou particulièrement difficiles d'accès par des voies de médication classiques.

Ceci soulève logiquement des inquiétudes quant aux éventuels effets indésirables que pourraient avoir ces matériaux sur la santé humaine s'ils ne se comportaient pas comme prévu. Il est donc important d'étudier les potentiels effets secondaires et indésirables de ces nouvelles technologies sur la santé et l'environnement.

C'est dans ce contexte que le professeur Syversen de SINTEF et son équipe ont mis au point une méthode d'analyse visant à classer des nanotubes selon leurs interactions avec des cellules vivantes.

Ce projet fait partie de la recherche fondamentale financée par le conseil norvégien de la recherche et l'industrie norvégienne. La méthode consiste à injecter le matériau étudié à une culture cellulaire afin de voir comment les cellules grandissent et se comportent au contact de ce corps étranger.

Les cellules utilisées sont des cellules endothéliales provenant du cerveau de rat. D'après le professeur Syversen, ces cellules jouent un rôle important dans le transfert des substances à l'interface du cerveau. Ce choix a été réalisé car ces cellules sont de puissants filtres destinés à prévenir l'intrusion de corps étrangers vers la matière grise.

Plusieurs nanofibres et nanotubes ont été testés, et les cellules se sont révélées sensibles à différents types de fibres de carbones.

Le professeur Syversen et son équipe ont notamment découvert que le diamètre des nanotubes et des nanofibres jouait un rôle particulièrement important dans ces interactions, qui, même pour des matériaux de composition identiques, pouvaient changer sensiblement d'une épaisseur de fibre à une autre.

Ces résultats donnent seulement une indication sur un potentiel danger pour la santé. Ces effets dépendent beaucoup de comment les nanomatériaux seront utilisés (inhalation, ingestion...).

Cependant, ces travaux permettent de clarifier un peu plus une ligne de démarcation entre les fibres de carbones potentiellement dangereuses et celles à-priori saines, donnée encore très peu connue aujourd'hui. L'importance de ce type d'étude est capital, car si les nanomatériaux ne sont pas encore massivement utilisés dans les objets de consommation et les équipements courants, c'est parce qu'ils restent relativement chers à produire.

Cependant, lorsque les coûts de production commenceront à baisser, ils se propageront très probablement à un grand nombre d'applications qui dépasseront largement le cadre de la médecine.


Source : notreplanete.info


Information recueillie par Michel

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DANGER COSMETIQUES


Lisa Archer, responsable de la campagne “Santé et environnement” des Amis de la Terre /Friends of the Earth Etats-Unis : “Les nanoparticules sont utilisées dans pratiquement tous les types de produits de soins corporels que l’on trouve sur le marché, des crèmes solaires et anti -aging aux dentifrices alors que des études scientifiques préliminaires montrent que de nombreuses nanoparticules peuvent être toxiques. Les firmes doivent arrêter de prendre leurs clients pour des cobayes et stopper de suite la vente des articles contenant des produits nanotechnologiques, tant qu’il n’a pas été prouvé que ceux-ci sont sûrs”.


Les compagnies de cosmétiques utilisent des ingrédients qui contiennent des oxydes de métal et des sphères de carbones de taille nanométrique, appelées “fullerènes” , ainsi que des nanocapsules dans le but de pénétrer plus profondément les couches de la peau. Pour les Amis de la Terre, notre rapport ne représente qu’un petit échantillon des produits cosmétiques et de soins corporels actuellement dans les rayons des magasins et contenant des particules “libres” obtenues par génie nanotechnologique.

Les fullerènes de carbone qui sont utilisés dans certaines crèmes et produits hydratants ont des propriétés antibactériennes mais il a été montré qu’ils provoquaient des lésions dans le cerveau de poissons. Même à des taux d’exposition bas, il a été démontré que les fullerènes provoquaient des lésions dans les cellules du foie humain.

Pour en savoir plus :
http://www.amisdelaterre.org/article.php3?id_article=2485

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NANOPARTICULES ET ALIMENTATION

Après les OGM, les nanotechnologies s’invitent dans notre assiette : les nano-aliments se multiplient.

