décroissance

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Quelques gestes basiques pour protéger la biodiversité...

Quelques gestes simples pour protéger la biodiversité...


 

Effarant : 128 résidus chimiques dans le menu, sur une journée, d’un enfant de dix ans. Dont 42 substances classées cancérogènes possibles et cinq substances cancérogènes certaines. C’est ce que révèle, ce mercredi, l’association Générations futures. En partenariat avec le WWF France et le Réseau environnement santé, l’association écologique est allée faire ses courses en grande surface. Dans le panier, de quoi composer trois repas et deux goûters.

Comment éviter ces substances toxiques ?

 


  • Consommez local et de saison

Et oui, manger des tomates en hiver, ce n’est bon ni pour la planète, ni pour notre santé. Deux insecticides interdits en France ont par exemple été trouvés dans des haricots verts importés du Kenya.

Or, aujourd’hui, 60% des fruits et légumes consommés en France sont importés d’Espagne, de Turquie ou du Maghreb. Près de trois quarts des poissons ne viennent pas des eaux limitrophes de l’Hexagone, mais sont pêchés au large de la Norvège, de la Corée ou du Viêtnam. Près d’un tiers de ce que mangent les Français ou leurs animaux d’élevage vient de Chine.

 

www.mes-producteurs.com

 

*un calendrier des produits de saisons : fruits, légumes de saison, mais aussi viandes, poissons et crustacés de saison !

http://www.greenzer.fr/manger-de-saison-3186

http://www.fruits-legumes.org/

 

 

*POUR "CONSOMMER DE SAISON"

http://www.facebook.com/topic.php?uid=84836476093&topic=9077

 

*Consommer local

http://www.consommer-local.fr/

 

  • Lavez vos fruits avant de les manger

Il serait dommage de les peler car leur peau est pleine de fibres. Si elle est bio, elle se mange et renforce la sensation de satiété. Au lieu de l’éplucher, il est donc préférable de brosser l’aliment sous l’eau.

 

  • Privilégiez les pro duits biologiques

L’alimentation biologique permet de réduire l’absorption de substances chimiques, même si elle ne résout pas tous les problèmes : «Avec le bio, on élimine 36 substances, dont 18 cancérogènes, de nos assiettes», précise François Veillerette, porte-parole de Générations futures.

Manger des produits issus de l’agriculture biologique, c’est soutenir un mode de production respectueux de l’environnement. L’agriculture biologique n’utilise pas de produits chimiques (pesticides, insecticides, engrais), nocifs pour la biodiversité comme pour notre santé. Elle n’utilise pas non plus d’OGM (organismes génétiquement modifiés), si couramment utilisés dans la nourriture des animaux d’élevage et en agriculture conventionnelle.

 

Le Chateau du Rivau
Creative Commons License photo credit: *Susie*

  • Je jardine de façon écologique

En France, les 13 millions de jardiniers utilisent 8 000 tonnes de pesticides par an, soit 10 % de la consommation nationale ! Ces produits nocifs pour la santé et l’environnement sont très souvent mal utilisés, surdosés et utilisés sans protections. Herbicides ou insecticides rejoindront à la première pluie les nappes phréatiques et les rivières. Besoin d’engrais pour vos plantes ? Faites un compost avec vos déchets ! Vos pousses de salades sont grignotées par les limaces ? Attirez-les avec un peu de bière et déplacez-les, un peu plus loin ! Vous aurez en plus le plaisir de voir oiseaux et hérissons s’inviter dans votre jardin. Silence… ça pousse.

 

*Préserver la nature pour les générations futures commence à côté de chez soi, dans son jardin.

http://www.chene-bougeries.ch/index.php?rubrique=0000000900

  • Je découvre les bienfaits des plantes

De nombreuses plantes de nos régions ont des vertus et des propriétés uniques, utilisées en médecine depuis des siècles. En infusion, décoction, gélules, poudre ou inhalation, elles peuvent nous aider à digérer, nous aider à dormir ou encore nous tonifier. Un vieux diction dit même « Qui a de la sauge dans son jardin, n’a pas besoin de médecin ». Le thym, l’origan et la sarriette ont des propriétés anti-bactériennes, l’eucalyptus et le pin dégagent les voies respiratoires, la réglisse et la mélisse favorisent la digestion, et la camomille et la passiflore nous aident à tomber dans les bras de Morphée.

