décroissance

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Permaculture

La permaculture est une science de conception de cultures, de lieux de vie, et de systèmes agricoles humains utilisant des principes d'écologie et le savoir des sociétés traditionnelles pour reproduire la diversité, la stabilité et la résilience des écosystèmes naturels.

 


Presentation de la Permaculture 1/2
envoyé par sergiocalzone. - http://dai.ly/fOnojm

Le véritable développement durable 1/2
Agriculture biologique (sans engrais ni traitements sur les plantes et les arbres [même "bio"!] ) et sans labourer...

 


Presentation de la Permaculture 2/2
envoyé par sergiocalzone. - http://dai.ly/cUsMir


2eme partie : http://www.dailymotion.com/sergiocalzone/video/14340969

Le concept est né dans les années 70' des esprits de deux écologistes
australiens Bill Mollison et David Holmgren.

 

La permaculture est une science systémique qui a pour but

..de sociétés humaines

  • écologiquement soutenables,
  • socialement équitables 
  • économiquement viables.

Elle se base sur une éthique, dont découlent des principes et des techniques permettant une intégration des activités humaines avec les écosystèmes.

 


 

Au cœur de la pratique de la permaculture se trouve une éthique et un ensemble de valeurs fondamentales qui doivent gouverner l'action en permaculture, quelle que soit l'échelle d'application. L'éthique de la permaculture est influencée par l'éthique du « care » développée dans les milieux féministes anglo-saxons.
L'éthique de la permaculture est souvent résumée ainsi :

  • Prendre soin de la Terre – Reconnaître que la Terre est la source de toute vie. Les êtres humains doivent donc s'occuper de la Terre avec respect.
  • Prendre soin des Hommes – créer des sociétés ou les humains et la planète vivent ensemble en harmonie, notamment par la coopération et le partage.
  • Distribution équitable s'assurer que les ressources limitées de la planète soient distribuées de manière sage et équitable.

De cette éthique sont déclinés des principes qui subissent des variations en fonction de l'individu. Les principes élaborés par Bill Mollison et David Holmgren sont toutefois deux références importantes du fait de leur statut de co-fondateur de la permaculture.

Une des innovations de la conception en permaculture est d’apprécier l’efficacité et la productivité des écosystèmes naturels par l’observation minutieuse, et d’en dériver des principes directeurs universels, applicables par tous. Les principes de design sont vraiment au cœur de tout système de permaculture. Chaque permaculteur peut développer son propre système de principes. Certains ajoutent ainsi de nouveaux principes par rapports a ceux qui font référence. Ces principes, dont le nombre limite n’est donc pas fixé, évoluent au fil du temps en fonction de l’affinage des connaissances. Ils constituent une base croissante qui forme un filtre, un mode de pensée, une vision et une compréhension du monde que l’on peut avoir à un moment donné et qui accompagne le processus de design tout au long de sa création. Plus ces principes sont intégrés dans l'individu, plus ils deviennent automatiques, et font partie du mode de pensée et d’action. Ils font ainsi partie de notre culture, en nous faisant évoluer vers une "culture" permanente.

 

 

La permaculture moderne est un outil de conception des systèmes. C’est une manière :

  • D’appréhender un système ou un problème dans sa globalité
  • D’observer comment les parties d'un système sont reliées
  • De réparer des systèmes défaillants en appliquant des idées apprises de systèmes durables matures en fonctionnement
  • D’apprendre des systèmes naturels en fonctionnement pour planifier l’intégration de l’homme dans les écosystèmes où il s’est implanté et qu’il a abîmé avec ses systèmes agricoles et urbains par manque de connaissance et d’éthique.
  • D'inclure ceux qui n'ont jamais entendu parler de la Permaculture.

Par exemple, en s'associant avec les paysans qui développent des semences locales adaptées à un terroir et reproductibles, contrairement à la majorité des semences commerciales. Par exemple, à Byron Bay en Australie, le "Seed Savers Network" est un réseau local de jardiniers producteurs de semences. C'est un fils de paysan des Hautes-Vosges expatrié sous les tropiques, qui a commencé et continue ce travail avec se femme Jude Fanton. En France, on retrouve des actions analogues grâce à l'association Kokopelli.
Ce mode de pensée est applicable tout aussi facilement à un outil de cuisine qu’au re-design d’une zone industrielle ou d’une ferme. Les pratiquants de la permaculture l’appliquent à tout ce qui est nécessaire pour construire un futur durable. D’une manière générale, les initiatives des permaculteurs tendent à évoluer :

  • en partant de stratégies qui se concentrent sur l’efficacité (par exemple une minimisation des déchets),
  • pour passer à des stratégies de substitution (par exemple des biocides à des moyens de contrôle biologiques plus spécifiques)
  • pour aboutir aux stratégies de re-design- changements fondamentaux dans le design et le management de l’opération  .

« La permaculture, c’est aider les gens à faire des choix de re-design : fixer de nouveaux buts et apporter un changement dans la manière de penser qui affectent non seulement leurs actions chez eux mais également leurs actions sur leur lieu de travail, leurs emprunts et leurs investissements » (A Sampson-Kelly et Michel Fanton 1991). Des exemples incluent le design et l’emploi de solutions complexes de transport, une utilisation optimale des ressources naturelles comme l’énergie lumineuse, et « le design radical des systèmes de polyculture multi étages riches en information » (Mollison et Slay 1991).

 

La conception (design) en permaculture

PlanZones et secteurs
Cycle de la matière organiqueRéseauÉléments de conception de la propriété de David Holmgren : Plan, zones et secteurs, cycle de la matière organique, noeuds d’activité .

