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jardiner écolo...

Voici quelques conseils pour jardiner écolo, sans gaspillage et sans produits toxiques pour l’environnement et la santé.


Indispensable pour la bonne santé du sol, le composte peut s’obtenir à partir des déchets végétaux (tontes de gazon, petites branches, feuilles mortes et mauvaises herbes) et des restes de cuisine, comme les épluchures de fruits ou de légumes. Ce mélange peut être déposé en plusieurs couches de 10 à 20 cm dans des caisses en bois, ou alors stocker en tas dans un coin inutilisé du jardin. Il faudra l’arroser et l’aérer régulièrement afin de le rendre souple et homogène. Après plusieurs semaines, voire quelques mois, le compost est prêt à être répandu sur la surface du sol. Il permettra de fertiliser la terre et d’en améliorer la qualité.

 

Recouvrez la terre de paillage
Il est souvent recommandé de recouvrir la terre, à certains endroits, de paillage. Une opération simple qui empêche les mauvaises herbes de pousser, et permet aussi de favoriser la prolifération d’insectes « sains » pour éloigner les insectes nocifs pour les végétaux. Constitué de fumier décomposé, d’écorces, de feuilles mortes et de branchage découpé, le paillage doit s’étaler en surface, sur une terre humidifiée, notamment au pied des arbres ou des plantes. Il permet d’éviter le gel en hiver, mais aussi que l’eau s’évapore en été.

 

 

 

Préférez les engrais verts aux insecticides
Le purin de plantes, le fumier de cheval, les cendres, le phosphate naturel… Voilà autant d’engrais naturels qui remplaceront efficacement les produits chimiques. Le purin d’ortie, par exemple, est un très bon engrais vert qui s’attaquera aux pucerons et parasites du potager. Il s’obtient en mélangeant dans un récipient hermétique 1 kilo d’orties avec 10 litres d’eau de source ou de pluie. Après quelques semaines de macération, la solution obtenue s’utilise comme un fongicide, en la versant sur le sol, ou comme insecticide, en la pulvérisant finement sur les feuilles. Les engrais naturels à base d’azote, de phosphore ou de potasse (vendus en jardineries) sont également de très bons engrais pour la croissance des plantes et des fleurs.

 

Economisez l’eau
L’eau étant une ressource précieuse sur notre planète, il convient de bien savoir l’utiliser afin de ne pas la gaspiller. Au printemps ou en été, l’arrosage doit par exemple intervenir à l’aube, ou au coucher du soleil, afin d’éviter l’évaporation de l’eau. Il faut aussi arroser moins souvent, mais plus longtemps, en concentrant l’eau à la base des végétaux afin qu’elle puisse être captée plus facilement par les racines. La meilleure eau du jardin est celle qui nous vient du ciel, car dépourvue de chlore et de calcaire. Les jardiniers conseillent de récupérer l’eau de pluie dans des barriques de stockage, des récipients ou des cuves.

Récupérer l'eau de pluie avec les moyens du bord

 

Favorisez la biodiversité
Parce qu’ils sont les ennemis des ravageurs, certains insectes et animaux sont très utiles au jardin. Les araignées mangent pucerons et moustiques, les punaises s’occupent des chenilles tandis que les crapauds raffolent des limaces, et des larves tant redoutés des petits végétaux. Les vers de terre sont également très précieux car les galeries qu’ils creusent permettent d’aérer et de rafraîchir la terre. Les abeilles et les papillons sont également très utiles dans la fécondation des fleurs. Pour favoriser la présence de toutes ces bêtes, il est conseillé de multiplier les petits coins sauvages où la végétation est dense, d’aménager de petites marres, des nichoirs et des mangeoires pour les batraciens et les oiseaux, et d’élever un petit muret en pierres exposé au soleil de manière à attirer les lézards.

A voir :La biodiversité en question dans les jardins de la Bigotie 

http://labigotie.fr/blog/?cat=5

Aujourd’hui à la Bigotie, terre où persiste des trâces d’un passé aux identités multiples (du repère noble à l’exploitation agricole…), nous nous sommes résolument engagés à la préservation de la biodiversité de ce morceau de nature ordinaire :

- un verger de collection planté en 2003 en partenariat avec le conservatoire végétal régional d’Aquitaine fut le point de départ de cette aventure. 40 variétés de variétés anciennes du sud ouest, pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, vignes…,
- restauration du réseau de haies bocagères qui, bien sur, abrite toute une petit faune mais nous sert aussi de réservoir de matière première pour la fabrication de bis raméal fragmenté (BRF) utile à reconstitution des sols épuisés par une agriculture intensive, ( pour plus de détail voir la page “trucs et astuces du jardin écologique”)
- absence de clôture sur les 5ha de la propriété pour éviter une fragmentation du territoire nuisible à la circulation des espèces (lapins et chevreuils s’en donnent ainsi à coeur joie en dévorant toutes mes plantations…),
- entretien des mares et points d’eau qui maillent les parcelles,
- maintien des bois morts et mise en place de fagots de sureau pour favoriser les xylophages et autres insectes utiles du jardin.
- aucun emploi d’herbicide (mais beaucoup d’huile de coude….)

(Actualisation dépêche Relaxnews 2010 )

Source : Néo-planète



01/04/2011
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