 

sauge (en mai)
Creative Commons License photo credit: strapontins

 

*"Nos grand-mères savaient"Redécouvrir les vertus médicinales des végétaux

http://www.lavieauvert.com/archgm09.htm

 

*Liste des 145 plantes médicinales libérées, c’est à dire en vente libre

 http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=407%EF%BB%BF

 

  • Je gère mes provisions pour éviter le gaspillage

25 % de la nourriture que l’on achète est jetée à la poubelle. En ajustant au mieux ses courses, on évite de gaspiller l’énergie qui a été nécessaire pour produire, transporter et conserver ces produits. Cela allège en plus nos poubelles, et notre porte-monnaie !

 

Jolies boucles !
Creative Commons License photo credit: Böltürük

  • Je réduis ma consommation de viande

La production des aliments pour le bétail (céréales, soja) utilise des engrais azotés, responsables des émissions de protoxyde d’azote. L’élevage des ruminants (vaches, chèvres et moutons) rejette quant à lui 15 à 20% des émissions mondiales de méthane. Manger de la viande contribue donc au changement climatique. La production d’un kilo de viande de veau rejette ainsi environ la même quantité de gaz à effet de serre qu’un trajet automobile de 220 km, l’agneau de lait 180 km, le bœuf 70 km et le porc 30 km. Préférez donc les viandes blanches aux viandes rouges, et remplacer la viande par des œufs et des mélanges de légumes secs et de céréales.

En Amazonie, la forêt est brûlée et remplacée par d’immenses surfaces de cultures de soja, le plus souvent transgénique. Cette céréale ne sert même pas à nourrir les populations locales puisqu’elle est ensuite exportée vers l’Europe pour y nourrir le bétail, sous la forme de tourteaux de soja. Manger de la viande deux à trois fois par semaine suffit amplement. Préférez-la d’origine française, élevée en plein air et/ou issue de l’agriculture biologique. La viande et les produits bio apportent une garantie supplémentaire car le label AB certifie que les animaux n’ont pas été nourris avec des produits contenant des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés), et donc avec du soja transgénique d’Amazonie…

 

  • Je demande des produits bio et équitables pour ma cantine

À l’heure de la pause, café, thé et sucre bio et/ou équitables peuvent facilement venir remplacer les marques habituelles. Pour la cantine, certains restaurants collectifs s’y mettent, sans pour autant augmenter le prix du repas, mais en améliorant la qualité gustative et nutritionnelle des plats proposés. Comme quoi, allier plaisir, santé, qualité et petit budget, c’est possible !

@ workplace
Creative Commons License photo credit: Landii

  • Je m’inscris dans une AMAP

Les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne proposent des partenariats de proximité entre des consommateurs et une ferme. Chaque semaine, les adhérents reçoivent un panier de produits de saison frais en provenance de la ferme. L’agriculteur a lui un revenu fixe garanti. Du commerce équitable de proximité !

 

>http://www.reseau-amap.org/recherche-amap.php

>www.reseau-amap.org/

  • Je recherche de nouvelles saveurs

Potimarrons Marché Saleya
Creative Commons License photo credit: Jean Morand

 

Les légumes et fruits de variétés anciennes, les produits de saison, les aliments bio et les typicités du terroir représentent une large palette gustative à explorer. Goûter une tomate noire ou une soupe de topinambours, c’est toujours surprenant. Chercher et cultiver les saveurs oubliées et la qualité des produits, c’est soutenir la richesse de la biodiversité et les paysans qui œuvrent pour son maintien. Que c’est bon !

 

>A la découverte des richesses culinaires naturelles, plantes sauvages comestibles, champignons, algues et bien plus encore...

http://sauvagement-bon.blogspot.com/

 

 

 


Creative Commons License photo credit: Alain Bachellier

  • Pour rester en bonne santé, je soigne mon environnement

Vivre dans un environnement sain et de qualité permet de rester en bonne santé. Pour y contribuer, commençons par respecter la qualité de l’eau en utilisant des produits « verts », par améliorer la qualité de l’air grâce aux transports en commun ou au vélo, à jardiner sans pesticides et à manger des fruits et légumes de saison venant de la région.