Le cœur de la permaculture est sa méthode de conception de systèmes humains, qui est le reflet de son éthique et de sa vision systémique.

En permaculture, la conception consciente et intentionnelle de systèmes intégrés consiste à placer chaque élément d’un système de façon à ce qu’il soit connecté de manière optimale aux autres éléments, c’est à dire là où ses besoins seront comblés et ses productions utilisées.

Le but d’un design est de maximiser les connexions entre les éléments, ce qui permet de réduire la pollution (qui est une production non utilisée par le système) et d’économiser l’énergie (qui est un besoin non fourni par le système).

Par soucis d’efficacité, un élément devrait remplir plusieurs fonctions. Par exemple une mare peut servir à la pisciculture, refléter la lumière, accumuler de la chaleur, servir en cas d’incendie, etc. Par principe de sécurité, les fonctions importantes devraient être remplies par plusieurs éléments (redondance). Par exemple un chauffage solaire peut être doublé d’un chauffage d’appoint (chaudière à bois).

Une conception permaculturelle prend en compte et met en relation un grand nombres d’éléments :

  • du site : eau, sol, paysage, climat et végétation
  • sociétaux : aides légales, personnes, culture, commerce et finance
  • énergétiques : technologie, structures, sources, connexions
  • abstraits : temps, données, éthique

Outils d’analyse

La permaculture fournit plusieurs outils d’analyse qui peuvent être utilisés lors d’une conception. Ces outils servent à savoir où placer et comment connecter les éléments du système. Les secteurs et les zones sont deux outils emblématiques de la permaculture :

Le zonage prend en compte l’attention et l’énergie humaines nécessitées par un système. Les systèmes les plus intensifs, comme les plantes aromatiques ou le jardin potager seront placés en zone 1, proche du lieu de vie. Plus on s’éloigne du lieu de vie, plus l’influence humaine est faible. En zone 2, on pourra placer les petits animaux et les vergers, en zone 3 les céréales, le bétail et les arbres à noix, en zone 4 les cultures fourragères et forestières. La zone 5 est une zone laissée sauvage.

Le concept des secteurs prend en compte les influences extérieures, comme les vents froids et chauds, l’ensoleillement, la pollution sonore ou visuelle, les risque d’incendie … Le design visera à réduire les nuisances (haies, systèmes coupe-feu, …) et à bénéficier des avantages (belle vue, prise en compte de l’ensoleillement pour une construction bioclimatique).

Il existe d’autres méthodes ou outils de conception. Par exemple l’une d’entre elles consiste à mettre sur des bouts de papiers les éléments du système (mare, poulailler …) et des relations (sur, à côté, autour, dans …) et de faire des tirages pour voir si les connexions sont pertinentes (poulailler sur mare) !

Agriculture 

L’agriculture est chronologiquement le premier objet de la permaculture et est donc le plus étudié. Il existe une grande diversité d'approches différentes pour l'agriculture en utilisant la permaculture du simple fait qu'il existe une très grande variété de territoire et de climats. Toutefois, ce qui unis ces différentes pratiques est la recherche de la soutenabilité énergétique. C'est bien l'efficacité énergétique qui est toujours recherchée, que cela soit en évitant un travail inutile, faire d'un déchet une ressource, valoriser les services "gratuits" rendus par les écosystèmes, ou encore réduire les consommations et les déplacements.
Les praticiens agricoles de la permaculture pratiquent de fait une agriculture biologique et n'utilisent pas d'intrants chimiques issus pour la plupart de l'industrie pétrochimique. En permaculture est pratiqué presque systématiquement le non labour afin de ne pas détruire la pédofaune ni oxyder le complexe argilo-humique, garant d'une bonne fertilité du sol. Cette simplification permet également de réduire la pénibilité du travail et l'investissement que représente un labour. La permaculture centre son approche sur l'arbre et la forêt. Ceci se traduit, par exemple, par la revalorisation des haies en bordure des cultures et des bocages comme garant de la biodiversité et de la limitation de l'érosion éolienne.
L’écologue Whittaker a montré qu’un écosystème naturel mature est largement plus productif que n’importe quel système humain de production de nourriture   La productivité primaire nette d'une forêt tempérée caduque est deux fois celle d'une terre cultivée moyenne(1200 g/m²/an (gramme de matière sèche par mètre carré et par an) contre 650 g/m²/an), du fait d'une utilisation de l’énergie, de l’eau et des nutriments beaucoup plus efficace que celle de l’agriculture. La permaculture s’est donc orientée vers la recherche de la mise en place d’agro-écosystèmes productifs s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels. L’agriculture naturelle de Masanobu Fukuoka et de l’ITAN (Institut Technique d'Agriculture Naturelle), ou les travaux sur la sélection de céréales pérennes du land institute[www.landinstitute.org] de Wes Jackson en sont de bons exemples.