Les nano-aliments nous apporteraient, des avancées culinaires majeures : du chocolat ou des glaces sans lipides et sans sucre, qui conservent le même goût que l’original, une huile qui inhibe l’entrée du cholestérol dans le sang, un substitut alimentaire qui brûle les graisses, ou la possibilité de modifier le goût d’un aliment selon nos désirs.

Enfin, un four à micro-ondes pourrait déclencher, selon la fréquence des ondes, telle ou telle capsule, selon les désirs du consommateur. Une nourriture interactive en quelque sorte, qui peut même se transformer elle-même si une personne est allergique à un composant, ou libérer une dose de supplément nutritif si elle détecte des carences.

Difficile de recenser les nano-aliments existants. Les fabricants ont bien compris que les incertitudes qui entourent aujourd’hui les nano-particules peuvent effrayer les consommateurs. Ils ne communiquent pas clairement sur leur utilisation. Ces nanoparticules sont déjà présentes dans les aliments industriels, les pesticides agricoles, les emballages alimentaires, les récipients de stockage… sans contrôle ni étiquetage.

Des particules qui, du fait de leur minuscule taille, traversent les barrières biologiques et peuvent circuler dans tout l’organisme : la peau, les tissus, le cerveau…

L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) dénombre tous secteurs confondus 2 000 nanoparticules manufacturées déjà commercialisées, et plus de 600 produits de consommation concernés.

Si ces chiffres sont difficilement vérifiables du fait de l’absence de traçabilité, des estimations situent le marché des nano-aliments à plus de 5 milliards de dollars en 2005, avec des prévisions de 20 milliards de dollars pour 2010. Le groupe de consultants Helmut Kaiser prévoit que le recours aux nanotechnologies concernera, d’ici 2015, 40% des aliments industriels.

Difficile en effet de contrôler le comportement de nano-particules. Elles ne répondent pas aux lois de la physique classique, mais à celles de la mécanique quantique. Construire des particules, atome par atome, manipuler la matière au niveau des molécules, c’est entrer dans un monde d’incertitude radicale.

Les propriétés des particules, comme leur toxicité ou leur persistance biologique, varient selon leur taille. De fait, les connaissances actuelles sur les effets toxiques des nano-particules manufacturées sont très limitées.

Les données disponibles indiquent que certaines nanoparticules insolubles peuvent franchir les différentes barrières de protection, se distribuer dans le corps et s’accumuler dans plusieurs organes, essentiellement à partir d’une exposition respiratoire ou digestive », prévient une étude de l’Afsset, en 2006.

Les nano-particules se diffusent dans les alvéoles pulmonaires, le sang, la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau, ou le placenta. Fin 2008, un nouveau rapport de l’Agence juge que la nano-toxicologie fournit « des résultats encore peu nombreux, disparates et parfois contradictoires » et qu’il « n’est cependant pas possible d’exclure à cette date l’existence d’effets néfastes pour l’homme et l’environnement ».

Quant à l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), après avoir rappelé que des études extérieures montrent de possibles altérations de l’ADN par les nano-particules, elle confesse « l’impossibilité d’évaluer l’exposition du consommateur et les risques sanitaires liés à l’ingestion de nanoparticules. »

Le gouvernement français a lancé en 2009 le plan Nano-Innov, qui vise à placer la France parmi les pays les plus en pointe sur les nanosciences, en encourageant la recherche fondamentale à travailler « avec les entreprises pour mettre au point des technologies, déposer des brevets, créer des produits ». 70 millions d’euros ont été consacrés l’an dernier à ce projet. En parallèle, aucun fonds n’est dédié aux études toxicologiques et aux impacts sanitaires et environnementaux.


Auteur: Vincent, animateur Biodordogne d’aprés un article d’ Agnès Rousseaux – Bastamag

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Votre pire cauchemar: la puce RFID en poudre

Puce RFID en poudre!

La plus petite puce RFID a été lancée cette année par Hitachi. Aboutissement de la miniaturisation, ces puces RFID (Radio Frequency IDentification) mesurent seulement 0,05 x 0,05 millimètres. Le record précédent, la « mu-chip » d'Hitachi, était de seulement 0,4 x 0,4 millimètres. Regardez bien la taille de la « mu-chip », posée sur le bout d'un doigt (ci-dessus).