 

Palme
Creative Commons License photo credit: Carina Greger

  • J’évite les produits contenant de l’huile de palme

En Malaisie et en Indonésie, la forêt tropicale est brûlée et détruite pour y planter à la place des palmiers à huile. Cela menace directement la biodiversité, et particulièrement les derniers orangs-outans. L’huile de palme est ensuite utilisée dans 1 produit de supermarché sur 10 (biscuits secs, chocolat, soupes, paquets de céréales). Comparez les mêmes produits d’une gamme et choisissez celui qui n’en contient pas. Elle est généralement mentionnée dans les ingrédients, parfois comme « matière grasse végétale ».

 

*Liste de produits sans huile de palme

http://www.facebook.com/topic.php?uid=32830995177&topic=8377

http://www.danger-sante.org/produits-casino-sans-huile-de-palme/

http://cardiovasculaire.suite101.fr/article.cfm/huile-de-palme--attention-danger-pour-notre-sante

  • Je discute avec mes collègues

Nous avons tous un impact sur l’environnement. Malgré cela, certains pensent encore qu’agir en écocitoyen ne sert à rien, surtout si son voisin adopte un comportement contraire… Pourtant, chaque geste pour réduire notre empreinte écologique compte, car ce sont les gouttes d’eau qui font les océans. Même si nos actions individuelles quotidiennes ne suffiront pas à enrayer la perte de la biodiversité et doivent être appuyées par des mesures politiques et économiques à plus grande échelle, chacun a une responsabilité et a la possibilité de changer les choses. Parlez-en autour à vos collègues, vos responsables, au service communication et au service des achats !

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A rainbow of colours
Creative Commons License photo credit: Dey 

  • Je réalise une décoration naturelle

La tendance est au naturel, même pour la déco. Exit les peintures pleines de solvants qui sentent pendant 10 jours, adieu nylon et plastique venant du pétrole. Place aux pigments naturels pour avoir une couleur unique, sans odeur et sans méfaits pour la santé. Misez sur les lambris, les cadres en bois vieillis, les vases remplis de tiges de saule, les plantes vertes, le carrelage de cuisine en terre cuite ! On en remet une couche ?

 

  • J’achète des produits équitables

Acheter des produits issus du commerce équitable, c’est assurer une juste rémunération du travail des producteurs et des artisans les plus défavorisés, favoriser la préservation de l’environnement et bénéficier de produits de qualité. C’est aussi la garantie que le produit n’a pas été fabriqué par des enfants. Collier en graine de palmier, tunique en coton bio, sucre complet plein de vitamines : la gamme est large et séduisante !

 

*Labels du commerce équitable

http://etikeco.com/dossier/label-commerce-equitable.php

 

*Boutique produits bio - Acheter bio en ligne - Produits Commerce equitable bio

www.plantsforourfuture.com

 

 http://www.atelier-idf.org/breves/2010-12-09,offrir-vetements-ethiques-noel-2010.htmv

 

perché a darsi un appuntamento che speranza c'è
Creative Commons License photo credit: [auro]

  • Je traite mon bois de manière écologique

Pour améliorer leur résistance aux attaques de champignons et d’insectes, certains bois doivent subir des traitements. C’est le cas du pin ou du sapin qui, pour être utilisés en extérieur sur le sol (terrasse, caillebotis, mobilier urbain) sont traités en « autoclave ». Les processus de fabrication et les produits utilisés sont souvent néfastes pour l’environnement. Depuis quelques années, des traitements alternatifs et plus écologiques existent (Rétification, Thermo-huilage et ASAM). Côté peintures et lasures, choisissez des produits sans solvants, portant l’écolabel européen, moins nocifs pour la santé et l’environnement.

 

 

Fourches Caudines
Creative Commons License photo credit: Wa So

  • Je favorise le bois comme écomatériau

Le bois est la nouvelle « star » des matériaux écologiques. Son bilan écologique est nettement meilleur que celui du béton et de l’aluminium, car sa transformation consomme peu de ressources et d’énergie. Les arbres ont, selon les espèces, un temps de croissance compris entre 15 et 100 ans. C’est donc une ressource renouvelable, contrairement aux plastiques et PVC issus du pétrole, énergie fossile bientôt épuisée. Enfin, il se recycle et se transforme selon vos envies. Les brocantes et le passage des encombrants sont l’occasion de trouver les pièces à assembler pour créer une nouvelle table basse. Vive la récup !