La forêt, une source d'inspiration majeure 

Du fait que les écosystèmes naturels sont supposément plus productifs que les systèmes de production humains, la permaculture s'attache à utiliser les modèles d'écosystèmes naturels et à s'en rapprocher autant que possible. Un des modèles fondamentaux est celui de la forêt, composé de sept strates:

  • la canopée
  • la couche des arbres intermédiaires (fruitiers nains)
  • les arbustes
  • les herbes annuelles
  • les plantes de couverture
  • les racines
  • la dimension verticale (lianes, vignes)
  • la mycosphère

L'efficacité productive supposée des systèmes forestiers pousse certains pratiquant de la permaculture à recréer des forêts en y introduisant des plantes utiles. On parle de Jardin forestier et aussi d'agroforesterie. Cette pratique ancienne est particulièrement adaptée au milieu tropical et est mise en place par de nombreux agriculteurs de par le monde. Elle connait notamment une revalorisation importante depuis que la communauté scientifique s'y est intéressé à partir des années 70  .
D'autres approches de la permaculture se focalisent sur la pédologie forestière. Dans ce cas, l'emphase est donnée à la création d'humus (ou humification) et à la couverture permanente du sol par paillage (parfois aussi appelé "mulch"), comme dans les écosystèmes naturels forestiers où feuilles, branchages et autres déchets vivants forment une litière permanente. Dans ce cas, la présence formelle d'arbres n'est pas nécessaire, comme on le retrouve dans les pratiques du jardin auto-fertile (autrement appelé synergétique) d'Emilia Hazelip, où les pratiques agricoles à base de BRF (Bois Raméal Fragmenté) développées notamment par Gilles Lemieux au Québec.
Le modèle forestier est aussi particulièrement valorisé en permaculture pour sa résilience écologique et son efficacité à lutter contre les problèmes d'érosion du fait d'une couverture végétale et d'un développement racinaire permanent retenant ainsi le sol  .

Le Jardin d'émilia Hazelip   

*part 1

http://www.youtube.com/watch?v=BH1v8Iz7cAs


Durée totale 30 mn.

  • Tout pour la mise en oeuvre des principes de la Permaculture en Agriculture respectueuse de la terre.

Gestes, méthodes et principes.
Film pédagogique tourné aux Courmettes (06) pendant une année. L'association "Las Encantadas" poursuit l'oeuvre et l'enseignement d'émilia Hazelip inspirée par Fukuoka. Film réalisé par Bérengère Tack contact bulleboulo@gmail.com

*part 2

http://www.youtube.com/watch?v=aMC4xvInSFU

*part 3

http://www.youtube.com/watch?v=u2zR4_OcIMs



Association traditionnelle Maïs/Haricot/Courge au Mexique.

La biodiversité 

La permaculture cherche à stimuler la diversité dans ses aménagements agricoles. L'agriculture est donc au minimum sur le principe de la polyculture. Bien plus, elle est recherche constamment les meilleurs associations culturales et les compagnonnages de plantes. En cela, la permaculture s'oppose à l'approche moderne de l'agriculture tournée vers les monocultures.

Par exemple, la permaculture valorise les associations culturales traditionnelles qui ont montré leur efficacité comme la culture de la courge avec le maïs et le haricot. Pratiquée encore couramment, en Amérique Centrale notamment, elle est efficace car sur une surface réduite le haricot permet de fertiliser le sol en fixant l'azote de l'air par les rhizobium de ses racines, le maïs quant à lui fournit un tuteur pour le haricot, et les feuilles de la courge couvrent le sol et en conservent l'humidité.
De même sont fortement utilisées les synergies entre différentes plantes. De nombreux compagnonnages sont possibles: poireau avec fraisiers, pomme de terre et l'ail, navet et laitue...  . Ces associations variétales permettent de bénéficier de plusieurs effets positifs: fertilisation par fixation d'azote, protection contre des nuisibles, utilisation de l'espace optimal tant aérien que racinaire, etc.

Agriculture de conservation, agroforesterie 

C’est l’agriculture du carbone et du sol vivant, qui vise à terme au non travail du sol et au semis direct, et à nourrir le sol et non la plante en accumulant sur le sol une litière qui fait office de mulch et de nourriture pour le sol, et en sous-sol du carbone par les racines des plantes pérennes (agroforesterie) ou annuelles (intercultures en agriculture de conservation) qui meurent selon des cycles réguliers (racines fines). Le sol étant vivant car constamment nourri par des apports de matières organiques réguliers, le travail du sol n’est plus nécessaire, il se fait par le travail de la vie du sol. Le plus délicat dans ce genre d’agriculture est la transition entre les deux phases, ou la compaction et le salissement des parcelles sont des problèmes dont les solutions sont à planifier sur plusieurs années pour les éradiquer.

Augmenter les bordures/interfaces 

Les permaculteurs maintiennent qu’à l’endroit où des écosystèmes très différents se rejoignent (l’écotone des écologues), il y a une surface de productivité et de connexions utiles plus importantes que dans les écosystèmes pris séparément. Le plus grand exemple en est la côte. Là ou la terre rejoint la mer il y une surface particulièrement riche qui suffit à un pourcentage disproportionné de besoins animaux et humains. La preuve en est que l’écrasante majorité de l’humanité vit à moins de 100 km de la mer. L’idée est utilisée dans les designs permaculture en utilisant des spirales d’herbes dans les jardins ou en créant des mares avec des berges ondulées plutôt qu’en simple cercle ou ovales. Les bordures entre les bois et les plaines sont reconnues pour être les plus productives (dans le cas d’écosystèmes en équilibre ou matures).

Les plantes pérennes 

Les plantes pérennes sont souvent utilisées dans les conceptions permaculture. Puisqu’elles n’ont pas besoin d’être replantées chaque année, elles ont besoin de moins de maintenance et de fertilisants. Elles sont importantes surtout dans les zones extérieures et dans les systèmes à étages. Ken Fern de Plants for a future a passé de nombreuses années à faire des recherches sur les plantes pérennes appropriées et met à disposition sur internet une liste impressionnante de plantes pérennes comestibles. De la même manière Wes Jackson et son équipe du Land Insitute ont mis au point des variétés pérennes de blé, tournesol, maïs, etc,

Les animaux 

Beaucoup de designs permaculture essayent d’utiliser des animaux plutôt que des humains. Les poules peuvent être utilisées comme méthode de contrôle des adventices et fournissent de multiples produits œufs, viande, guano, chaleur... Quelques types de systèmes agro forestiers combinent les arbres et les animaux brouteurs. Ces animaux sont des animaux domestiques utilisés comme co-travailleurs, en mangeant une nourriture non comestible pour l’humain comme les limaces, les termites, et font intégralement partie de la lutte contre les nuisibles, en fournissant de plus des fertilisants à travers leurs excréments et en contrôlant certaines espèces de mauvaises herbes.