Maintenant, comparez avec les nouvelles puces RFID. De type "poudre", les puces sont soixante fois plus petites.

Puces RFID en poudre!

Les nouvelles puces RFID ont une ROM (mémoire) de 128 bits pour stocker un nombre unique de 38 chiffres, comme leurs prédécesseurs. Hitachi utilise la technologie de la miniaturisation des semi-conducteurs et des faisceaux d'électrons, pour écrire des données sur les substrats de la puce, afin d'atteindre cette nouvelle taille. Les micro-puces « Mu », de Hitachi, sont déjà en production, elles ont été utilisées pour empêcher la réalisation de faux billets, l'année dernière, à l'exposition internationale technologique d'Aichi. Les puces RFID en poudre, sont tellement petites, qu'elles peuvent s'intégrer facilement dans l'épaisseur d'une mince feuille de papier, comme celles utilisées dans les billets de banque et les documents certifiés.

Mais Kodak a franchi un pas de plus, et a récemment breveté une micro-puce digestible, qui est inoffensive et soluble. Ces puces seraient recouvertes avec de la gélatine, qui se dissoudrait progressivement dans l'estomac. Après avoir avalé la puce, le patient doit s'asseoir à côté d'un récepteur radio. Elles se disolvent ensuite, lorsqu'elles sont exposées à l'acide gastrique, ce , pendant une période de temps précise, fournissant un moyen subtil de contrôler l'appareil digestif d'un patient. Kodak affirme que des puces radio similaires pourraient aussi être incorporées à un genou artificiel, à une articulation de hanche, de telle façon, qu'elles se désintègrent à un moment donné, en fonction de l'usure. Cela enverrait une alerte, quand à la nécessité d'une nouvelle chirurgie.


Merci à Lea pour l' info!

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http://m.futura-sciences.com/
Auteur : Internet-Actu - License CC Partagez nos contenus

Le groupe canadien ETC, qui se spécialise dans l'observation (et souvent la contestation) des derniers développements technologiques, vient de lancer un concours pour le meilleur logo signalant les “nanodangers”.

La biotechnologie, le nucléaire, les produits chimiques toxiques, les radiations électromagnétiques - tous ces risques technologiques se sont vu assignés un symbole universel. Pourquoi donc la nanotechnologie - la plus puissante et potentiellement la plus dangereuse des technologies n'en possède-t-elle pas ?

Ce symbole, est-il encore expliqué sur le site, “pourrait etre placé sur des produits contenant des nanomatériaux, dans des laboratoires, des usines dans lesquelles des travailleurs manipulent des nanoparticules, sur des récipients contenant des nanomatériaux”.

L'idée ne va pas sans faire grincer quelques dents, par exemple au Foresight Institute, fief d'Eric Drexler, qui s'est fixé pour mission “d'assurer la mise en oeuvre bénéfique” de la nanotechnologie. Un tel symbole n'est même pas utile s'insurge Christine Peterson, vice présidente de l'institut :

“Il y a déjà un symbole pour les produits toxiques. Les consommateurs ne devraient pas avoir à apprendre un nouveau symbole : ou un produit est toxique, ou il ne l'est pas”.

Beaucoup de bruit pour rien, dira-t-on ? Mais cette querelle autour d'un dessin cache de part et d'autre des présupposés idéologiques opposés. En créant un symbole spécial pour la nanotechnologie, ne la pointe-t-on pas trop tôt du doigt comme une menace, alors même qu'il s'agit d'une discipline encore dans l'enfance et dont la dangerosité supposée n'est pas encore suffisamment évaluée ? Ne généralise-t-on pas à l'excès en regroupant sous une même appellation un ensemble très large d'outils, de techniques et de produits qui ont pour seule caractéristique commune qu'à un moment du processus, on est intervenu à l'échelle nanométrique, celle de la molécule ?

Mais à l'inverse, en “noyant” les dangers nanotechnologiques derrière le label très général de “produits toxiques”, ne trompe-t-on pas le consommateur en le laissant dans l'ignorance d'une source de risque très spécifique ?

 



19/10/2010
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