 

 


Creative Commons License photo credit: when i was a bird

  • J’apporte mes boîtes de médicaments usagés à la pharmacie

Mieux vaut éviter de mettre vos médicaments usagés ou vos boîtes non terminées à la poubelle classique. Outre les risques d’intoxication sur de jeunes enfants, ces substances chimiques peuvent polluer l’eau et les sols. La plupart des pharmaciens participent à l’opération Cyclamed, pour êtres triés puis détruits dans des conditions appropriées. Les petites boîtes en carton vides peuvent elles aller directement dans la poubelle du tri sélectif.

 

  • Je trie mes déchets

Rares sont les communes qui ne proposent pas à leurs habitants le tri sélectif. Qu’il soit directement à domicile ou bien en apport volontaire à des conteneurs, trier ses déchets est le b.a-ba des gestes écocitoyens. Les déchets sont ensuite recyclés et transformés en de nouveaux produits. Quelques conseils toutefois : si les bouteilles de verre se recyclent très bien, un verre cassé doit par contre aller dans une poubelle normale. Les pots de yaourts et les gros cartons vont dans la poubelle classique, sauf s’ils ne rentrent pas : ils doivent alors être apportés à une déchetterie.

  • Je privilégie les produits avec peu d’emballages

Trop c’est trop ! Yaourts entourés de carton, film entourant les lots en promotion, barquette de la viande, boîte plastique du fromage de chèvre : certains aliments sont hyper-emballés. Ces conditionnements ont un coût pour la nature : utilisation de pétrole et de ressources naturelles pour leur fabrication, production de déchets à transporter puis à éliminer. Pour limiter cette prolifération, préférez les produits en vrac, bannissez les produits à dosage individuel et munissez-vous de sacs réutilisables lors des courses. Pour les emballages qui arriveront chez vous, il est possible de les recycler grâce au tri sélectif !

  • J’interroge ma banque sur ses actions pour la biodiversité

Vous êtes client d’une grande banque française ? Profitez de vos rencontres avec votre banquier ou de vos courriels pour l’interroger sur la politique environnementale de son entreprise. Une façon de sensibiliser les salariés et de montrer que cela intéresse les clients. Vous pouvez également relayer les campagnes des Amis de la Terre contre les banques qui investissent dans des projets qui bafouent les droits des peuples et qui nuisent à l’environnement.

The Snettisham Hoard
Creative Commons License photo credit: portableantiquities

  • J’évite les achats qui détruisent l’environnement

Certains de nos achats nuisent gravement à l’environnement. Manger des sushi au thon rouge contribue ainsi à la disparition de l’espèce en mer Méditerranée. Les bijoux en or peuvent provenir de l’orpaillage illégal qui détruit la forêt en Guyane française, et l’extraction des pierres précieuses, outre ses impacts négatifs sur les milieux naturels, alimente souvent les conflits armés. Un dernier pour la route ? L’huile de palme cachée dans notre alimentation que rase les forêts d’Asie du Sud-Est et les orangs-outans qui y vivent. Le côté positif de la chose, c’est qu’il existe aussi plein de produits responsables!

  • J’économise le papier

La fabrication du papier a un impact important sur la biodiversité (origine du bois) et l’environnement (consommation d’eau et d’énergie, utilisation de produits chimiques…). Quand on sait qu’un employé de bureau consomme en moyenne 80 kg de papier par an, et que un quart des pages imprimées dans les entreprises privées françaises ne sont jamais utilisées et finissent directement à la poubelle, il reste un effort à faire pour réduire ce gaspillage ! Vite, les 3 R s’imposent ! Réduire votre consommation (notamment les impressions inutiles), réutiliser certaines pages en brouillons, et recycler votre papier dans les conteneurs appropriés. Et pensez à acheter du papier recyclé, toujours avec un écolabel.

Abstract
Creative Commons License photo credit: tanakawho

  • Je fais la chasse aux plastiques

Le pétrole n’est pas seulement dans les moteurs des voitures et des camions. Il est également dans de nombreux objets de notre quotidien : boîte en plastique, chaise en PVC, tissu synthétique, sacs plastiques, brosses à dents, etc. Amusez-vous à les répertorier chez vous ou durant vos courses, et voyez lesquels vous pouvez facilement supprimer. Utiliser des sacs réutilisables pour faire les courses, boire l’eau du robinet, acheter son fromage ou sa viande à la coupe pour éviter les barquettes en polystyrène, choisir des matières naturelles pour les vêtements ou les jouets : des petits gestes à multiplier ! Et vous, quel est le vôtre ?