L’énergie 

Appliquer les valeurs de la permaculture signifie utiliser moins de sources d’énergie non renouvelables, en particulier les formes dérivées du pétrole. Bruler des combustibles fossiles contribue à l’effet de serre et au réchauffement climatique, mais utiliser moins d’énergie veut dire plus que combattre le réchauffement climatique. La production de nourriture devrait être un processus complètement renouvelable et non pas fondé sur le pétrole. La permaculture appliquée à l’agriculture a pour vocation de créer un système renouvelable qui ne dépend que d’une quantité minimale d’énergie. L’agriculture traditionnelle pré-industrielle était intensive en termes de travail, l’agriculture industrielle est intensive en termes d’énergies fossiles, et la permaculture agricole est intensive en design et information. La permaculture est une manière de travailler plus intelligemment pas plus durement ; et quand c’est possible, l’énergie utilisée doit provenir de ressources renouvelables comme le vent le solaire passif, ou les biocarburants.
Un bon exemple de ce genre de design efficace est la serre poulailler. En accolant le poulailler à une serre solaire on réduit le besoin de chauffer la serre avec des énergies fossiles vu que la serre est réchauffée par le métabolisme des poulets. On utilise également leurs « déchets » (plumes, déjections, chaleur, grattage du sol) pour diminuer le travail : les déjections fertilisent, les plumes mulchent (mulcher désigne l'action de répandre des matières organiques sur le sol autour des plantes et bordures pour étouffer les mauvaises herbes, matières appelées à se transformer en engrais ), la chaleur diminue la quantité d’énergie à apporter pour garder une température voulue constante, le grattage permet de se débarrasser des mauvaises herbes et des insectes. Dans une production en batterie, tous ces sous-produits sont considérés comme des déchets, toute l’énergie étant concentrée sur la production d’œufs : la pollution est de l’énergie à la mauvaise place.

Villes 

Le mouvement des villes en transition a été initié par le permaculteur Rob Hopkins, tout d'abord en 2005 en Irlande, avec les étudiants de l'université de Kinsale, puis en 2006 dans la ville anglaise de Totnes. L'initiative des villes en transition vise à créer des communautés résilientes face à la double menace du pic pétrolier et du dérèglement climatique.

Économie 

Un principe de base est d’ajouter de la valeur à une production existante. Un design permaculture cherche donc à fournir un large éventail de solutions incluant ses éthiques de base (voir ci-dessus) comme partie intégrante du design final qui a ajouté de la valeur au système considéré. De manière cruciale, il pose la question économique de savoir comment faire soit de l’argent en vendant la production soit de l’échanger contre du travail ou des services comme dans un SEL. Chaque design final doit donc inclure des considérations économiques ainsi que donner un poids égal pour maintenir l’équilibre écologique, en s’assurant que les besoins des gens travaillant sur le projet sont satisfaits et que personne ne soit exploité.
L’économie de la communauté nécessite un équilibre entre les trois aspects que comprend une communauté : la justice, l’environnement et l’économie, aussi appelée le triple facteur décisif, ou triple E (écologique- économique-éthiques). Un marché coopératif de paysans serait un bon exemple d’une telle structure. Les agriculteurs sont les travailleurs et les propriétaires. De plus, toute l’économie est pondérée par son écologie. Aucun système économique ne peut exister indépendamment de son écosystème ; par conséquent tous les couts externes doivent être pris en compte quand on parle d’économie.

La structure nationale française 

En 2008 est née l'association Brin de paille (Association française de permaculture), qui s'appelle maintenant Association Brin de paille, réseau de permaculture. Parallèlement, l’Université Populaire de Permaculture a vu le jour, sous l’impulsion de Steve Read. Ces deux structures ont été conçues à l'origine pour être itinérantes et s’implanter dans des endroits en besoin de dynamique, afin de permettre l’émergence d’une association locale qui deviendra autonome. Ce principe de structures pondeuses vise à enclencher une dynamique de groupes locaux de permaculteurs afin de doter toutes les biorégions d’une structure permaculture. Aujourd'hui, l'association Brin de paille compte plusieurs association de permaculture parmi ses membres.
L'association Brin de paille a pour mission de promouvoir la permaculture, de mettre en réseau les acteurs de la permaculture, et d'accompagner les projets en permaculture.
L’Université Populaire de Permaculture a pour fonction d’organiser des stages certifiés de 72 heures, première étape pour devenir professeur de permaculture (maitre designer), et de suivre les étudiants qui suivent la formation de deux ans de maitre designer et de leur délivrer le diplôme après passage devant un jury. Elle est en train de s’organiser pour fonctionner comme les compagnons du devoir et proposer aux étudiants un tour de France chez des maitres designers. L’Université est également en train de s’organiser pour devenir centre de recherches, qui sera par conséquent disséminé sur tout le territoire avec des expériences et des travaux conduits par les groupes locaux. De plus, c’est un centre de ressources et de publication sur les thématiques utilisées par la permaculture.


PERMACULTURE...

  • Définition

Selon les termes de l’inventeur du mot « permaculture », Bill Mollison, la permaculture est une méthode de création d’environnements humains durables. Le mot lui-même est une contraction non seulement d’agriculture permanente mais aussi de culture permanente, car les cultures ne peuvent survivre longtemps sans une base d’agriculture durable et une éthique de l’utilisation des sols (1). L’objet de la permaculture est de créer des écosystèmes pérennes et nourriciers pour l’espèce humaine, économiquement viables. D’agricole au départ, le concept a été généralisé à la construction de sociétés humaines durables et résilientes, ce qui englobe l’habitat et l’économie en général. Les lignes qui suivent seront consacrées au socle agricole de la permaculture, qui lui donne son crédit et son originalité.

  • Naissance

Ne pas croire qu’il s’agit d’un « mollisonisme », d’une théorie et sa pratique qui seraient inventées par le seul promoteur du mot permaculture. D’ailleurs le premier livre à introduire ce mot est déjà une collaboration (2). Tous les permaculteurs, Mollison inclus, reconnaissent les contributions indépendantes et totalement convergentes d’autres innovateurs parmi lesquels Masanobu Fukuoka est probablement le plus célèbre (3). Cette émergence multicentrique d’un nouveau mode d’interaction entre l’homme et son environnement, sans référence à une doctrine écrite fondatrice, est comparable à la croisade sans bible de l’écologisme (4). On doit d’ailleurs considérer la permaculture comme l’une des composantes du mouvement écologiste, ce qui est sorti de plus abouti de l’élan de retour à la terre des années 1970, même s’il y a eu quelques précurseurs avant cette date.

  • L’échec des pratiques agricoles contemporaines

La permaculture tire sa force de ses succès agricoles mais se situe d’abord en opposition à l’échec patent de l’agriculture industrielle et de la gestion moderne des sols. Ce qu’il est convenu d’appeler le développement détruit les sols arables au rhythme de plus de 100 000 km2 par an à l’échelle mondiale (5) soit deux fois la surface d’un pays comme le Danemark. Cette perte est partiellement due à l’urbanisation, mais les pratiques agricoles y contribuent largement. En France on estime qu’un quart des terres agricoles sont en érosion (6). L’agriculture contemporaine comme l’agriculture traditionnelle ont principalement recours au labourage suivi par le semis de plantes annuelles. Le sol exposé par les labours donne prise à l’érosion, par les eaux et, à un moindre degré sous notre climat, par le vent (7). Les permaculteurs proscrivent le travail mécanique du sol sauf à l’installation des premières plantations.

  • L’importance de l’arbre

Dans leurs choix de végétaux, ils font passer les arbres et arbustes avant les plantes herbacées, les plantes pérennes avant les plantes annuelles, les plantes annuelles qui se resèment toutes seules avant celles que l’on doit semer. Les arbres sont des acteurs puissants de la fabrication des sols, ils vont chercher les éléments nutritifs profondément et les restituent en humus avec la chute des feuilles, leurs racines cassent le socle rocheux sous-jacent . Les arbres sont aussi des acteurs majeurs dans la gestion de l’eau et du climat. L’agriculture, même à l’ancienne (on dirait maintenant « bio »), peut créer des déserts en coupant les arbres. La disparition des arbres, du fait de l’homme, des changements climatiques ou des deux à la fois a souvent été décisive dans l’effondrement des civilisations disparues .

  • Une ouverture sur l’après-pétrole

D’autre part, l’agriculture moderne est totalement inféodée à l’utilisation de pétrole avec, suivant les cas, la dépense de 7 à 15 calories de carburant pour une calorie alimentaire produite. On ne parle pas ici des nourritures exotiques ou hors-saison : il a été calculé que la dépense énergétique se monte à 600 fois l’énergie contenue dans l’aliment pour une mangue du Kenya mangée à Londres (9). La permaculture est l’une des raisons d’espérer en une civilisation de l’après-pétrole. Elle utilise moins de main d’oeuvre que l’agriculture traditionnelle et beaucoup moins d’engins mécaniques que l’agriculture industrielle moderne, dans certains cas elle s’en passe totalement. L’intervention principale des permaculteurs dans un écosystème achevé devient la récolte.

  • La stabilité par la biodiversité

La vision classique de l’utilisation agricole de l’espace tend à séparer en compartiments distincts le potager, le verger, le champ de céréales, le poulailler, la porcherie etc…L’agriculture productiviste moderne ne fait qu’exacerber cette tendance. Or la monoculture d’une espèce sur de grandes surfaces est un terrain privilégié pour les pestes donc une incitation forte à l’utilisation de pesticides. La chance du doryphore c’est le champ de pommes de terre. Même un simple alignement dans le potager va faciliter la propagation des phytophages. Tout le monde est conscient que les pesticides peuvent être redoutables. L’effondrement des populations d’abeilles, les images d’ouvriers agricoles chinois pollinisant les pommiers au pinceau ont pu alerter l’opinion sur l’utilité des insectes.
Les permaculteurs mélangent allègrement toutes les plantes cultivées et de plus y rajoutent des espèces non alimentaires dont le rôle principal est d’accroitre la biodiversité, de permettre le foisonnement des espèces animales les plus variées possible, en particulier bien entendu les prédateurs des phytophages, ou d’enrichir le sol en azote (légumineuses ou encore aulnes).