 

  • Je sensibilise ma copropriété à l’environnement

Si vous êtes propriétaire, les traditionnelles assemblées générales sont l’occasion de demander des travaux d’isolation du bâtiment, de proposer l’installation une chaudière collective à bois ou des panneaux photovoltaïques sur le toit. Veillez également à ce que le tri sélectif soit bien respecté et que les fuites d’eau soient traquées. Si ce n’est pas encore le cas, demandez des minuteurs pour les lumières du hall d’entrée et des couloirs. Enfin, un local ou un coin pour mettre les vélos fera naître des vocations de cyclistes !

 

Corail rouge
Creative Commons License photo credit: nico_mitch

  • Je me renseigne sur les espèces menacées

« Un homme avertit en vaux deux ». Pendant nos courses ou nos loisirs, notre route croise parfois celle d’espèces menacées, que nous achetons ou détruisons sans le savoir. Filet de cabillaud, meubles en bois tropical, cueillette de fleurs sauvages, bijoux en corail rouge sont tentants. Pourtant, la survie de ces espèces n’est-elle pas plus importante que nos envies ?

  • Je respecte tous les êtres vivants

Chaque jour apporte son lot de surprises ! « Ha bon, les vers de terre améliorent la qualité de ma terre ? » ou « Tiens, les chauves-souris ne se nourrissent pas de sang ! ». Apprendre à connaître les espèces, c’est le premier pas pour les laisser vivre. Elles ne nous gênent pas, et elles nous rendent même souvent service sans le savoir. Chouette !

 

Chouette Épervière / Northern Hawk-Owl
Creative Commons License photo credit: meantux

  • Je profite de la nature… avec les yeux !

Un joli bouquet de fleurs, une omelette aux champignons, du bois pour faire du feu… la forêt nous offre de nombreux cadeaux ! Pour en profiter sans en abuser, voici quelques conseils à suivre. Un joli bouquet n’a pas besoin des racines : les fleurs pourront ainsi repousser l’année suivante. Évitez cependant de cueillir des espèces protégées, comme le lys martagon et certaines orchidées ! Munissez-vous d’un couteau pour couper le pied des champignons, vous en préserverez ainsi le mycélium. Avant de ramasser du bois, renseignez-vous car cette activité nécessite une autorisation, car du bois mort est laissé volontairement par les forestiers pour nourrir les insectes xylophages, et maintenir l’équilibre écologique de la forêt.

 

Mushrooms attack!
Creative Commons License photo credit: Böltürük

  • Je reste sur les sentiers balisés

La faune, particulièrement les oiseaux et les petits mammifères, sont très sensibles au dérangement et au bruit. De nombreuses espèces font leurs nids au sol ou dans des terriers. Au moindre trouble de leur « maison », certains animaux se voient contraints de fuir et d’abandonner leurs petits, dont les chances de survie sont alors quasi nulles ! Suivre les sentiers aménagés, c’est respecter la tranquillité de la faune, mais c’est aussi éviter le piétinement de la végétation, l’érosion des sols… et éviter de se perdre !

 

Point de vue
Creative Commons License photo credit: MMarsolais

  • Je rapporte mes déchets

Un trognon de pomme est biodégradable mais ce n’est pas une raison pour le jeter dans la nature. En plus d’être désagréable pour les promeneurs qui suivent, cela peut perturber la faune sauvage, à cause des odeurs ou de la nocivité de certains aliments. Les animaux ne mangent pas les mêmes choses que nous et se nourrir de nos restes peut leur être fatal. Que dire alors des sacs plastiques, papier aluminium, journaux, canettes et bouteilles en plastique qui sont de véritables pièges pour la faune ? Attirés par l’odeur, insectes et hérissons viennent y mettre le nez, mais s’y coincent et y meurent. Que faire ? Déposer ses déchets dans une poubelle ou les rapporter chez soi, pour contribuer au tri sélectif.

  • J’investis dans la nature

Vous avez la possibilité d’acheter un terrain ou une parcelle de forêt ? C’est l’occasion de rendre cet espace accueillant pour la biodiversité et l’environnement : planter des haies variées sur un terrain ou laisser du bois mort en forêt, et c’est la garantie de voir revenir une faune nombreuse y faire son nid ou s’y nourrir !