  • L’utilisation des animaux

Les écosystèmes que cherchent à réaliser les permaculteurs comportent d’ailleurs bien d’autres animaux que les insectes, animaux domestiques ou non. D’abord les prédateurs d’insectes ou de mollusques : oiseaux, batraciens, hérissons. Une citation célèbre de Bill Mollison dans le milieu de la permaculture est « ne dites pas que vous avez trop de limaces dans votre jardin, dites que vous n’avez pas assez de canards », ce qui a amené des adeptes à remarquer que certains canards aimaient bien les salades aussi. Les oies sont particulièrement appréciées parce qu’elles se débrouillent toutes seules, sans qu’il faille leur dédier des cultures alimentaires. Sepp Holzer, qui a développé son écosystème à 1500 m d’altitude dans une montagne froide d’Autriche, fait labourer le sol par ses cochons. Le film fascinant qui présente ses réalisations (10) n’explique d’ailleurs pas tout sur la liberté exacte laissée aux animaux.

  • Le jardin-forêt

Une des réalisations les plus abouties des permaculteurs est la création de jardins-forêts. Un jardin-forêt, c’est assez facile à réaliser en climat tropical humide ou sub-tropical, il en existe déjà des quantités, de tradition fort ancienne. La canopée est une protection contre l’excès d’ensoleillement. Il y a même des cultures industrielles comme celle du cacao qui ne se font qu’à l’abri de grands arbres. La palmeraie des oasis comporte trois étages de végétation : sous la canopée des dattiers, on trouve des grenadiers, des agrumes et au sol des légumes. Il est moins évident d’imaginer un jardin-forêt dans le nord de l’Europe, mais le plus étonnant n’est pas le concept, c’est la réussite. Le jardin de Robert Hart, en Angleterre (près du Pays de Galles) était la référence du jardin-forêt en pays tempéré froid jusqu’à sa mort en 2000. Pour une vision un peu littéraire de ce type de jardin, on peut consulter l’ouvrage de Robert Hart (11), pour un ensemble de conseils pratiques et adaptés au climat britannique – par extension à celui d’une bonne partie de la France - celui de Patrick Whitefield est plus riche (9). Les autres ouvrages que j’ai pu consulter sur ce sujet concernent surtout l’Amérique du Nord.

Le jardin-forêt selon Hart comporte 7 étages ; sous les grands arbres qui forment la canopée se logent les arbres nains et arbustes, entourés des buissons, le sol est couvert par les plantes herbacées parmi lesquelles il distingue celles qui rampent, celles dont la partie consommée est souterraine, enfin une strate verticale est représentée par les plantes grimpantes (Fig. 1). Dans la compétition pour la lumière et les éléments minéraux, le rendement de chaque plante prise isolément est inférieur à ce qu’il serait dans un champ ou un verger conventionnel mais la productivité de l’ensemble est globalement supérieure pour une surface donnée. La diversité des systèmes racinaires minimise la compétition dans un volume donné de sol. Les plantes les plus hautes réduisent les besoins en eau des plus basses en créant un microclimat humide sous leurs branches (9). Si l’on ajoute le moindre apport de travail humain ou mécanique, la quasi-absence d’intrants, la protection de l’environnement et l’autonomie alimentaire locale, on a le tableau d’excellence écologique. Le concept est applicable aux petits jardins de banlieue, avec un seul arbre voire pas d’arbre du tout. Plusieurs auteurs après Hart insistent d’ailleurs sur l’intérêt d’introduire cette pratique en milieu urbain.

  • Perma et aqua-culture

La permaculture s’intéresse beaucoup à la gestion de l’eau, mais moins pour arroser ou irriguer que pour compléter et diversifier l’écosystème, ainsi que pour satisfaire les besoins humains. Un plan d’eau hébergera toute une faune qui va interagir avec la partie terrestre du domaine (voir plus haut le problème des limaces) et dans certains cas produire des poissons. Pour Sepp Holzer (10) la pisciculture est rentable, elle contribue aux échanges économiques avec l’extérieur mais dans ses étangs la diversité est maximale, avec des prédateurs (brochets) et des abris pour que leurs proies puissent leur échapper. L’aquaculture en serre a fait les beaux jours du New Alchemy Institute dans le Massachusetts pendant une vingtaine d’années. Même si cette expérience est terminée, elle est exemplaire d’une démarche d’expérimentateurs qui faisaient de la permaculture sans le savoir.

  • L’intégration de l’habitat humain

Les « arches » réalisées par les new alchemists ont été conçues autour de la pisciculture de poissons tropicaux en serre, les Tilapias. Ces poissons herbivores avaient l’avantage de ne pas risquer de perturber le milieu environnant, ils n’auraient pas échappé au froid du premier hiver. Les réservoirs de culture jouent le rôle de volant thermique pour stocker la chaleur. Des légumes profitent de la chaleur de la serre et de l’engrais fourni par les poissons. Dans l’arche construite par les new alchemists au Canada, l’habitat humain associé était prévu avec un poêle d’appoint au bois, qui a été abandonné après quelques hivers. Cette intégration entre production alimentaire, autonomie énergétique et habitat fonctionne de nos jours parfaitement pour des permaculteurs de l’arrière-pays niçois qui ont choisi l’aquaculture de la spiruline . Loin de l’image passéiste ou mystique qu’aiment à évoquer les détracteurs des écologistes, les permaculteurs expérimentent et intègrent chaque fois que possible les données scientifiques, ils réconcilient la modernité avec la nature.