 

Magic! between the trees
Creative Commons License photo credit: fatboyke

  • Je proteste contre l’usage des engins motorisés

La circulation des véhicules à moteur dans les espaces naturels est, sauf exception, interdite par la loi. Ces pratiques ont une incidence sur le paysage, sur l’état des chemins et sur la tranquillité de la faune et des piétons. Pourtant, il n’est pas rare de croiser des quads, 4X4 et autres moto-cross lors de promenades. Vous pouvez protester contre ce phénomène sur votre commune mettant des barrières anti-véhicules, ou en signant la pétition nationale « Quads, 4X4, etc. dans la nature, ça suffit ! ».

  • J’optimise mes trajets

Si vous avez la possibilité de vous rendre au travail en transports en commun, n’hésitez plus !  C’est un geste quotidien pour le climat, et souvent plus économique. En Île-de-France la carte de transport est remboursée à 50 % par l’employeur. Les réseaux régionaux de train, bus et tramway dans les grandes villes facilitent les déplacements. Si votre lieu de travail n’est pas accessible par les transports en commun, interrogez vos collègues sur les possibilités de covoiturage. Enfin, pourquoi ne pas travailler chez vous un ou plusieurs jours par semaine : c’est autant de déplacements évités, mais aussi du confort et du temps gagné.

 

  • Je me déplace à pied, à vélo ou avec les transports à commun

Tramway, métro, bus : rien de mieux pour se déplacer en ville, sans le stress d’être pris dans les embouteillages ou de chercher une place pendant une demi-heure. On évite aussi d’asphyxier les gens avec les rejets d’échappements, ce qui n’est pas négligeable. Faire du vélo, de la marche ou du roller pour aller faire des courses, c’est bon pour les cuisses, le cœur et le moral. Roulez jeunesse !

Red
Creative Commons License photo credit: Kat…

 

  • Je m’informe sur les gestes « verts »

Nous avons tous un impact sur l’environnement. Malgré cela, certains pensent encore qu’agir en écocitoyen ne sert à rien, surtout si son voisin adopte un comportement contraire… Pourtant, chaque geste pour réduire notre empreinte écologique compte, ce sont des gouttes d’eau que font les océans. Même si nos actions individuelles quotidiennes ne suffiront pas à enrayer la perte de la biodiversité et doivent être appuyées par des mesures politiques et économiques à plus grande échelle, chacun a une responsabilité et a la possibilité de changer les choses. Première étape, lire tous les gestes de ce site Internet. Deuxième étape : les appliquer !

  • Je passe aux cosmétiques naturels

 


 

Nous vivons chaque jour de la biodiversité, alors protégeons-là ! Avec Noé Conservation retrouvez chaque semaine des gestes simples pour faire évoluer nos comportements et préserver la diversité au quotidien.

Les Français utilisent en moyenne 27 produits cosmétiques par an et par habitant. Un record mondial ! Pourtant, ces produits ne sont pas forcément très bons pour la santé.

 

Carolinny Mendonça (40 Graus Models) - Preview Botswana

 

Parmi les substances chimiques préoccupantes contenues dans les cosmétiques, on peut citer les phtalates, les muscs synthétiques, et les alkylphénols. Ces composés, tous persistants et bioaccumulables dans nos tissus, présentent des propriétés toxiques qui peuvent perturber le système hormonal ou notre fertilité.

Pour vous guider dans vos achats, Greenpeace a édité le guide Cosmétox. Mesdames, sachez aussi qu’un peu d’huile d’olive frottée sur des cheveux mouillés leur donne légèreté et brillance !

  • Petit guide vert du ménage écolo

Le 9 avril 2010 par Fabienne Broucaret ·

Vous allez faire votre grand ménage de printemps ? Lisez donc avant d’astiquer votre intérieur le « petit guide vert du bio-ménage » que viennent de publier l’Association Santé Environnement France (ASEF) et l’association Bbvert, qui travaille sur l’environnement des tout-petits.

 

Vous y trouverez de précieux conseils, tous basés sur des études scientifiques récentes, pour nettoyer tout en préservant votre santé et la planète. Car gardez toujours en tête que les produits ménagers trop agressifs contribuent à vous exposer, vous et votre famille, à de nombreuses molécules chimiques dont les effets sur la santé sont encore inconnus. Certaines sont même reconnues comme dangereuses, mais toujours commercialisées.

Ainsi les cancérigènes ou allergisants que sont le benzène, le formaldéhyde et les éthers de glycols se trouvent toujours dans de nombreux produits ménagers. Or, selon le type de produits utilisés, l’âge, le sexe, la fréquence ou la durée d’exposition, on observe des irritations des bronches, de la peau, des yeux et du système digestifs mais aussi des allergies ou des cas d’asthme.

 

Alors comment se protéger ? Ce petit guide pédagogique vous explique comment faire le ménage autrement, en utilisant notamment des produits moins toxiques, sans pour autant revenir à l’âge de pierre. Il vous apprend aussi à identifier les nettoyants les plus toxiques et les labels écologiques. Lisez enfin attentivement les conseils pratiques au sujet de l’aération de la maison et de la purification de l’air par les plantes vertes.

>Le « Petit guide vert du bio ménage » est téléchargeable gratuitement sur www.asef-asso.fr ou sur www.bbvert.fr

 

  • 10 éco-gestes pour préserver votre intérieur

Le 29 mars 2010 par Redaction ·


 

La maison produit beaucoup de déchets et de pollution qu’il est simple d’éviter. Petit guide pièce par pièce. Avec Noéconservation

 

>Dans le salon

 

1-Je désodorise sans « pschitt »


Oubliez la bombe désodorisante, même si elles vous promettent un retour aux « Senteurs d’autrefois » ou un voyage dans les « Jardins d’Eden ». Penchez plutôt pour des gestes simples et à des alternatives naturelles. Aérer chaque jour votre maison une dizaine de minutes afin de renouveler et d’assainir l’air de vos pièces. De mauvaises odeurs persistent ? Une orange piquée de clous de girofle parfumera très bien votre intérieur. Pour vos armoires, confectionnez de petits sachets que vous remplirez de fleurs de lavande récoltées durant l’été. Enfin, vous pouvez également utiliser les diffuseurs d’huiles essentielles, ou du papier d’Arménie dont la recette ancestrale, à base de benjoin, désodorise et purifie l’air.

 

>Dans la cuisine


2-J’évite les produits contenant de l’huile de palme

 

Difficile d’échapper à l’huile de palme : un produit alimentaire sur dix vendu en supermarché en contient. Il s’agit pourtant d’une véritable catastrophe écologique : les forêts tropicales malaisiennes et indonésiennes subissent une importante déforestation pour faire pousser des palmeraies. Une menace directe pour la biodiversité et en particulier les orangs-outans qui voient leur habitat se réduire comme peau de chagrin. Scrutez les étiquettes : l’huile de palme est généralement mentionnée dans les ingrédients, parfois comme « matière grasse végétale ». Choisissez donc un produit qui n’en contient pas, les orangs-outans vous remercieront !

 

3-Je valorise mes déchets de cuisine

 

Le compostage se démocratise, il n’est plus l’apanage des propriétaires de jardin, les citadins en appartement peuvent désormais le pratiquer. Saviez-vous qu’un déchet sur trois est compostable ? Épluchures de fruits et de légumes, marc de café, coquilles d’œufs écrasées, autant de résidus que vous pouvez transformer en engrais naturel pour vos plantes d’intérieur. Les composteurs d’intérieurs ou lombricomposts sont en vente dans le commerce pour un prix encore élevé, mais les bricoleurs seront ravis d’en concocter un « fait maison ». Le principe est simple : dans un compartiment étanche, des vers se nourrissent de nos déchets organiques et les réduisent en humus. Pas d’angoisse, vous ne verrez rien, c’est promis ! Mais vous obtiendrez un véritable terreau et du jus fertilisant pour vos plantes d’intérieur.

 

4-Je dégivre réfrigérateur et congélateur

 

Pensez à le dégivrer au moins tous les trois mois. Une couche de givre de 3 mm augmente de 30 % votre consommation en énergie ! Après avoir débranché vos appareils pendant une petite heure (pour que le givre fonde), quelques astuces permettront de les rendre à nouveau opérationnels : une eau vinaigrée (50 % eau, 50 % vinaigre blanc) fera office de détergent et éliminera la saleté. Un jus de citron dilué dissipera les éventuelles mauvaises odeurs. Exit les frigos insalubres et gourmands en électricité… qui font froid dans le dos !