  • Le corpus théorique

Ce mélange d’empirisme et d’innovation a été formalisé dans quelques principes pédagogiques, certains sont classiques de l’écologisme comme favoriser le maximum de biodiversité ou retourner au sol tout ce qu’on lui a pris (la paille de Fukuoka), d’autres sont plus originaux :
- l’importance de l’observation : avant d’agir, prendre le temps d’étudier l’écosystème en place, si pauvre soit-il, les vents, la pluviosité, la nature des sols, la flore et la faune spontanées, l’habitat humain existant, ses performances en été et en hiver…
- de cette observation en tirer un mode d’action que l’on pourrait qualifier de taoiste : aller dans le sens de l’existant, utiliser les forces en présence plutôt que de lutter contre elles. Un adage permaculteur dit : le problème est la solution,
- la planification au sens premier du terme (le design des anglo-saxons) : les ouvrages de permaculture sont truffés de plans dans lesquels émerge la notion de zones. Autour d’une habitation les zones qui nécessitent les visites les plus fréquentes sont les plus proches. On zone la végétation, les chemins, les rigoles, par rapport au vent, à l’eau, au relief.
- choisir chaque élément mis en place pour qu’il ait autant que possible plusieurs fonctions, que ce soit un mur, un réservoir d’eau, un arbre, une haie, le choix des animaux d’élevage, le résultat étant d’augmenter la résilience de l’écosystème. Réciproquement chaque fonction importante doit être assurée par plusieurs éléments.

  • Nourrir les villes ?

Les jardins-forêts sont adaptés à un habitat dispersé, voire pavillonnaire mais pas à nourrir les grandes villes verticales, à forte densité de population, qui regroupent maintenant près de la moitié de la population du globe. D’autres formes de permaculture restent à mettre en oeuvre pour répondre à leurs besoins, elles feront forcément appel à plus de main d’oeuvre que l’agriculture industrielle et feront partie de la transition agraire. On peut imaginer des sortes d’AMAP dans lesquelles les membres viendraient récolter chez les permaculteurs, la main d’oeuvre de récolte étant en permaculture la principale limite à l’établissement d’un circuit commercial classique. On peut y voir une des solutions d’avenir, comme l’énergie photovoltaïque ou éolienne, à développer le plus rapidement possible, face aux problèmes qui vont être posés par la raréfaction des ressources et en particulier du pétrole. Il est intéressant de noter que l’initiateur du mouvement des villes en transition, Rob Hopkins, était un formateur en permaculture .

Ghislain NICAISE

Sources :

  • Cultiver avec la Nature
  • http://www.youtube.com/watch?v=P2ZY4gqCzO0
  • Ce film est un extrait du DVD "SEPP HOLZER: PERMACULTURE EN EUROPE", une collection des films sur le fermier Sepp Holzer: "Permaculture", "Aquaculture" et "Terrasses et Buttes", 89 minutes ensembles.

    LE DVD EST DISPONIBLE À www.ecofilm.de

    Sepp et Veronika Holzer ont crée un jardin d´Eden, à 1500 mètres au-dessus du niveau de la mer. En trente ans, leur "Kameterhof" est denveu un symbole de ce que la permaculture peut réussir. Ils ont transformé son "desert de sapin" en une ferme produisant une nourriture saine, d l´eau et de l´énergie pour leur consommation et un environnement favorable à l´épanouissement des animeaux, des plantes et du sol.

    Production: Crystal Lake Video
    Un film de Heidi Snel et Malcolm St.Julian Bown
    Voix: Daniel Pillon
    © 2000 Crystal Lake Video

    Plus d´information sur ce film vouz trouvez à

    http://www.oekofilm.de/index.php?id=2...

 

  • Permaculture techniques , les bassières

  • http://www.youtube.com/watch?v=s6eYJRhM5AM
  • Les baissières, (swales), description et fonctionnement

 

  • Agriculture naturelle, Culture sur butte / Permaculture

  • http://www.youtube.com/watch?v=aasB8Rw86kw
  • Présentation de la culture sur butte en agriculture naturelle
    Conception permaculturelle: agriculture naturelle, recherche d'ergonomie, partager les expériences... Intégrer de manière harmonieuse les activités de l'homme dans l'écosystème.
    by diego alejandro

 

  • Un jardin sans travail du sol

http://www.youtube.com/watch?v=6v0koE_dO_k

 

Sans engrais ni produits chimiques, récolter dans son potager de beaux et bons légumes sans s'être donné la peine de le bêcher ,labourer, biner, sarcler ni désherber : c'est possible ! Il suffit de donner un petit coup de pouce judicieux et naturel... à la nature.

 

  • Gagnant sur tous les plans avec un sol vivant

 

  • Liens
  • Définition d’Ekopedia http://fr.ekopedia.org/Permaculture - Ékopédia est une encyclopédie en ligne gratuite, écrite coopérativement (de type wiki) et dont le contenu est librement réutilisable (Creative Commons). Ékopédia a pour objectif de fournir des connaissances pratiques, applicables ici et maintenant, pour qu’ensemble, nous puissions devenir plus autonomes et forger les bases nécessaires pour construire un monde meilleur.

 

La permaculture est une science de conception de cultures, de lieux de vie, et de systèmes agricoles humains utilisant des principes d'écologie et le savoir ...
www.permaculture.fr/ -

http://asso.permaculture.fr/

 

Le réseau de permaculture Brin de paille est une association dont la mission est de mettre en réseau les acteurs de la permaculture afin de promouvoir la permaculture et d'accompagner les projets en permaculture.

http://asso.permaculture.fr/

 

  • « Au Petit Colibri » est une ferme profondément écologique,    à taille humaine. La vente de la production, diversifiée, se fait localement et directement au consommateur.

 

http://aupetitcolibri.free.fr/EcolieuAUPETITCOLIBRI.html

 

1- Cultiver sur butte et en sol sauvage - 20 min
Film "Au Petit Colibri"
> 1re partie du film : présentation générale et technique du concept de ferme écologique (son mode de culture, de vente, sa conception globale).
> 2nde partie du film : mise en lumière du conflit qui oppose cette ferme à la mairie qui interdit la construction des bâtiments depuis 2005 et ceci contre les avis des instances institutionnelles compétentes dont la chambre d'agriculture.

 

 


au petit colibri nouvelle version
envoyé par marcantoinedeprat. - http://dai.ly/atebxz

 

2 - Concevoir un site agricole en permaculture - 16 min
Film "Naissance d'un écolieu"

 


Naissance d'un écolieu
envoyé par Richard_Wallner.
http://dai.ly/c3ZrXW


3- Semis à la volée de légumes  - 6min

 


Explication d'un semis à la volée devant des élus VERTS
envoyé par Richard_Wallner. - http://dai.ly/dAOTOm

 

4 - Culture de pomme de terre sous la paille, sans buttage (27sec : la récolte)
Récolte de pommes de terre cultivées dans la paille : les racines se développent dans la terre tandis que les nouvelles pdt se développent au-dessus du sol, dans la paille.

La pdt "semence" a juste été posée sur le sol et a reçu 50cm de paille au dessus d'elle. Elle prend alors racine puis la tige se développe à travers la paille pour finir par sortir du tas sans besoin de l'aider. De là elle fait ses feuilles puis ses pdts nouvelles. Ses pdts ne se forment pas sur les racines mais sur des "fils" partant de la tige.

 


Pomme DeTerre Sous Paille
envoyé par Richard_Wallner. -
http://dai.ly/aClfL0

  • Bill Molison Francais Permaculture listes des fichiers PDF bill molison francais permaculture

http://www.yopdf.eu/bill-molison-francais-permaculture-pdf.html

 

  • Permaculture 1 - Bill Mollison French-Français

http://www.4shared.com/document/dq3df-YA/Permaculture_1_-_Bill_Mollison.html

  • La revue Passerelle Eco a diffusé et continuera à diffuser une série d’articles sur la permaculture et notamment sur ses grands principes.

http://www.passerelleco.info/rubrique.php?id_rubrique=90

 

  •  Forest gardening. Cultivating an edible landscape, R. Hart 1996, Chelsea Green Publ. Co, White River Junction, Vermont.

 

Agir : vivre une vie responsable en suivant l’éthique permaculturelle. Intégrer la vision systémique et les principes de conception de la permaculture pour (ré)aménager des systèmes agricoles, d’habitation, financiers, humains durables et inspirants.

S’informer : certains ouvrages (trop peu nombreux) sur la permaculture sont disponibles en français :

  • Graines de permaculture, de Patrick Whitefield, est une introduction généraliste bien adaptée au néophyte.
  • Permaculture 1 et 2, de Bill Mollison et David Holmgren, sont les livres fondateurs. Ils sont difficilement trouvables car plus réédités.

Pour les anglophones, voici une courte sélection d’ouvrages :

  • Introduction to Permaculture. Vulgarisation complète de la permaculture par l’un de ses fondateurs.
  • Gaia’s Garden, A Guide to Home-Scale Permaculture, de Toby Hemenway (222 p). Ouvrage sur la permaculture appliquée au jardin.
  • The Earth Care Manual, A Permaculture Handbook for Britain and other Temperate Climates, de Patrick Whitefield (450 p). Guide complet adapté au continent européen.

 

  • Le livre Graines de Permaculture est la traduction d’un ouvrage d’introduction à la permaculture qui a fait beacoup pour faire connaître la permaculture dans les pays de langue anglaise : "Permaculture in a Nutshell", de Patrick Whitefield.C’est un livre de 108 pages, imprimé sur papier recyclé, avec shémas et illustrations, et quelques photos.

En voici le sommaire :
p. 5 L’auteur
p. 7 Préface
p. 9 Introduction
p. 10 Ch 1 Qu’est-ce que la Permaculture ??
p. 19 Ch 2 Pratique de la Permaculture
p. 27 Ch 3 La Permaculture En Ville
p. 34 Ch 4 La Permaculture Au Jardin
p. 47 Ch 5 La Permaculture A la Ferme
p. 65 Ch 6 Tissu Humain et Social
p. 75 Ch 7 Questions & Réponses
p. 84 Ch 8 Pour se mettre à la Permaculture
p. 91 Ch 9 Annuaire Francophone de la Permaculture
p. 105 Annexes Passerelle Eco


Peut être commandé ici :
http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=880

 

  • FORMATION
  • Las encantadas

En France une seule association oeuvre au développement de cette agriculture naturelle et propose régulièrement des stages de formation/initiation dans toute la France :

Las Encantadas
BP 217
Limoux Cédex
Tel : 04 68 31 51 11

 

Se former : des cours d’initiation à la permaculture de deux jours, ainsi que des stages plus complets de 72h (généralement sur dix jours) sont dispensés en France. Pour plus de détails sur ces formations et leurs dates, rendez-vous sur le site de l’Université Populaire de Permaculture.

 

  • L'université populaire de permaculture organise la formation au certificat et au diplôme de permaculture, sous ses aspects pédagogiques (cours, compagnonage) et financiers. Elle mène également des recherches dans le domaine de la permaculture.

Le site internet de l'Université Populaire de Permaculture a pour but de diffuser des informations concernant la Permaculture, de mettre à la disposition du public des ressources utiles, et de répertorier les sites, projets et acteurs de la Permaculture en France et ailleurs. En naviguant dans les menus ci-dessus, vous trouverez des informations concernant nos formations, les projets permacoles, des ressources, des articles. Il existe aussi une zone "étudiant", réservée à ceux qui poursuivent leurs études vers le Diplôme de permaculture appliquée. L'UPP fait partie du réseau mondial des centres de formation en permaculture. Et aussi du réseau permacole France 

http://permaculturefrance.org/fr/qui-nous-sommes



04/02/2011
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