 

>Dans les toilettes

 

5-Je réaménage ma chasse d’eau


Un Français consomme chaque jour 150 litres d’eau : 10 fois plus qu’un habitant du Sahel ! À ce chiffre astronomique, il est possible de soustraire une quinzaine de litres simplement en réaménageant votre chasse d’eau. Plusieurs solutions se présentent : placer une bouteille remplie d’eau ou installer une plaquette WC (12 euros, l’unité) dans le réservoir.  À chaque chasse, l’économie d’eau réalisée est équivalente au volume de la bouteille dans le premier cas et à 3 ou 4 litres dans le deuxième cas, soit plus de 5 000 litres par personne et par an ! Et pour les plus audacieux, sur l’échelle des solutions économes en eau, la mise en place de toilettes sèches arrive en première position !

 

 

 

>Dans la salle de bains

 

6-Je ralentis le débit de mon robinet

 

Un robinet standard a un débit minimum de 12 litres par minute, bien plus qu’il n’en faut pour se brosser les dents ou se laver le visage ! Afin de pallier ce gaspillage quotidien, vous pouvez installer un aérateur d’eau sur le bec du lavabo de votre salle de bains. Il permettra de réduire le débit de moitié, voire des deux tiers. En magasins, vous le trouverez sous d’autres noms comme « mousseur hydroéconome » (de 5 à 9 euros). Une goutte d’eau dans votre budget mais un beau geste pour la sauvegarde de l’or bleu.

 

7-Je me fais beau/belle avec des cosmétiques bio

 

Les Français ne plaisantent pas avec la coquetterie ! Chaque habitant utilise en moyenne  27 produits cosmétiques différents par an. Ces articles de beauté, souvent le fruit d’une industrie chimique, peuvent se révéler nocifs pour notre santé et dangereux pour notre planète. Privilégiez des produits naturels pour prendre soin de votre peau et de vos cheveux.  Et même si les cosmétiques bio sont de plus en plus présents dans les magasins, pourquoi ne pas tester quelques recettes naturelles et reconnues ? Un masque hydratant au yaourt, un gel douche au savon d’Alep et à l’huile de lavande, etc. De quoi faire peau neuve au naturel !

 

>Dans la chambre

 

8-Je chauffe mon lit avec une bouillotte


Nul besoin de surchauffer votre chambre pour atteindre une température confortable au lit. Avant de vous coucher, glissez une bouillotte sous la couette. Il est conseillé d’utiliser plutôt les bouillottes remplis de noyaux de cerises ou encore de graines d’épeautre. Il suffit de les chauffer au micro-onde pour que la chaleur se diffuse progressivement. D’une façade à l’autre, du nord au sud, la chaleur ne s’installe pas de la même façon dans vos pièces : pensez à adapter le chauffage de chaque chambre, séjour ou salon en fonction de son exposition, de sa situation ou de l’isolation… Cela vous évitera également quelques factures de chauffage salées.

 

>Dans la buanderie

 

9-Je fabrique ma propre lessive

 

Facile, très économe et écologique, cette potion magique à fabriquer chez soi rendra votre linge propre et parfumé. Diluez dans un bidon de lessive vide : 3 litres d’eau bouillante, 150 g de savon de Marseille râpé grossièrement, 4 gouttes d’huile essentielle, et du citron éventuellement pour blanchir. Secouez allégrement et votre lessive « maison » est prête ! Cette recette ne coûte que 25 cents les 3 litres, soit près de 50 fois moins chère que la lessive du commerce ! Et comme assouplissant, un verre de vinaigre blanc fera parfaitement l’affaire.


>Dans toute la maison

 

10-J’adapte mes lampes à mes besoins


Les ampoules économes fluoro-compactes sont désormais bien connues pour éclairer tout en limitant la consommation d’énergie. Cependant, il est inutile et inefficace de remplacer vos ampoules classiques par des ampoules économes dans les lieux de passage comme les couloirs et les toilettes. Les lampes économes sont en effet longues au démarrage, et donc peu adaptées aux zones d’éclairage de courte durée. De nouvelles venues arrivent progressivement dans les rayons des magasins : les ampoules LED (diode électroluminescente). Pour votre lampe de chevet ou de bureau, vous aurez devant vous entre 50 000 et 100 000 heures de lecture assurées ! Avec ces conseils, vous économiserez de l’électricité sans vous abîmer les yeux.

 

>Plus de gestes pour la biodiversité sur agisavecnoe.org.



25/12/2010
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